Prince. Un nom de famille qui n'est pas inconnu dans le monde de la sorcellerie. Depuis bien des siècles elle est l'unes des plus influentes familles de sang-purs. Cependant, cette dernière méprisant moins les moldus que ses semblables, elle n'en reste pas moins redoutable. Seulement, personne n'est parfait. Et cette famille n'échappe donc pas à la règle. Même si ces derniers sont plus ouverts d'esprit en ce qui concerne les moldus, elle reste cependant très stricte en ce qui concerne la pureté de leur sang. Rien n'est plus important que cela, chaque membre de cette lignée se doit de faire honneur à son sang. À ce sujet-là, ils sont intransigeant. C'est ainsi que commença l'enfer de January, un malheur qui ne finirait pas de s'accentuer à chaque fois qu'elle ferait un pas de plus. La vie est une pute, personne n'échappe à sa volonté.

Tout commença un soir d'avril, le onze avril. Depuis neuf mois maintenant, Audric et Ruby Prince attendait impatiemment la venue d'une nouvelle membre dans leur famille. Tous les deux avaient déjà donné naissance à une petite fille, quatre ans plus tôt. Et ce jour-là, ce fus l'arrivée de January. Certes, cela les dérangeait de n'avoir donné naissance ne serait-ce même qu'une seule fois à un petit garçon, pour perpétuer la lignée de leur branche... Mais après tout, peu importait. Ils étaient heureux d'être parents de ces deux enfants, aussi différentes soient-elles. January avait toujours ce sourire collé aux lèvres, un petit rien qui embellit vos journées. Au fond, c'est sûrement pour cela que ses parents lui avaient donné se prénoms. L'arrivée d'une nouvelle année avait toujours le don de faire sourire les hommes, parce que chacun de nous espère toujours que cette dernière soit plus heureuse ou encore plus brillante que la précédente. Seulement, il faut croire que l'homme qui se trouve au-dessus de vous, celui dont plusieurs personnes voue un culte, n'écoute pas vos prières. Pire que cela, il s'en contre fiche totalement, au point de vous apporter le contraire de vos espérances. Au fond qui est dieux ? La réponse est simple. Lorsque vous fermez les yeux et que vous désirez quelque chose très fort. Et bah Dieu c'est le mec qui en a rien à foutre.

Comme dans chaque histoire, au commençant, tout va bien. Cela en fus autant durant les premières années qui suivirent la naissance de January. Ses parents nageaient dans le bonheur, tandis que leurs petites filles grandissaient. Seulement, cela ne dure jamais longtemps, le bonheur est éphémère.


Assise sur le bord de son lit, la petite fille fixait sa mère qui était à genoux. Cette dernière la regardait elle aussi, mais ses yeux étaient emplit de tristesse. « Pourquoi tu pleures, maman ? » fit January en faisant une petite moue. Cette dernière posa ses deux petites paumes sur les joues de sa mère qui ferma les yeux en souriant légèrement. « Rien ma chérie, pour rien. » dit-elle d'une voix douce. January retira alors ses mains pour les poser sur ses cuisses en fermant légèrement ses mains. « Pourquoi papa ne veut pas que je descende ? » Lorsque sa mère entendit ces paroles, elle ne put retenir une larme. Elle connaissait très bien la réponse, cette même réponse qui était l'origine de tous leurs problèmes. Malgré cela, la petite fille ne se mit pas à réagir.


Depuis quelques temps maintenant, plus rien n'allait dans cette famille. Étant trop petite pour s'en apercevoir, January vivait dans l'incompréhension, sans savoir ce qu'elle faisait de mal, ni même savoir qu'elle en était la cause. Alors, elle se contentait de faire ce qu'on lui demandait. Il lui arrivait souvent de rester plusieurs heures dans sa chambre, attendant sagement que l'on lui donne l'autorisation d'en sortir. Même si elle ne connaissait pas la raison, elle obéissait sagement. Mais quelque part, elle en était malheureuse. Sa soeur, elle, avait pourtant bien le droit de descendre, tandis qu'elle, devait rester ici, à attendre que le temps passe. January savait qu'ils recevaient de la visite de leur famille, mais pourquoi n'avait-elle pas le droit de les voir ?


Croisant les bras en fermant ces petits poings, la petite fille soupira bruyamment, montrant sa colère. Elle était affreusement jalouse de sa soeur et en avait plus que marre de rester là, toute seule. Aussi, elle sauta de son lit et se dirigea doucement vers sa porte. Sa silhouette avançait prudemment, elle avait peur de se faire voir, sachant que son père serait en colère. Comme à chaque fois qu'elle quittait sa chambre sans son autorisation. Cependant, elle voulait sortir de là. Elle leva l'un de ses petits bras vers la poignée de sa porte pour l'ouvrir et du sautait légèrement pour cela. January finit par arriver au bout de quelques secondes, seulement, lorsqu'elle l'ouvrit, elle fut bien surprise de voir ce qui se trouvait devant sa porte. Aussi, sa bouche s'arrondis tandis qu'elle referma aussitôt la porte en poussant un petit cri, qui devait être à peine audible. Elle resta ainsi quelques minutes face à elle, entendant la chose gratter à sa porte. Jeune comme elle était, elle avait peur de ce que c'était, mais elle finit tout de même par ouvrir de nouveau, regardant à travers l'entrebâillement de la porte. L'animal était toujours là. Pire. Il la fixait. Voyant que ce dernier n'avait pas l'air de lui sautait dessus, elle finit par sortir dans le couloir sans cesser de le regarder. Elle s'avança tout doucement vers lui, en pliant légèrement ses genoux pour tendre sa main droite sur le pelage de l'animal qui se laissa tout doucement caresser par la petite fille. Cette dernière laissa apparaître un grand sourire sur ses lèvres. À cet âge, les enfants étaient les plus heureux du monde pour un rien. « Gentil chat. » finit-elle par dire doucement en se relevant. Puis elle le vu en train de partir doucement. Sans se poser la moindre question, elle le suivie. Dans cette immense couloir, on pouvait donc voir la silhouette de cette petite fille, habillait d'une petite robe qui courait doucement en direction du chat, qui lui, continuait d'avancer. Lorsque ce dernier commença à descendre les marches, January hésita quelques instants à le suivre. Se rendant compte de cela, l'animal se tourna vers elle. Cette dernière secoua négativement la tête et prit un air grave. « Papa va être en colère. » Mais lorsqu'elle l'entendit miauler, elle se décida finalement de descendre les marches unes à unes, faisant très attention à s'attacher à la rambarde pour ne pas tomber. Arrivant à la fin de celles-ci, elle courra de nouveau vers l'animal pour le caresser, laissant de nouveau apparaître ce sourire qui pouvait vous en décrocher plus d'un. Puis, le chat se faufila de nouveau sous ses petites paumes pour s'avancer vers une grande porte, orner de motifs qui étaient gravés dans le bois. La petite fille prie un air surpris de nouveau et commença à reculer. « J'ai pas le droit. » Mais l'animal en avait que faire de cela et passant dans l'entrebâillement de la porte, il entra à l'intérieur. Là, January s'avança doucement vers cette dernière, posant ses paumes dessus pour regarder à travers l'ouverture. D'ici, elle pouvait voir une immense table, couverte d'une magnifique nappe ou était posé de délicieux plats. Autour de cette dernière trônait ses parents, ainsi que sa grande soeur, assise à côté de sa mère. D'autres personnes étaient assissent, mais elle ne les connaissait pas. Et à vrai dire, toutes ses grandes personnes lui faisaient peur. Cherchant le chat du regard, ses yeux se mirent à briller lorsqu'elle l'aperçut de nouveau. Aussi, sans penser que tout le monde pourrait la voir, elle entra à l'intérieur en courant vers l'animal. Immédiatement, elle se fit remarquer par quelques personnes assissent à table et bien vite par son père. Ce dernier écarquilla les yeux en la voyant. Mais elle ne le voyait pas, seul le chat lui importait pour le moment. Aussi, elle fut incroyablement surprise lorsque ce dernier prit forme humaine en quelques secondes seulement. Prenant peur, elle recula précipitamment et tomba sur ses fesses en portant ses petites paumes à sa bouche. L'homme qui lui faisait face la regarda puis s'avança vers elle pour se baisser légèrement et la prendre dans ses bras. Se laissant faire sans broncher, elle tenta de cacher son visage au creux de son épaule. Elle savait que son père allait se mettre en colère, que ce dernier la disputerait et la punirait sévèrement cette fois-ci. « Drew... » murmura une voix que la petite fille reconnue aussitôt comme la voix de sa mère. L'homme qui la tenait dans ses bras s'avança jusqu'au bout de la table où était installé les parents de cette dernière. « Je peux savoir ce que fait cette enfant, seule, dans une chambre à l'étage ? » Sa voix se faisait ferme et dure. January releva légèrement la tête pour regarder autour d'elle et mit aussitôt ses mains sur son visage, voyant que tout le monde était tournait vers elle. Puis doucement, alors qu'aucun de ses parents ne répondit à cet homme, elle articula, « Papa dit que je n'ai pas le droit de descendre. » Aussitôt, dans toute la pièce, les cinq ou dix personnes qui étaient assises à table se mirent à murmurer le mot « papa » d'un ton interrogatoire. Aussitôt, le père de cette dernière se mit à serrer les poings, mais lui tournant le dos, elle ne l'aperçut pas. Même si ce dénommé Drew était aussi surpris que le reste des personnes qui étaient là, il garda son air sérieux regardant la petite January d'un air attendrissant. « Il dit que je dois me cacher, que personne doit me voir. » Continua-t-elle. Aussitôt, le concernait se leva brusquement et tapa sur la table. « January ! » fit-il. À ses paroles, elle savait qu'elle devait se taire, mais elle se sentait en sécurité dans les bras de cet homme et continua tout de même. « Camilla dis que je suis la honte de la famille. » acheva-t-elle en se tournant vers ses parents et sa soeur. On pouvait voir ses yeux bleus les transperçaient de toute part. Alors que le silence se faisait pesant, on put entendre la sanglot d'une femme, sa mère.


À partir de ce jour, plus rien ne fut comme avant, ce fut même pire. Ses parents avaient du bien tout avouer. Oui, January était leur fille. Mais pire que cela, c'était une cracmole. Une honte pour une famille de sang-pur comme celle des Prince. Ces derniers étant très à cheval en ce qui concernait la pureté de leur sang. Seulement, son père se trouvait désormais déshonoré, pire que cela, humilier. Aussi, il prit une grande décision et cela même si Ruby, la mère de cette dernière était contre. Très vite, cette dernière en informa son frère, Drew, à qui elle demanda une dernière faveur. Ce dernier, ayant toujours juré à sa soeur de lui rendre n'importe quel service, ne put qu'accepter.


Ce jour-là, January était la plus heureuse du monde. Elle et ses parents, étaient partis en promenade. Habituellement, il n'y avait que Camilla qui avait le droit de les suivre, elle, devant rester à tout prix au manoir. Seulement, le bonheur ne se lisait pas sur le visage de sa mère, pire, c'était une profonde tristesse qui y était encrée. La petite fille, ne s'en rendant pas compte, continuer de sourire et de s'émerveiller en voyant des fleurs de toutes couleurs, des papillons voler au-dessus d'elle. Baignant dans la joie, elle ne cessait pas de parler à ses parents, ne portant pas beaucoup d'intérêt au fait que ces derniers ne lui répondaient pas. Au bout d'un certain moment, ils s'arrêtèrent tous les trois devant un étang que January observer, des étoiles pleins les yeux. Ne faisant pas attention au fait que sa mère commençait à s'éloigner, elle sourie en voyant son père la prendre par la main. Avant ce jour, il ne l'avait jamais fait. Il s'était toujours tenu à distance dès qu'il avait appris qu'elle était une cracmole. Même si cela n'avait encore aucune signification pour January, elle releva la tête vers son père en lui souriant. Tandis que ce dernier se baissa vers elle en pliant ses genoux pour lui faire face, elle se mit à sourire encore plus. « C'est une surprise papa ? Tu voulais me faire une surprise ? » Se forçant à sourire, il hocha de la tête. Puis, doucement, il posa deux doigts au niveau du menton de son enfant, sortant de sa poche sa baguette. Croyant que ce n'était qu'un vulgaire bout de bois, la petite fille ferma les yeux. « C'est un jeu ? C'est quoi comme jeu ? » Ce dernier ne répondit pas à son enfant mais, il finit par articuler tout de même. « January, je peux que tu saches que ta mère et moi t'aimons... » le coupant, l'enfant répondit. « Je sais, moi aussi je vous aime. Même Camilla si elle méchante. » Le père se mit à sourire et continua tout de même. « Mais nous n'avons plus le choix ma chérie, je suis désolée... » Ne comprenant pas le sens de ses paroles, January garda les yeux fermer tandis que son père posait délicatement un dernier baiser sur son front. Puis, tout doucement, il mit sa baguette juste devant le front de cette dernière. Ouvrant les yeux, January vu une dernière fois la silhouette de sa mère tachant de cacher ses larmes, avant que son père prononce cette parole qui la plongea dans un profond sommeil. « Oubliettes. »

« April ! » Lorsqu'elle entendit son prénom, elle ne put pas s'empêcher de sourire. La jeune fille avait alors quinze ans. Alors qu'elle était allongée sur son lit, un livre à la main, elle le positionna devant son visage afin que son frère ne voit pas la mine coupable qui lui était teinte sur son visage. Ce dernier entra quelques secondes après, les sourcils fronçaient. « Oui ? » fit-elle d'une voix douce mais, qui sonnait faux. « Ton sale chat à encore pisser sur mon lit. » Son sourire s'élargit encore plus lorsqu'elle vit son visage en prononçant ses paroles, elle ne put donc pas retenir des éclats de rire et se leva de son lit pour sortir de sa chambre en compagnie de son frère. « C'est pour marquer son territoire, tu n'as jamais lu ça dans les livres ? » fit-elle, en tentant de prendre un air sérieux, mais ses rire la trahissait. « Je m'en fou de ce qu'on dit dans les livres, putain ! Tout ce que je sais c'est qu'il s'est bien lâchait sur mon lit et que ça pue à mort dans ma chambre maintenant ! » April était prise d'un fou rire, sous les yeux menaçant de son frère qui lui n'avait pas du tout l'air amusé. En même temps, ce n'était pas la première fois que le chat de la jeune fille lui faisait des misères, à croire qu'il ne l'appréciait pas et qu'il le montrait d'une façon peu commune. « Roh, ça va ! Tu n'as cas changer tes draps. Et la prochaine fois ferme la porte de ta chambre, il ne rentrera pas comme ça. » C'était toujours comme cela entre eux, toujours en train de se prendre la tête pour un rien, mais au fond, elle l'aimait bien, même beaucoup. Son grand-frère, celui qui veille sur elle, même si quelques fois il arrive que tous les deux se disputent. Mais après tout, cela a toujours été comme cela dans une relation entre frère et soeur, rien de bien étonnant. « Ce chat me déteste, il veut ma peau. » dit-il d'un ton catégorique et pointant l'animal du doigt qui était installé sur son lit, droit et fière. « Mais noooon, c'est toi qui lui veut du mal pas le contraire. Il sent tes ondes négatives envers lui, c'est pour cela qu'il réagit de la sorte. » fit April, prenant l'air d'une experte dans la matière. « Parce que quand tu me fais chier je vais pisser sur ton lit, moi peut-être ? » répondit-il du tac au tac. April s'avança vers le lit afin de prendre son chat dans ses bras. Elle lui caressa la tête quelques secondes avant de murmurer un « Gentil chat. » et de passer devant son frère en sortant de la pièce et de lui adresser un « Démerdes toi, ça pue ici. », un sourire hypocrite aux lèvres, tandis qu'elle s'éloignait de nouveau vers sa chambre. « Saloperie de chat. » Murmurra-t-il, tandis que le jeune homme entrait dans sa chambre. « Ondes négatives ! » cria April à l'autre bout du couloir avant de claquer la porte de sa chambre.

Cette même année, beaucoup de choses c'était passé. Du moins, le souvenir le plus important qu'elle en gardait était cette affaire dont tous les médias n'avaient cessé de parler durant plusieurs mois. Personnellement, elle n'en croyait pas un mot. Ou de moins, elle ne voulait pas. Mais toutes ces rumeurs étaient fondées sur quoi ? De simple dossiers retrouvait par un homme. Elle ne savait pas quoi en penser et était sceptique à ce sujet. Des sorciers. Les gens d'aujourd'hui étaient devenues si naïf d'après elle. Comment pouvait-il croire à une chose pareille ? Cela lui paraissait insensé. Tout cela à cause de trois bouts de papiers retrouvaient elle ne savait où ! Seulement, plus le temps passait, plus elle avait l'impression que ce qui lui semblait être une mauvaise blague devenait de plus en plus possible. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Devenait-elle simplement folle ? Seul le bon dieu pouvait le savoir.

Assise sur le canapé du salon, son regard se dirigeait vers la télévision allumée. Un programme y était diffusé, seulement elle n'y prêtait pas grande intention. Il faut dire que cela ne l'avait jamais attiré de passer des heures devant un écran, non, jamais. Elle préférait plutôt garder ce précieux temps pour lire, ou encore sortir de chez elle. A côté d'elle se trouvait son frère, Morgan. Bien souvent elle s'était moquée de lui avec son prénom qui, en France pouvait être aussi un prénom pour une fille. Elle avait lu ça dans l'un de ses livres et depuis son temps elle le lui sortait dès qu'il commençait à lui taper sur le système. Sentant le regard de ce dernier se poser sur elle, April ne fut pas surprise lorsqu'il pris la parole. « Tu en penses quoi toi, de cette histoire Ap' ? » lui demanda-t-il. C'était la première fois qu'il lui demandait bien l'avis sur quelque chose. Habituellement elle se fichait bien de ce qu'elle pouvait en penser et préférait en faire qu'à sa tête. Tout en attendant sa réponse, il agita le journal qu'il tenait entre les mains, lui indiquant qu'il parlait de cette affaire de sorcellerie. « Tu y crois toi ? » lui demanda-t-elle. Alors que ce dernier devait sûrement se poser la question, une boule de poil bien connu de toute la famille maintenant. « Moi je te dis que c'est n'importe quoi. » continua-t-elle. « Je sais pas... ils ont quand même des preuves et tout. » underco.

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