Il y'a deux mois -Adam j'ai à te parler à propos d'une chose importante qui définira ton futur, viens dont par ici mon garçon, nous devions discuter, levant les yeux au plafond, le jeune homme se leva en un seul bond du fauteuil qu'il avait squatté durant les deux dernières semaines se demandant ce que voulait encore cette vielle pie. En effet, sa mère lui envoya un hibou il y'a de cela quelque temps lui écrivant qu'il était grand temps qu'il en finisse avec cette vie sans intérêts qu'il menait et qu'il vienne la voir à sa maison pour qu'ils puissent discuter de quelques points cruciaux de son avenir. C'est comme ça qu'elle lui annonça qu'elle voulait qu'il rejoigne les Black Hood. Adam refusa tout d'abord car il n'avait rien à faire avec ses êtres sans coeurs et sans répits, mais après avoir subit le chantage de sa mère qui mettait en danger son héritage, il finit par accepter. Aujourd'hui il croisait les doigts pour que cette sois-disons chose, ne soit pas encore pire que la dernière. Oui mère ? Discuter ? Oh mais avec vous, pas la peine de discuter, vous réussissez toujours à arriver à vos fins. Je vous écoute. Il se tenait maintenant debout derrière sa génitrice qui était assise sur une chaise devant la cheminée. Sa chevelure blonde, presque blanche, luisait à la lueur du feu qui crépitait. Elle détourna légèrement sa tête. Tu vas te marier avec Elizabeth, dans deux mois. Les fiançailles sont déjà prêtes. Je tenait à te prévenir. L'expression sur le visage du jeune homme changea brusquement. Trop c'était trop. Elle ne pouvait pas lui faire ça, pas à lui. Et encore moi avec sa Lyzbeth, sa meilleure amie, il refusait catégoriquement de se fiancer avec elle. C'était inimaginable, ça détruirait une amitié qui durait depuis une vingtaine d'années. Et comment ça les fiançailles sont déjà prêtes. On prépare des fiançailles sans même avoir pris l'avis du fiancé ? C'est le monde à l'envers ou quoi. Dans un excès de rage, les pensées se bousculant dans sa tête. Adam vint se mettre devant sa mère. Tu tenais à me prévenir ? Tu tenais à me prévenir ? Oh quelle joie, elle m'a prévenue! Et tu comptais me le dire quand avant que l'idée de me prévenir ne te passe par la tête, le jour du mariage peut-être hein ? Et puis qui ça Elizabeth ? Dis moi que ce n'est pas Lyzbeth, ma meilleure amie de toujours ? Et les fiançailles sont déjà prêtes ? Ça veut dire que tu complotes depuis des mois je parie ?! Oh oui mais ça, tu n'as pas pris la peine de me le dire bien sûr, tu savais que c'était ou dire oui, ou dire adieu à ce que m'a laissé papa avant de mourir c'est ça ? Je te déteste. La vielle femme ne perdait quant à elle pas son sang froid. Dans un posture posé, les yeux toujours rivés sur le feu, elle lui répondit doucement. Oui, je veux dire Elizabeth. Et je te prie de me parler sur un autre ton, je te rappelle que je suis ta mère. Et non je suis sûr que tu ne me détestes pas et puis de toute façon, ce n'est pas comme ci tu avais le choix.

Aujourd'hui - Adam bondit sur le lit et s'allongea à côté de sa blonde. Il avait l'air désespéré. Adieu sa vie de jeunesse. Mais bon ce n'était que Lyzbeth, même si c'était incroyablement dur de se faire à l'idée qu'il était son fiancé et dans quelques mois, son mari. C'était de la folie, un mauvais rêve qui ne voulait pas prendre fin. Juste pour qu'on soit d'accord Lyz', je vais pas te faire l'amour, j'aurais trop l'impression de le faire à ma soeur, même si j'en ai pas. La dites, Lyz', éclata de rire, pris un oreiller et le lui écrasa sur la tête. Elle paraissait à la fois dégoûtée mais enjouée. Oh mais je t'en prie, tais-toi, tu vois pas qu'on est dans la même situation. C'est vrai qu'il ne l'avait toujours pas pris sous cet angle. Sous le point de vue de sa meilleure amie. Jusqu'à aujourd'hui, il ne pensait plus qu'à lui et à sa liberté. Mais maintenant qu'elle avait parlé, il comprenait qu'il n'était pas le seul à y perdre. Cette alliance c'était vraiment de la merde. La pire idée que leurs parents ont eue, en dehors de les obliger à rejoindre les Black Hood. Je sais, je sais. Je suis désolé ma Lyz, allez viens par là.