| Le vingt-neuf Février Deux-mille huit. PARIS. the french are glad to die for love. en cours de rédaction Le douze Mars Deux-mille dix. PARIS. the french are glad to die for love. Embrasse-moi. Soupir. Il luttait tant mal que bien de cacher sa peine. Cette peine envahissante qu'il s'infligeait tout seul. Il n'avait jamais cru qu'il pouvait tomber si bas. Que lui le bourreau des coeurs, qui faisait tourner la tête de toutes les filles autour de lui, serait confronté à une telle situation. Karma. Quel pétasse. Malgré tout, fier à sa réputation, il ne dévoilait ni trop, ni trop peu. Mais cette technique ne marchait décidément pas avec toutes les filles, comme il avait toute sa vie, cru. Tu me donnes des ordres maintenant ? La belle blonde, assise sur le lit devant lui, à quelque centimètres de sa bouche, jouait avec ses doigts sur la couverture. Ce qu'elle était belle. Et pourtant, il en avait eut de belles filles dans sont lit, des tonnes même, mais pas comme elle, aucune d'entre elles ne lui ressemblait à elle. Aucune d'entre elles, n'allumait ce feu en lui à chaque fois que son prénom se posait sur ses oreilles, à chaque fois que son sourire provenait à ses yeux. Aucune d'entre elles, ne pouvait le rendre heureux rien qu'en parlant, rien qu'en bougeant, ou plus, rien qu'en restant assise à ne rien faire. Mais aucune d'entre elles, ne le faisait souffrir comme elle le faisait souffrir. Il avait mal à chaque fois qu'elle lui disait qu'elle ne l'aimerai jamais et que de toute façon lui non plus l'aimera jamais. Mais ce qu'elle n'arrivait pas à comprendre, c'est que lui, l'aimera toujours, même s'il ne l'avouera jamais. Non. Il se leva de devant elle, pour se mettre un peu plus loin, près de l'encadrement de la porte. Il lui tourna le dos. Il savait que si il restait trop près d'elle, elle apercevrai sûrement ses yeux embués de larmes. Non, Constance tu ne comprends pas. Je .. Je ne te donne pas d'ordres, c'est juste que ... La française éclata de rire. Un rire qui lui transperça autant les oreilles que le coeur. Un rire qui le fracassa. Il était brisé par sa moquerie caché sans savoir pourquoi. Je ne savais pas que tu pouvais perdre tes mots Adam. Elle ria de plus belle. Elle se leva et s'avança vers lui. Il s'empressa d'essuyer ses larmes, lui donnant toujours le dos. Elle lui prit sa main, elle l'obligea à se retourner pour lui faire face. Elle lui prit son visage entre ses deux mains et s'approcha de lui jusqu'à en effleurer ses lèvres. Qu'est ce que je ne comprends dont pas Adam ? Expliques moi. Tu m'as bien ramener ici pour me dire quelque chose non ? Parce que si ce n'est pas le cas, la seule autre alternative est celle que tu veux me mettre dans ton lit en usant de tes ruses, comme l'année dernière à Paris, tu te rappelles ? Mais comme je doute que tu te rabaisses si bas pour une fille, il ne me reste plus qu'à croire que c'est pour me parler. Elle décolla son regard du sien et fit le tour de la pièce avec ces yeux. Il lui avait donné rendez vous dans un motel piteux en dehors de la ville. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait choisis cette endroit si triste et malheureux où tout étais triste est malheureux, les gens, la réceptionniste, les rideaux, le lit et en ce jour de pluie même le ciel était triste et malheureux. Lui non plus ne savait pas, mais il croyait en tout profond de lui, qu'un endroit qui ressemblerai à son état d'âme était parfait pour qu'il avoue son amour pour cette fille qui avait tant malmené son coeur. En réalité, la seule qui avait réussi à l'atteindre, toute les autres n'avaient fait que s'écraser sur une carcasse de pierre. Elle retourna son regard pour le replonger dans ses yeux. Et puis on est ami non ? On peux tout se dire.. Bim, ça a fait comme un gros coup de poing dans la gueule. Ça y'est, elle l'a dit, le mot tabou. Ami. Il avait appris de ses années d'expérience avec les filles que si une meuf vous dis que vous êtes son ami, c'est que c'est grillé. Elle ne vous a donc jamais imaginé comme potentiel amour et donc vous avez soixante-dix pour cent de malchance qu'elle vous rejette une fois vos sentiments déclaré. Mais lui, ce genre de truc ça ne lui a jamais arrivé. Il n'a jamais dit "je t'aime", encore moins éprouver des sentiments pour quelconque fille, avant sa rencontre avec sa petite française. Mais maintenant qu'il était sûr d'être complètement à côté de la plaque avec elle, il décida de mettre ses sentiments dans un placard et il sortit son grand jeu, celui qu'il avait sortit à tant de fille avant elle, le jeu de l’honnêteté, sauf que cette fois, ça sera de l'honnêteté mensongère. Tu sais quoi, tu as raison Constance. Je suis tombé bien bas sur ce coup ci, mais si c'est pour toi ma belle. Ça sera avec plaisir. Il la pris dans ses bras violemment et l'embrassa fougueusement, il l’entraîna sur le lit et lui murmura à l'oreille. Et puis comme tu dit si bien, on est ami non ? On peut tout se dire.
Le Onze Juin Deux-mille Douze. BRISTOL. Tout ce que je voulais, c’était l’atteindre, voir briller des putains de larmes dans ses yeux, qu’elle crie, qu’elle hurle, qu’elle fasse une crise. Elle s’est levée posément, s’est mise à me caresser les cheveux et m’a démontré par a + b l’être minable que je suis... Et je l’ai laissée. Constance ? Qu'est ce que tu fais ici ? Je veux dire ... comment tu m'as retrouvé ? Ça fait tellement longtemps ... Plus de deux ans. Ça devient notre habitude faudrait dire.. Je .. Adam n'était jamais confus devant personne, il ne balbutiait jamais ses paroles devant les filles sauf quand il s'agissait de sa Constance. La blonde, debout devant la porte de la maison de ce dernier, l'embrassa fougueusement comme s'il s'était vu la veille, alors que le dernière rencontre remontait à il y'a deux ans, un fameux vingt-neuf Février deux-mille dix à Paris. Après avoir passer une nuit folle, la jeune femme était partie au petit matin comme une voleuse sans laisser de trace d'elle. Aujourd'hui elle était de retour sur le perron de celui qui l'avait tant aimé et qu'elle avait tant fait souffrir. Il l'arrêta brusquement. Mais n'y prêtant pas attention, elle continua en quoi elle était si douée et l'entraîna en haut dans la chambre du beau brun, comme si c'était sa maison à elle. Ils reprirent les faits de cette fameuse nuit du vingt-neuf février et une fois fini, Constance prit enfin la parole. Je t'ai manqué ? Bien sûr qu'elle lui avait manqué, bien sûr. Il n'aimerait jamais qu'elle et elle lui manquait à chaque fois qu'elle s'éloignait de lui. Il avait l'impression de la connaître mieux qu'il ne se connaissait lui-même, mais elle ne pouvait pas disparaître et réapparaître dans sa vie comme elle le faisait, ce n'était pas juste, ni pour lui, ni pour elle, ce n'était pas juste pour eux. Et puis elle, elle était belle, sans plus ni moins, et lui ça le faisait souffrir, alors il s'est dit, tiens à son tour de souffrir. Il était fiancé avec sa meilleure amie qu'il n'aimait pas, c'était une obligation familiale, comme son entrée chez les Black Hood d'ailleurs, des obligations familiales, rien de plus rien de moins. Mais il ressentait cette folle envie de lui faire mal, juste pour qu'elle ressente ne serait-ce qu'une fois ce que lui ressent quand il la voit dans les bras des autres. Juste pour qu'elle souffre ne serait-ce qu'un tout petit peu, comme ça il saurait que malgré tout ses dires, elle l'aime. Je me suis fiancé. Son visage était de marbre. Aucune expression. Rien. Après quelques minutes de silence, elle se leva, un sourire rayonnant illuminait son visage. Tu m'enverras un carton d'invitation hein ? Je suis tellement heureuse pour toi. Et puis tu sais on est ami, t'aurais pu me le dire avant tu crois pas ? Et dis, je peux être ta demoiselle d'honneur ? Ça va être génial je le sens. Je pense prendre une robe assez sobre, pas blanche, pour pas qu'on me confonde avec la mariée, mais dans les tons beige qu'est ce que t'en dis. Et puis, tu devras me la présenter je suis sûr que c'est une personne formidable et ... Ses paroles se noyèrent dans le cerveau d'Adam. Il ne l'écoutait plus. C'est incroyable ce qu'elle peut être bonne actrice. Comment peut-elle lui faire ça ? Lui qui croyait qu'elle fonderait en larmes et se jetterait dans ses bras le suppliant de ne pas se marier. Adieu le beau scénario. Il soupira. Constance, arrêtes, arrêtes, tais-toi. Souriant toujours, elle se pencha sur ses lèvres comme pour l'embrasser, lui plein d'espoir tendit ses lèvres à son tour, mais elle le prit au dépourvu et détourna sa tête pour lui chuchoter à l'oreille. Combien de fois t'ai je dit de ne pas me donner d'ordres ? Elle se leva posément et se rendit sur le perron de la porte d'entrée. Adam a ses talons. Elle se retourna une dernière fois vers lui, toujours souriante. Je m'installe ville. A bientôt je suppose. |