5 minutes, puis 10, puis 15. je faisais tourner ma baguette entre mes doigts. Je faisais tout pour ne pas me mettre à lancer des sorts partout. J'en avais marre, plus que marre d'attendre. Non mais pour qui ils me prenaient. Je me suis lever, ignorant le regard noir que me lançait mère; prêt à partir, quand enfin, un elfe de maison arriva. « Mademoiselle arrive » Et il s'est volatilisé. Elle avait intérêt à avoir une bonne raison pour me faire attendre ainsi. Et je ne fus pas déçu. Un ange descendait des escaliers, tout le monde s'est tu. Elle est arrivée, je lui ai offert mon bras, et ensemble, nous nous sommes dirigés vers le milieu de la salle de réception. Un sortilège nous lia alors, scellant ainsi nos fiançailles. Tout le monde applaudit. Je souriais avec fierté. Et le soir même, je la prenais, contre son gré certes, mais qui était-elle pour m'en empêcher? Rien si ce n'est ma fiancée, mon tout nouveau jouet.


« JE T'AVAIS DIT DE TE TAIRE! » Un sortilège fusa à nouveau. Cette idiote venait encore d'ouvrir la bouche alors que je lui avais interdit de parler. Elle venait de me ridiculiser devant mes amis, cette conne. « Quand je t'ordonne quelque chose, tu m'écoutes, est-ce clair?! » Elle ravale un sanglot, ce qui m'énerve encore plus. Je lui lançais un nouveau sort. Elle ne crie même pas. « Tu ne sers vraiment à rien. » Et je m'en vais après un dernier regard de dégoût, laissant les elfes de maison le soin de s'occuper d'elle. Nous ne vivions pas encore ensemble. Non, ce serait inconcevable, mais elle avait presque emménagé chez moi, sous l'ordre de ses parents. Il lui arrivait bien souvent de rentrer, enfin, quand elle le pouvait.



Elle était là, vêtue d'une simple nuisette. Mes yeux descendirent lentement, caressant son corps du regard. Finalement, elle n'était pas si mal. « J'ai vraiment passé une mauvaise journée, ma chérie... Viens donc distraire ton cher et tendre » Elle s'approcha de moi, un peu trop lentement à mon goût, alors je l'attirais à l'aide d'un sort, arracha son vêtement et la jeta sur le lit. Sans ménagement, je me retrouvais sur elle. Et c'est là que je vis les bleus. Doucement, je passais mes doigts sur son ecchymose avant d'appuyer fortement dessus. Elle gémit de douleur.Je souri de satisfaction même si au fond de moi, une petite douleur me pinça au coeur; sentiment que je mis de côté tandis que je la prenais. Et elle se laissait faire comme toujours, me donnant du plaisir quand je le lui demandais. Elle n'est rien d'autre qu'une poupée entre mes mains. Voilà le vrai rôle d'une future femme: écouter son mari et lui faire plaisir