♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17]
deadly disaster - this is war
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Khalysta M. Malefoy
ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 30/04/2012
ϟ MISSIVES ENVOYÉES : 321
ϟ POINTS : 54
ϟ DC : Nope
ϟ EMPLOI : Conseillère du directeur de la Justice Magique
Age : 32
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Sujet: ♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17] Ven 11 Mai - 18:35
So, take this night Wrap it around me like a sheet I know I'm not forgiven, But I need a place to sleep
« 23h ... Maintenant lâche moi Savinsky ... »
S'adressant au jeune homme qui se tenait à ses côtés et qui la regardait avec insistance, l'assistante du ministre de la justice magique agita sa main en l'air, lui intimant de se retirer. Cela faisait maintenant plusieurs heures que Miss Malefoy avait pris part aux festivités réunissant quelques-uns de ses jeunes collègues du ministère de la magie dans une luxueuse demeure en périphérie de Londres. La fête battait son plein, les verres et bouteilles s'entassaient tandis que les nouvelles recrues festoyaient joyeusement en criant à tout va, levant leur bras au bout duquel reposaient leurs baguettes desquelles jaillissaient des étincelles de couleurs variées que Khalysta observait du coin de l'oeil. Sirotant le contenu de son cinquième verre alors qu'elle était adossée au balcon, elle avait hâte que la fête se termine ou que cet homme de deux ans son aîné ne lui lâche la grappe. Vladimir était un poil trop collant et légèrement alcoolisé. Déjà qu'en temps normal il était un peu lourd mais là, il battait tous les records. Malgré ses assauts répétés et désespérés de l'homme, la grande blonde ne se laissait pas charmer et attendait patiemment que l'alcool fasse de l'effet pour se joindre aux autres. Fêtarde ? Elle ? Il lui arrivait de l'être mais au bout de dix verres en général et elle était encore loin d'atteindre ce quota.
Vidant son verre d'une traite, elle sentit que quelque chose se passait enfin en elle et esquissa un sourire que Vladimir pris pour lui. « Allez Khal', viens on va danser le rock ! » Avançant d'un pas, les yeux rivés vers les danseurs, elle ignorait Savinsky qui lui tournait autour et qui l'attrapait par le bras pour la faire danser. Afin qu'il finisse par abdiquer, elle l'accompagna quelques instants, fit quelques pas de danse avec lui tout en observant par dessus son épaule et finit par le perdre alors qu'il faisait le zouave en lui tournant le dos. Mission accomplie ! Se félicitant intérieurement, la jeune femme défit ses longs cheveux blonds attachés en un chignon soigné et se mêla à la foule de personnes, profitant enfin de sa soirée. La grande tige d'ordinaire si austère prenait enfin un peu de bon temps et se décoinçait un peu, s'attirant les regards étonnés et ravis des jeunes gens auxquels elle s'en prenait quotidiennement. Il lui arriva même de danser avec son pire ennemi : Lance avec lequel elle se lança dans une rumba déchainée grâce à laquelle ils enflammèrent la piste de danse, faisant s'écarter tous les autres danseurs se trouvant autour d'eux. « Deux secondes Lance, j'ai soif. Bouge pas je reviens tout (hic) de suite ! » La furie lui tourna le dos et s'avança vers le balcon et plus précisément vers la table sur laquelle reposaient toute sorte d'alcools qui lui tendaient les bras. Rayonnante, elle s'enfila un demi-litre de Whisky pur feu et retourna en criant dans la foule.
Virevoltant dans tous les sens, entraînée par Lance, elle songea alors qu'elle n'avait pas dansé de la sorte depuis des lustres mais qu'il faudrait bientôt qu'elle rentre ... Cela faisait déjà trois jours qu'elle n'avait pas vu Hunter. « Et merde ... » Elle se figea au milieu de la piste et se rua vers l'immense chambre d'ami occupée par plusieurs couples s'étant formés dans la soirée afin d'y récupérer sa veste. Lorgnant l'horloge du couloir du coin de l'oeil, elle vit qu'il était bientôt l'heure de son rendez-vous avec le jeune Black et pressa le pas pour retourner sur le balcon, subtiliser une bouteille de Whisky pur feu et transplaner immédiatement à destination de son studio, sans dire au revoir à Lance qu'elle avait laissé pantois entre les danseurs.
L'atterrissage fut plus rude que prévu même si elle s'étala instantanément dans le sofa en explosant de rire. Lorsque l'alcool se diluait dans son sang, elle ne pouvait expliquer plus aucune crise de fou rire et même un rideau de douche l'aurait fait marrer. Ce comportement contrastait avec l'attitude qu'elle empruntait chaque jour de l'année mais cela ne lui faisait pas de mal d'agir ainsi aussi. Relevant la tête des oreillers du sofa, elle se glissa en zigzagant légèrement vers la cuisine et plus précisément vers le frigo dans lequel elle déposa la bouteille de Whisky et duquel elle sortit une bouteille de cognac. Sortant deux verres et les remplissant à ras-bord, elle en prit un et se dirigea ensuite vers l'immense salle de bain pour se rafraichir le visage. Soupirant un instant, elle avala une gorgée de son verre et s'observa dans le miroir. Il lui semblait que son reflet bougeait alors qu'elle avait l'impression d'être immobile. Ses yeux gris la fixaient, une bretelle de sa longue robe noire volontairement déchirée le long de sa jambe droite laissant apparaitre sa peau glissait le long de son épaule. Elle déchaussa ses escarpins sans se baisser et il lui sembla alors entendre un bruit suspect dans le salon ... Elle avait déjà oublié qu'Hunter devait venir et s'approchait discrètement de la silhouette qui venait d'entrer chez elle, se glissant dans son dos, perdant l'équilibre au passage et s'étalant sur le corps de l'homme qui tomba à son tour à terre.
« Salut toi ! »
Ses yeux croisèrent ceux de Hunter alors qu'elle affichait un grand sourire, contente de le voir. La tête lui tourna alors qu'elle essayait de se redresser, manquant de se prendre les pieds dans la traine de sa longue robe et elle invita le jeune Black à aller se servir un verre le temps qu'elle se redresse. Ils avaient l'habitude de se retrouver chez elle assez fréquemment. Khalysta était heureuse de l'accueillir puisqu'elle passait une excellente nuit à chaque fois et trépignait d'impatience de le voir se coller contre elle.
K. Hunter-Luann Black
HUNTER ∆ lost in the dark.
ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 28/02/2012
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Sujet: Re: ♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17] Mer 16 Mai - 21:09
come, break me down.
HUNTER & KHALYSTA.
__ flash back on. __
T es opales d’onyx se déposent sur les pavés sombres et humides qui glissent sous tes pieds ; à chacun de tes pas, tes chaussures chuintent désagréablement contre le bitume et tu as le sentiment que les sons de ton avancée se percutent contre les parois briquées des vieilles bâtisses et murmurent sur ton passage – tu te sens comme suivi, observé, scruté. L’air lourd t’oppresse les poumons, tu te sens imploser ; cage de verre qui enserre ton corps en son étau. Ton souffle se fait rauque, heurté contre ta gorge brûlante et chaque souffle t’incendie les lèvres, laissant s’échapper de ton être une volute de brume qui semble se figer dans l’espace, tel le temps qui s’écoule à une lenteur incommensurable. Tes muscles te paraissent tendus, incroyablement tirés à t’en déchirer la chair ; tu retiens pourtant tes plaintes, pinçant tes lèvres blêmes pour n’en laisser sortir rien d’autre en dehors que l’air que tu inspires, continuant d’avancer dans l’obscurité abyssale – tu n’as aucunement idée de l’endroit où tu te rends. Ton esprit est embrumé, tes idées emmêlées, entrelacées les unes aux autres, formant un trouble confus qui brouille ta vue, attaque tes sens. Tu marches sans but, sans voies, alignant tes pas dérapant contre le trottoir – plusieurs fois, tu manques d’être déséquilibré par ton avancée à l’aveuglette et te rattrapes, mains contre les murs, de justesse. A travers les dédales de ruelles sinueuses, seul le silence semble te répondre. Vidées, abandonnées, désertées, les impasses te semblent soudainement bien moins accueillantes lorsque l’astre lunaire ne daigne point faire jouer ses rayons argentés pour éclairer ton chemin, préférant sans doute rester camouflé derrière l’épaisse barrière nuageuse qui bloque ses apparitions. Tu souffles malgré toi – faible manœuvre pour évacuer cette angoisse sourde qui gonfle en ton sein et que, à ton grand damn, tu ne parviens point à contrôler. Tu suffoques, t’étouffes, perds ton sang-froid ; ton pas s’accélère, malgré tes difficultés à inspirer normalement ; ton palpitant s’emballe furieusement, cognant avec rage contre ta poitrine douloureuse qui manque d’éclater, ton sang bouillonne dans tes veines, te calcine la peau, bat violemment contre tes tempes, tes oreilles bourdonnent désagréablement, - tu deviens fou.
Ta marche devient course désespérée dans le labyrinthe abandonné d’âme qui vive – jamais la solitude, l’absence, ne t’ont paru si rude à supporter sur tes frêles épaules ; tu ne sais point où crier ta peur inconnue, où quémander secours. Tu es terriblement seul, déboussolé, désorienté ; perdu dans les dédales de ton esprit torturé et malade. Tu sens que quelque chose sonne étrangement, tu t’aperçois de l’étrangeté de ton état – pourquoi diable ton cœur s’agite-t-il de la sorte sans aucune raison apparente, pourquoi ton souffle arrache-t-il à tes poumons une plainte muette à chaque inspiration, pourquoi ressens-tu ce besoin ardent de courir dans la nuit opaque et glaciale comme si ta vie en dépendait ? Comme si tu étais appelé, quelque part, plus loin… Tu t’arrêtes sur la chaussée, réalisant la tournure des évènements – de nouveau, tu sens tes forces t’abandonner, la tête te tourne. Sous tes pieds, le pavé semble danser, menaçant chaque seconde qui se cristallise dans l’air de te faire choir contre le sol. Tu trembles, secoué de violents spasmes qui te font fléchir les genoux – non, tu résistes. Enfin, le silence se rompt et tu cesses de respirer. Un râle déchire la nuit, plainte étouffé que tu n’as pourtant aucun mal à capter contre tes tympans. Tu sais d’ors et déjà ce qu’il adviendra par la suite – tu as compris. Tu revis, encore et encore, inlassablement et fatalement, la même scène ; une seule et unique histoire se répétant à l’infini dans ton esprit, comme un disque enrayé de mauvais goût tournant sur son socle et repassant les mêmes images indéfiniment. Pourtant, tu ne peux t’arrêter – quelque chose de malsain et perfide semble te pousser à reprendre ta route, à longer, à pas de loup, l’étroite ruelle écartée, à t’approcher dans la pénombre de ce qui se révèle être ta hantise.
Son corps frêle et disloqué est là, devant tes prunelles embuées. L’essence écarlate entache ses vêtements déchirés en épars endroit, imbibe sa peau porcelaine que tu chérissais caresser de tes longs doits, dégouline sur le bitume en pure perte. Tu te laisses, comme toutes les autres fois, tomber à genoux à son côté, attrapes sa main encore tiède que tu baises du bout des lèvres tandis que les perles salées débordent de tes pupilles abyssales. Un sanglot que tu ne retiens plus s’échappe de ta gorge – tu lui murmures de te pardonner encore et encore… Il est trop tard Kôl, tu le sais, tu en es conscient.
__ flash back off. __
Tu t’éveilles de nouveau humide de sueur, poitrine haletante sous ton cauchemar encore frais. Lentement, tu tentes de reprendre un rythme cardiaque frôlant la normale – ton palpitant fini par calmer sa course effrénée et tes poumon s’emplissent d’un air qui te revigore. Tu te dresses dans ta couche, jettes un coup d’œil par-dessus ton épaules ; tes opales fatiguées et encore empreinte de ta frustration et de ton désespoir dardent ton radio-réveil qui affiche une heure peu descente – pourtant, tu te lèves avec lenteur, reboutonnes doucement la chemise que tu as négligemment lancé au sol plus tôt, renfiles ton pantalon – un soupir peint de lassitude s’échappe de tes lèvres abîmées. Tu es épuisé par tes nuits sans sommeil, tes nuits hantées de souvenirs morbides et éprouvants où le visage norme de Persée t’apparait. Tu te sens vidé. Seul. Terriblement seul malgré tes escapades, nocturnes la plupart. Cette fois, même ta visite chez Khalysta ne parvient point à raviver la flamme qui brûle d’ordinaire en toi. C’est sans conviction que tes doigts agrippent le bois de ta baguette que tu fourres rapidement dans ta poche et que tu fermes tes paupières cernées de mauve de nouveau, au milieu du désordre de la pièce. Le noir s’installe rapidement, cette désagréable sensation d’être hameçonné derrière le nombril t’envahie, tu te sens aspiré, tournoies sur toi-même et en quelques secondes, tu es planté sur le seuil de son studio. Tu ne te donnes pas la peine de sonner et entres sans annoncer ton arrivée – elle le saura.
Pourtant, un silence théâtral règne chez la jeune femme blonde. Personne n’est là pour t’accueillir et tu hausses un sourcil surpris – t’aurait-elle oublié ? Tu t’avances dans la pièce mais personne n’est là pour t’accueillir ; tu te tâtes à l’appeler, te ravises finalement. Elle ne peut pas avoir oublié ; pas toi. Tu soupires à nouveau. Soudain dans ton dos, une ombre te fait faire volte-face ; trop tard toutefois, la silhouette a déjà fondu sur toi et tu te sens basculer. Le contact au sol te sonne quelques secondes et finalement, la chevelure d’or de la sorcière te chatouillant la joue te ramène sur terre et tu ne peux empêcher ce sourire idiot de venir balafrer ton visage exténué. « Salut toi ! » souffle-t-elle. Vos prunelles se croisent et tu oublies momentanément toute source de tes malheurs. « Bonsoir Khalysta.. » réponds-tu avec aussi peu de décence qu’en a votre posture ; la blonde tente de se dégager, tu l’y aides tandis qu’elle te propose un verre que tu acceptes sans broncher – il te faudra bien plus qu’une coupe pour parvenir à te faire oublier. Une fois debout, tu l’attires à toi pour planter un chaste baiser sur sa joue – histoire de commencer sagement la courte nuit qui vous était réservée. Tu attrapes le verre qu’elle te tend, le portes à tes lèvres et engloutis une longue lampée du liquide qui échauffe à peine ta gorge ; une grimace fend ton minois, déçu. Mais tu te ressaisi en pensant à la soirée que tu passeras contre son sein – tu as bien besoin d’un petit remontant. Alors, d’un geste, tu attrapes sa main si faible entre la tienne et la presses entre tes doigts tièdes, lui intimant qu’il est largement temps de débuter la partie…
Spoiler:
désolé ma fougère, grosse merde ambulante, je ferrai mieux au prochain
Khalysta M. Malefoy
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Sujet: Re: ♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17] Mer 16 Mai - 22:37
So, take this night So take this night and lay me down on the street. I know I'm not forgiven but I hope that I'll be given some peace.
Comme de nombreux soir avant celui-ci, l'inquiétude et la solitude que la jeune femme tentent de compenser hantent son corps, son être alors que la jeune sorcière au corps élancé se contemple dans le miroir. Sa main se perd le long de sa nuque et au même moment, de vieux souvenirs refont surface ... Alors qu'elle sait qu'elle va une fois de plus passer la nuit en compagnie de Kôl Hunter-Luann Black, elle ne peut s'empêcher de repenser à toutes les autres fois ... aussi nombreuses soient-elles ... Et au même instant, sa main effleure du bout des doigts sa peau, faisant naître un vague frisson éphémère allant se perdre le long de sa colonne vertébrale. Son corps se réchauffe, le rouge lui monte aux joues, un léger gloussement suivi d'un hoquet franchit ses lèvres. L'alcool embrume peut-être son esprit et la réalité qui se trouve devant elle mais n'aura aucun effet sur les mirages qui se présenteront devant ses yeux. Le miroir lui renvoie les scènes auxquelles elle songe tandis que sa respiration s'accélère, que ses doigts se perdent le long du tissu qui recouvre sa fine silhouette jusqu'à se perdre dans ses cheveux. Ces derniers sont doux ... presque aussi doux que la peau de Hunter ... un léger sourire se dessine lentement sur ses lèvres alors qu'une étrange lueur nait dans son regard. Un bruit se fait entendre, la scène renvoyée par le miroir s'atténue et Khalysta se retrouve de nouveau face à son propre reflet, stupéfaite de voir ses joues aussi rouges. Son visage se tourne instinctivement vers la porte entrouverte de la salle de bain qui donne sur l'immense chambre à la baie vitrée offrant une magnifique vue sur Big Ben et la Tamise mais ses yeux ne découvrent qu'un paysage branlant, instable et flou vers lequel elle s'avance, hésitante. Son corps ne se dirige même pas vers sa table de nuit où repose sa baguette. Peut-être ne se sent-elle pas menacée ... Peut-être sait-elle, en réalité, d'où provient ou plutôt de qui provient ce bruit ... Ce qui est sur est que son être est naturellement attiré en cette direction ... vers cette personne.
Son rythme cardiaque s'accélère, ses sourcils se froncent, ses yeux se plissent et ses bras se tendent sur ses côtés comme pour équilibre sa marche mal assurée. Khalysta Morphée Malefoy avait beau prétendre qu'elle tenait bien l'alcool et qu'elle avait un équilibre à tout épreuve, son état actuel prouvait bien le contraire. Il suffisait de voir l'incertitude avec laquelle elle avançait le moindre pied en avant, cherchant un bon appui pour balancer son autre jambe qui réitèrerait le même mouvement pour en avoir la preuve. De ce fait, son avancée est lente et la silhouette encore inconnue ne se dessine toujours pas dans l'obscurité ambiante du coquet appartement. Nombreuses étaient les personnes à pouvoir rentrer en ces lieux sacrés mais peu le faisaient à cette heure-ci ... À vrai dire, il n'y avait que quelques personnes avec lesquelles elle entretenait une relation ambigüe ou purement intéressées qui auraient pu entrer à une telle heure mais à présent, alors qu'elle le voyait de dos, elle savait qui il était. Une vague de chaleur monta en elle alors qu'elle s'imaginait le sentir poser ses mains sur son corps, s'emparer d'elle et la serrer contre lui. Hunter était une drogue ... plus que ça, il lui était indispensable. Il lui fallut cependant quelques instants avant d'avancer vers lui en toute discrétion, ses pieds nus effleurant le sol de marbre sans aucun bruit, et se ruer sur son corps qui, au même instant, faisait volte-face. Leurs corps se pressent l'un contre l'autre, la tête du jeune Black heurte le sol, le visage de la blonde esquisse une grimace et porte une main inquiète au crâne du jeune homme avant de lui lancer un grand sourire rassuré lorsque ce dernier semble reprendre ses esprits et lui répondre. « Bonsoir Khalysta.. » Le son de sa voix résonne doucement à ses oreilles, elle se sent toute chose alors que leurs yeux se croisent de nouveau. Ha si elle s'écoutait ... Son visage s'anime enfin bien que recouvert d'un voile de fatigue cernant ses yeux, creusant ses traits, il sourit bêtement et cela fait rire la grande blonde dont les pieds s'empêtrent dans sa robe au même moment où elle essaye de se redresser. Avenant, le jeune homme l'aide et le décors bouge devant ses yeux alors qu'elle se redresse entièrement, relevant le bas de sa robe pour ensuite le laisser retomber négligemment sur le sol. Réajustant la bretelle tombante sur son épaule, elle se dirige d'un pas aérien vers la table massive sur laquelle elle avait déposé le verre prédestiné à Hunter avant qu'il n'arrive. Saisissant la coupe entre ses doigts, elle la lui tends en lui adressant un léger sourire et un regard qui en dit long. Ce dernier, au lieu de saisir le verre, l'agrippe et l'attire vers lui faisant une fois de plus s'accélérer le pouls de la jeune femme qui se voit recevoir un délicat baiser sur la joue, la faisant de nouveau rougir. Lorsqu'elle ne buvait pas, la jeune femme avait tendance à cacher ses réactions derrière un masque imperturbable mais ce soir-là ... la donne avait changée. Agrippée à son épaule, elle l'observe engloutir le verre et songe à la bouteille de Whisky Pur Feu qu'elle a probablement laissée trainer quelque part ... Au diable la bouteille, ils n'en avaient pas besoin pour l'instant et Hunter avait hâte de débuter les hostilités.
Sa main se réchauffa en à peine quelques secondes alors qu'elle observait le profil de son amant. Intriguée, ses yeux se baissèrent jusqu'à découvrir que leurs mains venaient d'entrer en contact. Les doigts de l'homme serrent les siens, leur regard se croisent de nouveau et là, c'en est trop. Khalysta retrouve son air sérieux et entrouvre ses lèvres. Sa deuxième main se pose sur le torse de Hunter et son souffle s'en va caresser l'épaule encore couverte puis le cou, l'oreille pour enfin venir se mêler à celui du jeune Black. Leurs lèvres se frôlent, le désir se fait ressentir alors que son corps se colle de nouveau contre le sien, écrasant sa poitrine, réduisant l'infime distance entre leur bouche qui finissent par s'écraser l'une contre l'autre. Ce premier baiser fougueux n'est certainement pas le dernier. Leurs langues se caressent, s'entremêlent tout comme leurs mains. Au lieu de rester plantés là, Khalysta l'entraîne, sans mettre fin à leur longue embrassade, vers une chaise contre le dossier de laquelle le dos de son partenaire se trouve accolé. S'asseyant sur ses cuisses, elle interrompt le baiser et s'empare de la bouteille de Cognac. Ses yeux se ferment un court instant, la pression exercée par ses jambes enserrant le jeune homme mais aussi le dossier de la chaise s'amenuise, le goulot vient vite remplacer les lèvres de Kôl en se posant sur les siennes tandis qu'elle avale une longue gorgée du précieux et rafraîchissant liquide qui coule le long de sa gorge mais aussi le long de son menton. Il fallait qu'elle calme ses ardeurs et fasse durer le plaisir. Montrer son impatience n'était pas dans ses habitudes mais si elle continuait à faire croitre son taux d'alcoolémie, bientôt plus rien ne la surprendrai.
Arquant un sourcil, observant le contenu de la bouteille encore bien pleine, elle ne prit même pas le temps de s'essuyer le menton et la lui fourra entre les mains pour ensuite lui adresser un sourire enjôleur. Une de ses mains s'aventure alors son t-shirt, retrouvant ce contact si familier avec sa peau. Ses yeux brillent un instant, sa langue caresse ses lèvres et va se perdre à la base du cou de l'homme. Elle n'a qu'une seule envie ... Sentir son corps nu contre le sien ... retrouver la chaleur de sa peau et l'intensité du moment intime qu'ils allaient échanger ... le sentir en elle comme jamais pour se perdre dans un plaisir sans fin lui faisant oublier tout le reste. Entre ce qu'elle désire et ce qu'elle s'efforce de faire se trouve une hésitation ... Devait-elle le soumettre tout de suite à sa pressante envie ou faire durer et continuer à languir ? Dans les deux cas, elle trouverait son bonheur ... Après tout, ne pouvait-il pas patienter ? En réponse à sa question, la jeune femme retira sa main caressant le torse du jeune homme et lui enleva en quelques instants le vêtement qui recouvrait cette partie de son corps contre laquelle elle aimait tant poser sa tête pour dormir. Le parfum qui émane de cet homme la rend dingue si bien que son souffle saccadé vient vite retrouver le sien pour de nouveau s'y mêler. Ses deux mains se perdent le long de son torse, descendent le long de ses abdos, s'attardent sur ses côtes. Elle se cambre parfois mais tente de garder le cap ...
Spoiler:
Pas de soucis petit Colibri, je fais pas mieux donc je ne vais pas te blâmer =p
K. Hunter-Luann Black
HUNTER ∆ lost in the dark.
ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 28/02/2012
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ϟ POINTS : 27
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Sujet: Re: ♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17] Dim 20 Mai - 12:42
come, break me down.
HUNTER & KHALYSTA.
Elle a le don de faire tourner ton coeur froid et distant depuis bien trop longtemps. Lorsque son sourire balafre son visage angélique, tu n’es point capable de faire autre chose que de lui rendre avec tout la sincérité que tu es apte à exprimer. Votre relation est simple, facile. Si facile. Vos corps s’expriment, brûlants et haletants, indépendamment des mots qui paraissent alors si futiles à vos bouches plaquées l’un contre l’autre – le temps s’envole, vif dans l’espace, cependant que vos souffles courts se mélangent, vos odeurs se mêlent, vos gestes s’emboîtent, comme si vous aviez été créés pour vous réunir l’un dans l’autre. Il n’en est rien d’autre. Rien de complexe, de plus dur – lorsque tu te trouves en sa présence, que vos doigts se croisent, tandis qu’une moue avide de l’autre se plaque tel un masque sur vos figures, tes mœurs en sont apaisés. Le souvenir de Persée s’efface à tes yeux et sa voix s’éteint dans ta tête, ne parvenant plus à toi que comme un murmure inaudible. Quelques heures durant, le temps de vos folles escapades, tu n’es plus esclave à tes remords et à tes peines, tu t’extirpes de ta cage aux barreaux de verre, abandonne ton mutisme, celui-là même qui a fait de toi une ombre, pâle fantôme d’un passé oublié – tu redeviens simplement un homme. L’homme que tu étais il y a bien longtemps, Hunter.
Son apparition te semble être celle d’un ange – aussitôt, le poids qui affaisse tes épaules courbées semble s’être envolé et ton palpitant entame sa folle course dans ta poitrine, cognant violemment en ton sein. Elle se jette sur toi, ton sang ne fait qu’un tour ; vous finissez sur le sol alors qu’aucun mot n’ait eu le temps de franchir la barrière de ta bouche et ton souffle se bloque un instant dans ta poitrine sous la force du coup – pourtant, ton sourire ne s’en élargit que plus sur ta figure. Cela sonne comme une libération trop longtemps attendue ; diable, quand était-ce la dernière fois que tu avais sourit franchement ? Une éternité. Ton crâne heurte le sol, mais tu n’es as que faire, tu ne ressens plus la douleur – une moue angoissée barre le visage de la blonde mais tu la dissipes aussitôt en la saluant dans un chuchotement. Tu te dresses alors, l’aidant à se relevant du même coup ; elle tangue sur ses appuis, rajuste sa robe en remontant la bretelle rebelle qui s’est vicieusement glissée le long de son épaule – une bouffée de chaleur te prend et tu t’essayes à respirer calmement, en vain.
Lorsqu’elle se dirige vers la table, de sa démarche aérienne et pourtant tangente, tu t’aperçois qu’elle est ivre. Tes sourcils se haussent et tu ne peux t’empêcher de pincer les lèvres – aurait-elle commencé la fête sans t’attendre. Un soupir amusé frémit contre tes lèvres et tu te saisis de la coupe qu’elle te tend, l’avalant d’une traite. Autant que vous soyez au même degré d’alcoolémie après tout. Alors que le liquide te brûle ardemment l’œsophage, tu te saisis vivement de sa main, tirant sur son bras pour qu’elle vienne se loger contre toi – il était grand temps de commencer à s’amuser quelque peu. Ses joues porcelaines rosissent délicieusement cependant que ses doigts agrippent ton épaules, accrochant le tissu de ses onglets. Son contact, si simple et si empreint de violence à la fois, te fait frémir d’impatience. Tu croises tes doigts dans les siens, la presses contre ton torse alors que ton palpitant s’agite. Son visage s’approche du tien et tu te sens monter en pression – l’effet que te procure votre proximité si soudaine te donne le vertige, ta peau fourmille là où ses mains délicates papillonnent, avides de te toucher encore.
Vos bouches finissent par se plaquer l’une à l’autre, vos corps frissonnant d’un désir indomptable ; souffles mêlés avec rudesse et passion, mains baladeuses contre un corps, ton vertige s’accentue quand l’air vient à te manquer. L’électricité parcourt ton épiderme, court le long de ta colonne vertébrale, fait vibrer tes sens à nouveau réveillés, dilate tes rétines fatiguées – tu te sens revivre à mille à l’heure cependant que Khalista dessine mille et un baisers sur le bout de tes lèvres, d’abord tendrement, puis avec une fougue furieuse qui fait battre ton sang à tes tempes. Elle sait y prendre avec toi, elle sait que tu aimes sa douceur mêlée à ta fureur – pris d’une pulsion rageuse, tu pinces sa lèvre entre tes dents, serres un peu plus des doigts sur son dos, les laisses glisser contre ses hanches, dessinant les courbes harmonieuses de la blonde sulfureuse. Et alors que vous prolongez votre éprouvant baiser, caressant fébrilement vos lèvres du bout de la langue, elle te tire vers elle – tu la suis sans broncher, retenant les râles qui fleurissent dans ta gorge alors que ta satisfaction s’élève doucement. Elle te plaque contre une chaise, ton dos rebondit violemment contre le dossier et tu laisses un grognement échapper à ton emprise toutefois qu’elle se pose sur tes cuisses – tu serres un peu plus sa taille et ses lèvres te quittent à regret ; immédiatement, cette sensation de manque sur ta bouche t’envahie et tu hausses un sourcil peint de frustration.
Tes opales d’onyx, brillant d’un éclair farouche de désir, ne quittent pas la blonde lorsqu’elle se penche un peu, ramenant une bouteille de Cognac devant vous. Ton regard lèche sa peau pendant qu’elle dévisse le goulot, étrangement concentrée, puis qu’elle porte le liquide à hauteur de sa bouche et en avale par grandes lampées – vicieuses, quelques gouttes s’échappent et roulent sur son menton, sur sa gorge gracile ; ce gâchis te tente à s’en damner et tu fais courir ton index sur son épiderme tendue, recueillant sur ta propre peau l’alcool qui lui a échappé avant de le fourrer dans ta bouche pour en aspirer l’acidité avec gourmandise. Quand elle a enfin fini, elle te fourre la bouteille entre les mains tandis que ses doigts s’aventurent sous ton habit – son toucher glacial te fait frissonner lorsque tu bois à ton tour et tu mets rapidement un terme à votre beuverie, estimant que tu as mieux à faire pour occuper la demoiselle qui s’amuse avec ta peau. Sa langue se refait enjôleuse, caressante lorsqu’elle la laisse glisser sur ton cou et que tu la griffes avec envie. Vous vibrez à l’unisson, vos palpitants battant à tout rompre dans vos poitrines difficilement soulevées – enfin, ton sang manque de te faire exploser tant il fait bouillir tes veines rapidement lorsque tu sens ton tee-shirt passer au dessus de ta tête par la simple action de ses doigts agiles.
C’en est trop, tu n’en peux plus – passant tes bras sous ses genoux, tu la fais légèrement pivoter sur toi, faisant en sorte qu’elle enroule ses jambes autour de tes hanches et tu l’attrapes par la taille, te dressant vivement sur tes appuis pour l’emmener dans sa chambre ; tu connais le chemin, habitué à venir partager son lit et à unir vos corps nus et brûlants entre ses draps. Avec délicatesse, tu la laisse glisser sur la couche, posant des genoux de part et d’autre de son pour te retrouver au dessus d’elle sans être allongé entièrement. Tes lèvres papillonnent à divers endroits de sa peau, là où elle se trouve dénudée et que sa robe n’entrave point tes baisers fiévreux. D’un doigté habile, tu fais glisser la fermeture de son vêtement d’une main, fourrageant ses cheveux d’or de l’autre, caressant son visage de porcelaine parfois, la laissant se cambrer sous toi de telle sorte que vos reins se frôlent quand ta bouche se fait plus pressante contre sa gorge, sous son oreille que tu mordilles doucement. Tes doigts libres courent le long de ses bras, partant de sa main pour remonter au creux de son coude, puis sur son épaule d’où tu commence à faire glisser une bretelle de sa robe qui t’agace. Ton corps émet un raté pendant les opérations que tu entreprends – tu sais toutefois que cela ne durera pas et que bientôt, Khalista reviendra à l’attaque pour reprendre le dessus. Un jeu à mille à l’heure qui, comme à chaque fois vous ferra chavirer…
Khalysta M. Malefoy
ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 30/04/2012
ϟ MISSIVES ENVOYÉES : 321
ϟ POINTS : 54
ϟ DC : Nope
ϟ EMPLOI : Conseillère du directeur de la Justice Magique
Age : 32
Localisation : Londres - Westminster
OPEN YOUR MIND Δ DISPONIBLE POUR RP ?: oui Δ RELATIONSHIPS: Δ INVENTAIRE:
Passe ta souris pour tout savoir !
Sujet: Re: ♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17] Dim 27 Mai - 23:55
So, take this night So take this night and lay me down on the street. I know I'm not forgiven but I hope that I'll be given some peace.
Dès l'instant où la blonde alcoolisée croise le regard de cet homme, elle sait que la soirée ne fait que commencer et que tout ce à quoi elle a assisté avant cet instant où elle le croise n'est qu'un prélude plutôt tumultueux la faisant patienter. Se retrouver au beau milieu de la nuit est une habitude et souvent une contrainte. Les soirées se font tentantes, les colocataires pressantes et le besoin de sentir le corps familier de Hunter contre elle indispensable. Sa présence hante parfois ses nuits pendant lesquelles son corps fébrile tremble dans son sommeil, cherche la présence de celui de l'amant d'un soir qu'elle a tant l'habitude de voir et revoir pour leur plus grand plaisir à tout deux. Bien plus qu'un plaisir, il s'agit là d'une réelle délivrance lui permettant d'oublier un instant la femme au coeur de glace qu'elle est le jour et qu'elle a toujours été. Si elle supporte Hunter c'est avant tout parce qu'il parvient à la satisfaire pleinement et qu'il lui sert autant qu'elle ne lui sert. Il est un peu cette drogue douce de laquelle on peine à se séparer mais que l'on retrouve avec délice après avoir passé de longues journées horribles, éprouvantes. Grâce à laquelle on se perd, on se laisse aller puis que l'on abandonne jusqu'au jour prochain où on la retrouve. Alors serrée contre son corps brulant et impatient, ses yeux scrutent les siens alors que ses mains désirent plus que tout retrouver les siennes, ses lèvres s'assèchent alors que son regard se pose sur les siennes et qu'elle se sent obligée de les ré hydrater du bout de la langue jusqu'au moment où elle les embrassera de toute ses forces. Son corps se tend, elle se cambre légèrement entre ses bras et laisse son visage frôler son cou, son nez humer son odeur délicate qui la transporte immédiatement vers des souvenirs d'anciens ébats. Puis vient le moment où elle préfère le laisser planté là, à attendre patiemment qu'elle daigne se mêler à lui, préférant aller chercher de quoi se désaltérer.
Même si le verre se retrouve bien vite vide, elle sait qu'il aura bientôt soif ... très soif et qu'alors le délicat breuvage qu'il négligera dans quelques instants sera alors le bienvenue. En attendant, ils n'accordent que peu d'importance au dialogue préférant se perdre dans la contemplation et le désir de posséder l'autre. Ainsi commence ce petit jeu qu'ils affectionnent tant tous les deux. Les hostilités commencent en un fougueux baiser emprunt de violence et de passion. Les lèvres de la jeune blonde frémissaient de retrouver contact avec celles de son amant, si douces lorsqu'elles se pressaient contre les siennes, aventureuses lorsqu'elles se perdaient sur sa peau ... De nouveau Khalysta ressent cette envie de le posséder, le maîtriser et de se perdre avec lui en cette nuit prometteuse qui ne faisait que débuter. Le jour était encore bien loin et ils n'avaient pas de temps à perdre bien qu'elle aime faire durer le suspens. Cela lui semblait bien plus facile d'attendre, de faire monter cette soif de plaisir qui rongeait les sens de Hunter qui répondait à ses baisers, qui laissaient ses mains parcourir ses courbes frémissantes sur son passage. Ses paupières s'ouvrent alors que ses lèvres se retrouvent prisonnières de ses dents. Le bout de ses doigts lâchent alors son dos pour venir se poser contre son torse, effleurant délicatement sa peau frissonnante, ressentant les battements précipités de son coeur qui s'emballe. Cela devait être à peu près pareil de son côté mais elle ne lui laissa pas le temps de le vérifier et le poussa sur une chaise préalablement tirée pour venir se coller de nouveau contre lui, s'assoir sur ses cuisses, se voulant maître mais aussi pressante. Ses jambes ses serrent alors que sa poitrine vient s'écraser sur son torse. Cette simple pression suffit à lui faire perdre les pédales mais elle tient le coups, se retenant de laisser ses lèvres retrouver immédiatement les siennes. C'était comme si, depuis l'instant où ils avaient stoppés leur fougueux baiser, elle avait perdu son souffle et avait besoin d'embrasser encore et encore ces lèvres se présentant à elle pour retrouver assez d'oxygène. Lui laisse échapper un léger grognement tandis qu'elle se penche en avant, par dessus son épaule, pour saisir cette bouteille de cognac qui lui fait de l'oeil. Son taux d'alcoolémie baissait au fur et à mesure qu'elle se laissait distraire par ses envies et tout ce que lui inspirait à cet instant Hunter. Peu nombreux étaient les hommes à avoir autant d'influence sur son esprit et à faire naître en elle autant de désir mais cet homme, attendant impatiemment que les hostilités ne reprennent, avait ce don. Bien plus qu'une simple aide pour oublier un instant Darcy et ses préoccupations moldues, il était un besoin primaire, nécessaire à sa survie. Jamais une seule semaine ne s'était passée sans qu'ils ne se voient au moins une fois en son cours mais cette fois-ci, Khalysta avait commencé à faire la fête sans lui et avait une longueur d'avance. Bien que le décor ait arrêté de se mouvoir autour d'elle et qu'elle voit à présent distinctement le visage du jeune Black, l'alcool est toujours là et ne fait qu'intensifier cette sensation de chaleur l'oppressant. Le liquide coule le long de sa gorge mais aussi le long de son menton, chose qui semble occuper son amant qui s'en charge du bout des doigts. Une longue gorgée plus tard, elle lui pose entre les mains et retourne à ses occupations. Sa peau l'appelle, ses doigts froids se perdent sur ses cotes puis remontent au niveau de ses épaules alors qu'il engloutit à son tour le contenu de la bouteille. Ses yeux brillent un instant lorsqu'il repose la bouteille et qu'elle ne décide de retrouver son cou du bout de sa langue. En échange, elle récolte de délicates griffures qui la font légèrement se cambrer et ne font qu'intensifier le désir omniprésent dans la pièce. Ce t-shirt est de trop, voilà pourquoi il ne perd pas de temps à quitter le corps de son propriétaire tandis que la peau chaude et dévoilée ne se retrouve de nouveau caressée en long et en large.
Khalysta avait assez joué pour le moment. En tout cas c'est ce qu'Hunter devait penser à l'instant où il fit glisser ses bras sous les genoux de la jeune femme afin de la faire pivoter. Ses intentions sont de suite perçues et la pression qu'elle exerce autour de ses hanches avec ses jambes est suffisante pour qu'il parvienne à la transporter sans aucun problème. Ses mains se croisent à son cou et ses lèvres s'en vont caresser ses oreilles dont le lobe n'attend pas trop longtemps avant de se retrouver mordiller par les dents de la jeune femme de la même façon que lui avait mordillé ses lèvres il y a de cela quelques minutes. Le trajet n'est pas bien long et son dos se retrouve bien vite en contact avec la couverture de son lit qu'elle mit plusieurs secondes à identifier. Jusqu'ici il dirige les opérations mais déjà, la jeune femme ressent le besoin de reprendre le dessus bien qu'elle le laisse faire pour le moment, la surplombant de son corps, faisant glisser la fermeture de la robe emprisonnant son corps brulant n'attendant que le moment où il se retrouverait pressé contre celui de Hunter. Ses lèvres s'entrouvrent laissant échapper un léger soupir d'aise alors qu'il ne parsème sa peau de légers baisers. Ses gestes sont délicats, voire presque trop doux, chose ayant tendance à faire encore plus perdre les pédales à la jeune femme qui ferme les yeux à l'instant où il caresse délicatement son visage, cambrant son corps contre le sien lorsqu'il laisse se perdre ses mains dans ses longs cheveux blonds. Chaud. Il fait bien trop chaud et il ne fait rien pour qu'elle retrouve ses esprits. Ses bras se lèvent et la paume de ses mains caressent sa nuque puis s'en vont effleurer ses omoplates pour ensuite venir griffer ses épaules alors que ses oreilles se retrouvent titillées à leur tour.
À cet instant, son corps était encore plus sensible qu'auparavant. Toutes les caresses exercées contre sa peau réveillaient en elle de nouvelles sensations chatouillant son être et faisant se durcir ses muscles qui se tendaient alors qu'elle levait de nouveau son corps qui frôlait de nouveau celui tant désiré. Sa robe libérait peu à peu ce corps qui ne demandait qu'à s'extirper d'entre ses tissus et la fermeture ouverte dévoilait à présent son dos mais tenait bon comme si elle voulait à tout pris conserver secret le reste du corps de la jeune femme que la robe cachait. Ils étaient deux à lutter contre cette prison de soie et une bretelle glissait le long de son épaule faisant naître sur ses lèvres un léger sourire. Le temps n'était plus à l'attente mais à l'action. Ses jambes s'enroulent autour de celles de Hunter et ses mains s'arrêtent sur ses épaule. Il ne lui faut que quelques instants pour le retourner et se retrouver à califourchon sur lui. Rejetant ses longs cheveux en arrière, passant une main distraite entre les mèches rebelles venant caresser son visage, une de ses mains restent apposée contre le torse du jeune homme exerçant une pression normalement suffisante pour l'immobiliser un court instant. Reprenant son souffle en le toisant du regard, elle le surplombe à son tour et laisse ses lèvres retrouver sa peau. La main pressant son torse caresse à présent à son tour son visage alors que ses yeux se plantent dans les siens.
Tous deux son haletants, désireux de passer aux choses sérieuses et pourtant, Khalysta a cette envie perverse de le faire attendre même si elle désire plus que tout la même chose que lui. Le sentir en elle, sentir son corps nu contre le sien et sa respiration haletante se précipiter encore et encore, leur deux coeurs battre à l'unisson et de la même force et ressentir cette chaleur se perdre dans les moindres recoins de son corps se cambrant. Il leur en fallait peu et cette envie pouvait être rapidement satisfaite ... bien trop rapidement. L'envie et la pression pouvait encore monter, elle en était sûre. Le bout de ses ongles griffèrent légèrement son torse et s'en allèrent se perdre le long de ses côtes pour ensuite effleurer le bas de son ventre après avoir contourné plusieurs fois son nombril. Son regard se fait insistant puis elle avance de nouveau son visage vers le sien. Lentement. Le souffle franchissant ses lèvres se mêle de nouveau à celui du jeune Black, sa main fait sauter le bouton de son jean mais ne va pas plus loin pour le moment. Elle se contente d'effleurer le bas de son ventre et parfois s'aventurer quelques millimètres plus bas, se glissant sous son boxer pour remonter aussitôt et venir griffer ses côtes au même instant où elle ne mêle de nouveau sa langue à la sienne, fermant les yeux, se perdant dans le plaisir ressenti et à ressentir dans les instants à venir occupant à présent toutes ses pensées et animant le moindre de ses gestes, mouvements ou actions entreprises lui faisant perdre la notion du temps.
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Sujet: Re: ♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17]
♠ Come, Break me down ... [PV.Hunter ∞ Citron -17]