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HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die.
deadly disaster - this is war

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Willow-Hadès Gargös-Keihn
Willow-Hadès Gargös-Keihn

ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 17/05/2012
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MessageSujet: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptySam 19 Mai - 18:09




I threw a wish in the well, don't ask me, I'll never tell. I looked to you as it fell, and now you're in my way I'd trade my soul for a wish, pennies and dimes for a kiss. I wasn't looking for this, but now you're in my way On se met d’accord, jure-moi de pas me mettre la tête à l’envers ! Your stare was holdin', ripped jeans, skin was showin' hot night, wind was blowin'. Where you think you're going, baby? Hey, I just met you and this is crazy, but here's my number, so call me, maybe? Je ne te mettrais pas le tête à l’envers si tu ne me déchires pas le cœur. « carly rae jepson - call me maybe & wild child.


❝ What if, If you're the one for me ❞
Comment un cours pouvaient être aussi ennuyant et se révéler être une perte de temps phénoménales ? La jeune fille de dix-sept ans soupira bruyamment, des regards malveillants des deux premières rangées se posèrent sur elle. Quoi ? Elle était pas la seule à soupirer pendant le cours. Elle leva alors discrètement sa main au niveau de son visage et couvrit sa bouche comme si elle venait de faire une énorme bêtise mais elle se ravisa et leur fit un signe de tête avec un sourire qui voulait dire retournez vous où je vous assomme. Elle reporta alors son attention sur le professeur. Le temps passait trop lentement, elle se surprit même a fermer les yeux et commencer à dormir. Mais elle se réveiller par un bruissement de feuille qui se voulait intentionnel. La jeune fille regard alors la personne, un gryffondor, un sourire amusé sur le visage d'avoir dérangé la demoiselle dans son semblant de sommeil. Elle secoua alors la tête en signe de reproche, il aurait jamais dû faire ça, il le comprit tout de suite en posant sa feuille sur sa feuille, la plaquant bien à plat. Elle détourna le regard et ses doigts commençaient à tapoter nerveusement la surface abimée de la table qu'était son pupitre, yeux rivés sur le professeur qui essayait tant bien que mal de dérouler son cours dans le calme. Mais cela se révéla être une tâche plus que difficile, il avait à faire à une classe d'agités. Impossible de faire un cours décent. Le temps passait beaucoup trop lentement, comme si il avait décidé d'emmerder tout les élèves de cette classe excepté les deux premières rangées qui buvaient littéralement les paroles bégayantes du prof. Elle avait envie de sortir et vite.

Mais non, elle était toujours assise sur cette chaise inconfortable, ce n'était plus ses doigts seulement ses doigts qui tapotaient la table, mais sa jambe qui donnait aussi des coups dans les pieds de sa table, gênant alors toute la classe. Contente de son effet, elle accentua un peu le bruit, elle y arriva. Le prof la vira, mais il ne fit pas que ça, le concierge devait l'accompagner jusqu'au cachots et en plus, elle devait rendre un devoir complet de cinq parchemins pour dans deux jours. C'est énervée qu'Hadès quitta la salle, faisant tomber sa chaise et claquant la porte de la classe derrière elle.

Bras croisés contre sa poitrine, la jeune fille attendit le concierge qui arrivait déjà d'un pas boiteux en courant, elle n'avait même pas l'envie de se moquer de lui, pourtant l'occasion était tellement belle pour se foutre de sa tête mais non, elle bouillonnait intérieurement. « qu'est-ce que vous avez encore fait Gorgäs ? » lui demanda-t-il avec le souffle court, portant ses deux mains en dessous ses côtes. Hadès haussa les épaules. « rien de bien méchant. » « vous êtes une plaie Gorgäs, vous le savez ça ? » lui demanda-t-il, la demoiselle recula d'un pas, une mauvaise odeur lui porta un coup, elle eut un haut le coeur. « ouais ouais, vous me l'avez déjà dit. » la demoiselle commença alors à marcher vers les cachots, ruminant ses idées noires, très mauvaise journée pour la brunette. Elle n'écoutait même pas les sarcasmes du concierge, si elle répondait elle ne donnait pas très chère de sa survie. Ils ne mirent pas longtemps à arriver aux cachots. Elle se stoppa dans sa marche qui avait complètement épuisé ce pauvre concierge. « C'est bon, maintenant je suis une grande fille, vous pouvez me laisser. » dit-elle en se retournant vers elle. « faite attention dans votre sommeil, que personne ne vous attaque » elle roula des yeux « ouais, merci du conseil » elle se retourna et attendit que les pas de ce fou soient déjà loin, elle mumura pour elle-même « et toi fais attention que tu ne te réveilles pas en feu » elle secoua la tête et entra.

Un frisson la parcourut de tout son long, des pieds à la tête, passant par l'échine. Elle porta sa main dans son cou et massa sa nuque avant de marcher dans un pas précipité dans le couloir sombre et froid. « ne rien brûler » murmura-t-elle en posant sa main sur le mur comme pour se refroidir, même si l'idée était terriblement tentante, elle ne le devait pas. Elle s'arrêta dans sa précipitation et ferma les yeux quelques instants, mais la seule image qu'elle eut, c'est le visage de son "père" elle frappa alors dans le mur, s'ouvrant la main, du sang coula. Elle souffla d'énervement et continua son chemin, sa main dans l'autre près de sa poitrine. Elle marchait vite, beaucoup trop vite, elle vit alors la porte, elle prit la poignée et l'ouvrit à la volée, yeux rivés sur le sol elle se prit quelqu'un en pleine face. Quand elle releva les yeux, complètement déboussolée, son sang ne fit qu'un tour. « Oh pas toi. » dit-elle de but en blanc. « Me les brises pas d'accord ? » elle le contourna en le bousculant, même si elle voulait pas a faire à lui, elle cherchait toujours la confrontation avec lui, c'était irrésistible.
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K. Hunter-Luann Black
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ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 28/02/2012
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptySam 19 Mai - 20:43


game on, die or die.

HUNTER & Hadès.


__ flash back on. __




Obscures pensées égarées aux tréfonds d’un oubli ennuyeux – vides, tes prunelles abyssales se posent avec nonchalance sur le vieil homme, dont les paroles semblent s’envoler en poussière avant même de percuter tes oreilles. Un soupir frémit contre tes lèvres et tu lèves légèrement tes opales vers le plafond, simple mimique traduisant ton ennui profond, te plongeant dans un mutisme sourd. D’ordinaire agité et insolent, tu laisses ton menton reposer calmement au creux de ta paume, coude négligemment appuyé contre le bois rugueux de ton pupitre – toute envie de perturber la classe t’a échappé, en cette fin d’année qui approche et sonne à ton tympan comme une libération promise, résonne dans ton esprit et se répond en écho contre tes tempes. Tes divagations rêveuses t’ont déjà emporté ailleurs et tu te surprends à penser d’avenir et d’aventures ; tels sont tes projets au sortir de l’école de sorcellerie. Ainsi donc, l’un des ultimes cours de potion ne parvient guère à captiver ton attention en cette fin d’après-midi et tu n’as point la foi de te lancer dans l’une de ces joutes verbales que tu chéris tant avec l’un de tes camarades – à la grande surprise générale.

Impatient, tu trépignes doucement sur ton assise, faisant balancer ton poids sur la chaise, au risqué de la faire basculer – certains regards se portent vers toi, mais tu n’y prête aucune attention ; te tarde seulement la fin de cette journée qui s’est trop longtemps étirée à ton goût, allongeant paresseusement les secondes en minutes infinies, ces mêmes minutes en d’interminables heures. Le temps s’écoule à une lenteur qui t’es fatale, se figeant dans l’espace pour mieux t’irriter – tu hausses un sourcil dubitatif tandis que l’écho de la voix traînante de ton professeur se repend dans la classe tel un souffle glacial dans ta nuque qui te fait frissonner.

À plusieurs reprises, tu jettes des coups d’oeil plaintifs vers tes amis ; certains, paupières closes et lèvres pincées, somnolent dans un recoin écarté tandis que d’autres, tête baissée sur le pupitre, grattent leur parchemin du bout de leur plume ou plongent leur visage empreint d’anxiété dans leur chaudron pour y ajouter quelconque élément ou remuer le liquide. Tu observes le fond de ton propre instrument, plisses le nez à la vue de la couleur nauséabonde de ta préparation et à l’étrange volute de fumée qui s’en échappe et recules aussitôt ta figure, de peur que la mixture ne réagisse subitement. Dans un haussement d’épaules, tu roules des yeux et décides de replonger dans ta léthargie – tu as toujours été mauvais en potion et ce n’était pas aujourd’hui que cela changerait, à priori.

Enfin, la cloche retentit et tu sursautes devant ton bureau, surpris. Sans attendre, tu te dresses sur tes pieds, dégaines ta baguette de ta poche arrière, la pointes sur ton chaudron et, d’un tournoiement de poignet, récures le fond de celui-ci sans qu’un seul mot n’échappe à ta gorge. De nouveau, tu souffles bruyamment, jetant négligemment tes affaires dans ton sac que tu lances sur ton épaule – faisant volte-face, tu es le premier à quitter la classe surpeuplée et étouffante, avant dans l’objectif de t’éloigner au plus vite de l’ambiance studieuse qui y règne, obstruant tes besoins de liberté entre les murs rocailleux et humides des cachots. Ton désir d’air pur est imminent, pressant, et tu cours presque dans les couloirs. Dans un recoin invisible, à l’abri d’une vieille armure rouillée, tu abandonnes vivement ton sac, libérant le poids qui courbe ton dos. Tu tournes alors en rond dans les dédales, ouvrant tes portes qui te paraissaient alors jusque là inconnues – Poudlard te surprendra sans doute chaque jour, jusqu’à temps que tu quittes pour la dernière fois l’antique château qui aura enchaîné tes rêves sept années durant.

Tu prends conscience que ta marche est veine lorsque tu pousses une énième porte – tes ardeurs sont loin d’être calmées et tes poumons oppressés souffrent de ta course folle dans les dédales de l’école. Ralentissant ton rythme, tu te demandes encore ce qui a motivé ta fuite vaine et tu finis par secouer la tête – là n’est point la question, tu avais simplement besoin de te dégourdir les jambes après ton éprouvante journée. Tu n’es pourtant pas arrivé au bout de tes peines ; tu n’as point le temps de passé le pas de la nouvelle entrée que tu viens d’enfoncer qu’un choc percute ton torse, appuyant sur ton estomac déjà noué – tu retiens un hoquet de surprise alors que ton souffle est bloqué quelques secondes dans ta gorge sous la violence du coup. Tu sens déjà une rage sourde monter en ton sein, hurlant à tes oreilles qui bourdonnent furieusement. Tes sourcils se froncent au dessus de tes opales d’onyx hypnotiques, créant un pli agacé sur ton front tendu et tu pinces ta bouche en une moue irrité ; tes dents crissent déjà et tu inspires profondément tandis que tu découvres l’identité du gêneur qui a eu l’audace de te rentrer dedans.

Déjà, sa voix criarde et venimeuse percute tes tympans cependant qu’aucun mot empli de colère n’est sorti d’entre tes lèvres tremblantes de rage. « Oh pas toi. » crachat empoisonné qu’elle te balance à la figure tandis que ton cœur fait un raté dans ta poitrine lorsque tu croises ses prunelles furibondes, tout aussi abyssales et cruelles que peuvent être les tiennes. Ton sentiment de colère n’en est qu’amplifié alors qu’elle réplique à la suite, cinglante. « Me les brises pas d'accord » Elle te contourne alors par la droite, te donnant un coup d’épaule provocateur au passage – à l’intérieur de toi, quelque chose se brise de nouveau, comme à chaque fois que vous vous retrouvez confrontés, et tu exploses.

Tournant les talons, tu avances rapidement de quelques pas pour te trouver dans son dos, attrapes fermement son poignet et la fais violemment pivoter pour que vos visages se trouvent de nouveau face à face ; une bataille s’engage entre vos prunelles croisées et, du bout de tes lèvres agitées de tremblements compulsifs, tu lui susurres à l’oreille. « Ne joues pas à ça avec moi Willow. » Tes doigts resserres leur emprise sur son épiderme et tu attends son couinement de douleur qui ne vient pas ; las, tu lèves de nouveau tes opales vers des cieux invisibles. « Tu sais bien que je pourrais être méchant si tu vas trop loin… Je ne voudrais pas qu’il t’arrive des bricoles trésor. » Ta voix est emplie d’un sarcasme tranchant et glacial et ton souffle remue les boucles brunes qui tombent sur ses oreilles. Dégoûté de votre proximité, tu recules d’un pas sans pour autant relâcher ta prise sur son bras, malgré tes doigts endoloris qui commencent à te faire souffrir. Et soudain, tu sens un liquide moite et tiède couler sur ta propre peau – tes yeux se baissent vivement et tu observes l’essence écarlate rouler quelques secondes sur tes doigts et s’écraser contre la dalle humide du cachot, avant de les replanter dans les pupilles rebelles de Willow. D’un mouvement sec, tu remontes son bras à hauteur de vue et questionnes lentement « C’est quoi ça ? » - ta question te parait absurde, déplacée ; après tout, tu n’en as que faire. Mais comme à chaque fois, ta curiosité à son propos l’emporte et tu te laisses dépassé, perturbé par sa présence ; sentiment qui te révulse mais contre lequel, à ton grand damn, tu n’es point capable d’opposer résistance…



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Willow-Hadès Gargös-Keihn
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyDim 20 Mai - 15:34






❝ ’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. ❞
Courir loin, c'est tout ce que la jeune femme désire au fond, courir jusqu'à en perdre haleine, elle le veut, elle veut saigner des pieds après avoir parcourut une longue distance, sentir le leu lui brûler les entrailles de son corps, elle veut fuir, elle n'est pas lâche pour autant parce qu'elle ne réussit jamais à faire ce qu'elle désire, elle n'arrive pas à sortir de cet endroit pour se sauver, on la retient, elle ne sait pas qui, mais quelque chose la retient. Elle voudrait ne plus être à l'endroit même où elle se trouve. Ses pensées sont constamment brouillées par la haine que lui inspire son passé, ce qu'elle était, ce qu'elle n'est plus, elle ne ressent rien, elle ne ressent pas la douleur qui devrait l'assaillir et la faire pleurer, elle ne la ressent plus, elle est inhumaine aux yeux des autres, les paroles de son bourreau lui reviennent en tête, sans cesse, sans répit, elle n'arrive plus à penser par elle-même, non son dégoût, son désir de vengeance, il n'y a que ça qui la guide. Tu es un monstre, tu le seras toujours. Tu ne mérite pas de vivre, elle si ! elle secoue alors la tête, essayant d'échapper à cette emprise psychologique qu'il a encore sur elle, même mort, il est toujours dans sa vie. Il est toujours là, il la nargue, il la fait souffrir, il hante ses nuits, elle ne peut rien faire, il est comme prisonnier et bourreau à la fois. Elle n'en peux plus, elle voudrait hurler mais aucun son ne sort quand elle ouvre sa bouche. Elle est muette sur sa souffrance intérieure.

Elle marche, vite, elle a l'habitude, c'est sa fréquence, elle ne peut pas ralentir, même si elle le voulait, elle n'y arriverait pas. C'est mécanique. Elle porte sa main blessée contre sa poitrine, son autre main entoure son poignet, geste qui lui paraît complètement insensé. C'est ceux qui ont mal qui font ça, or elle, elle n'a pas mal. Elle voudrait avoir une part de souffrance physique, mais il lui a enlever quand elle était gamine, a force de tomber sous les coups qu'on lui infligeait, la demoiselle a perdu cette sensation de douleur physique, qu'elle se coupe, qu'elle se casse un poignet, qu'elle s'ouvre une veine, elle ne ressent rien, rien de rien, peut-être un petit mais vraiment léger picotement et encore c'est pas tout le temps.

La porte s'ouvre. Elle reçoit un choc en pleine poitrine, elle a le souffle couper. Sa main collé à sa poitrine elle redresse la tête. Pas lui. C'était vraiment pas le moment, elle le lui fit savoir, elle ne voulait pas lui parler, elle ne voulait parler à personne. Elle ne parle plus à personne depuis longtemps, elle ne se souvient plus de sa dernière vraie conversation, quand elle ouvre la bouche c'est surtout pour faire sentir à la personne qu'elle n'est pas à sa place, sa voix à changer, elle est devenue froide, peu accueillante, pourtant elle n'a pas toujours été comme ça, seulement la demoiselle ne s'en rappelle plus. Elle veut juste être dans un endroit calme, ne plus sentir le monde autour d'elle qui lui donne sans cesse le tournis, la seule présence vivante qu'elle tolère est celle de son chat et encore, quand elle n'a pas envie de lui foutre un coup de pied au cul parce qu'il lui aura ramener une souris sur son lit. Mais le sort en a décidé autrement, elle le contourne, le bousculant d'un coup d'épaule, oui elle ne veut pas parler, mais l'énerver est quelque chose qu'elle n'arrive pas à contrôler.

Elle baisse les bras, si tôt baisser, elle sent une pression sur son poignet, elle n'a pas le temps de réfléchir, tout va si vite, elle se retrouve soudain face à lui, mais elle ne se démonte pas, elle ne le doit pas. Son visage est si proche du sien qu'elle sent son souffle se poser sur elle, un sourire en coin s'afficha sur ses lèvres. Il s'approche trop près d'elle et en profite pour lui susurrer à l'oreille « Ne joues pas à ça avec moi Willow. » elle le perdit aussi vite qu'il était arrivé, sa poitrine remonta soudain et se coinça, emplit d'air qu'elle avait inspiré la seconde suivante, elle recula légèrement, son regard se plongea dans le sien. Elle ne parle pas, le dernier mot de sa phrase reste coincé dans sa gorge, elle a du mal à le faire passer, elle ne veut pas le laisser passer. Il est encore le seul à le prononcer, même avec toutes les menaces, il l'utilise encore, elle sait pourquoi, c'est le seul point faible qu'il a face à elle, le seul qui peut réellement la déstabilisé et la mettre hors d'elle. Elle sent une pression sur son poignet mais rien. Son regard descend sur ses épaules. « Tu sais bien que je pourrais être méchant si tu vas trop loin… Je ne voudrais pas qu’il t’arrive des bricoles trésor. » elle roule des yeux. Elle ne répond rien, sa bouche est close. Il fait un pas en arrière, elle hausse un sourcil, il ne la lâche pas, son poing est serré, ses ongles s'enfoncent dans sa chair. Quelque chose semble le perturber, elle suit son regard qui descend sur la prise qu'il tient. D'une seconde à l'autre, son bras est en l'air, le regard du jeune homme sur sa main abîmée. « C’est quoi ça ? » le regard de la demoiselle se pose sur le dos de sa main avant de le regarder, elle secoue la tête et tire vers le côté, essayant de tordre son bras, se libérant avec peine de sa prise, pourtant au lieu de récupéré ses mains libres, elle les plaque sur le torse du jeune homme et le pousse en arrière en lui sifflant « Rien, ce n'est pas ton problème. »

Elle recule de deux pas, son regard est dur, sa voix l'est toute autant, pourtant elle est éprise d'une pointe de remords. Elle est prête a partir, pourtant elle se remet face à lui, un doigt pointé sur son torse, elle la sent se relever à mesure qu'il respire, il est sous tension, elle le sait, elle le sent « et je t'ai déjà dis de ne plus prononcer ce mot » elle plonge son regard dans le sien, elle ne sait pas comment lui faire comprendre qu'à chaque fois qu'il prononce son ancien prénom, il lui refait subir les tortures de son enfance. « Dis le encore une fois, tu le regretteras toute ta vie. » elle le repousse légèrement avant de faire retomber son bras et fais des pas en arrière. « je ne sais même pas pourquoi je suis encore là à me prendre la tête avec toi, t'es une cause perdu Black. » elle baisse la tête et la secoue de droite à gauche.
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K. Hunter-Luann Black
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ϟ DANS LA BATAILLE DEPUIS LE : 28/02/2012
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ϟ DC : H. Soule-Pepper Orsey.
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyDim 20 Mai - 19:12


game on, die or die.

HUNTER & Hadès.


C’était comme un cauchemar. Un foutu cauchemar duquel tu ne parvenais guère à t’extirper, perdu dans les limbes sombres et effrayantes, oppressantes autour de ton corps faible. C’était pire que ce que tu avais pu imaginer. Sa présence te dégoûtait tout autant qu’elle t’intriguait, te donnait envie de vomir cependant qu’elle excitait, titillait ta curiosité. C’était vulgaire, cruel, malsain. Enfantin. De la destruction à l’état pur mêlée à ce désir mauvais et incontrôlable dans savoir plus. Et tandis qu’elle est là, face à toi, provocante et insolente, tu es déchiré, torturé entre cette envie folle et impulsive qui te vient de la frapper violemment et cette horrible sensation qui fleurit en ton sein d’apprendre ce qui chamboule son esprit. Atroce dilemme, incompréhensible paradoxe qui explose dans ta tête, remue la moindre de tes pensées, faisant vibrer ton sang contre tes tempes. Tu poses tes yeux aveuglés de rage sur son visage d’ange des Enfers, tout aussi inondé de colère que l’est sans nul doute le tien. Pendant quelques secondes, qui semblent s’étirer à l’infini et se suspendre dans l’espace, vous narguant tout deux, vous vous toisez avec ce mépris sourd et sauvage qui gronde – ton estomac se révulse et tu sens ta poitrine se soulever face à tant de haine suintant de ses opales abyssales, te demandant si, chez toi aussi, la colère coule dans ton regard.

Naturellement, tu la retiens suite à sa provocation flagrante ; tu sens cette rage brûlante qui enfle en ton sein, calcinant ta chair, incendiant tes poumons – ton souffle s’est écourté et tu entendrais presque ton palpitant cogner dans ta poitrine tant il s’est lancé dans une folle danse. A tes oreilles vibre ce bourdonnement singulier marquant tes impulsions colériques, ceux-là même qui te flanquent des migraines lorsqu’enfin, la pression retombe de tes épaules et que ton corps et ton esprit s’apaisent doucement. Un goût amère se colle à ta bouche et tu sens les perles de sueurs courir le long de tes tempes pour venir se perdre dans tes cheveux, à la base de ta nuque – tu aimerais pouvoir observer les mêmes phénomènes chez la verte et argent qui te fusille toujours du regard alors que tu plantes tes onglets dans son épiderme, crachant des paroles emplies de venin à son encontre. Pourtant, rien de tout ce que tu peux dire ne semble l’atteindre, elle fixe ses prunelles éteintes sur ta personne avec une lassitude insolente, un désintérêt qui accentue la noirceur de ta colère. Tu aurais simplement envie de l’agripper par les épaules et de la secouer de toutes tes forces pour lui remettre les idées bien en place. Ta joute verbale te semble vaine si elle n’y participe point. La rendre folle de rage t’amuse, tout comme il est devenu un passe-temps pour elle de te provoquer. A croire que cela vous est indispensable. Toujours est-il que cet après-midi là, elle ne semblait pas prête à se lancer dans un affront violent – et cela te motivait sans doute plus encore à la faire atteindre ses limites de patience.

Son prénom sur tes lèvres la fait tressaillir – aussitôt, son regard se lève sur toi, sourcils haussés en un arc menaçant tandis que sa poitrine cesse de se soulever ; son souffle s’est perdu dans ses poumons et elle halète à la recherche d’un air nouveau qui semble avoir disparu. Elle n’esquisse pas le moindre geste, paralysée dans sa stupeur – tu as frappé fort, tu le sais et tu en joues. Tu es parfaitement conscient de ce qui fait mal, de ce qu’elle porte en horreur ; ce prénom, son simple prénom qui claque délicieusement sur ta langue, frétille à ta bouche, éclate dans l’air et qui pourtant te parait vide de sens – tu te rends compte que tu ne sais rien d’elle, rien de ses hantises et de ses souvenirs, rien de ses peurs les plus enfouies. Absolument rien – Willow reste une page blanche face à toi, et toute l’encre empoissonnée que tu es capable de lui envoyé semble être absorbée par son indifférence. Sauf cette fois. Ses opales noires te dardent avec violence mais tu parviens toutefois à noter cet éclat de douleur qui brille sur sa rétine opaque. Dans ses yeux, quelque chose s’est brisé et tu mordilles ta lèvre – serait-ce du regret ?

Pourtant, son mutisme ne dure guère plus longtemps. Dès que tu t’es emparé de son poignet, brandi à hauteur de visage pour en analyser l’essence écarlate qui y roule doucement, ses airs rechèvent reprennent le dessus sur ses humeurs. Elle secoue son visage de gauche à droite, reprend les droits sur la paume de la main en la retirant de ton emprise, tordant son bras pour qu’il t’échappe – tu laisses un soupir ennuyé t’échapper alors que tes doigts relâchent son poignet. Agacée, elle pose ses deux mains à plat sur ton torse et te repousse avec hargne vers l’arrière, ponctuant sa rage renaissante. « Rien, ce n'est pas ton problème. » Sa voix, sèche, siffle contre tes tympans avec fureur et tu balayes ses mots d’un mouvement de main, roulant des yeux. Alors, elle recule, se séparant un peu plus de toi, fait mine de tourner les talons pour te fuir, se ravise finalement pour te refaire face – un sourire balafre ton visage, conquérant. Elle ne peut t’échapper, bien malgré elle. Un de ses doigts se plante dans ton torse, accusateur, tandis que sa voix dure et pourtant brisée te souffle. « Et je t'ai déjà dis de ne plus prononcer ce mot. » Pourtant tant de douleur en quelques mots débités avec rage ? Pourquoi sa peine imprégnait-elle ta peau, te mordait la gorge, s’agrippait à tes vêtements ? Elle te transperçait, perfide et cruelle. Dis le encore une fois, tu le regretteras toute ta vie. » Menaces en l’air, vaines, elle ne te fait point peur le moins du monde, malgré ses dons que tu connais, malgré sa rage acide qui teinte l’air. « Je ne sais même pas pourquoi je suis encore là à me prendre la tête avec toi, t'es une cause perdu Black. »

Ton rire transperce le silence qui, quelques seconds, s’était installé entre vous. Tu attrapes son menton entre tes doigts, la forçant à te rejoindre de nouveau, alors qu’elle avait précédemment fait un pas arrière pour échapper à ton emprise. Tu plonges de nouveau ton regard dans le sien – noir contre noir. Tu siffles doucement, sa tignasse se soulève quelque peu, tu t’amuses d’elle. Elle s’énerve, tu le sens. « Ha oui ? » Ton sourire se fait carnassier, mauvais, cependant que ton pousse trace des arabesques sur sa joue de porcelaine. « Et comptes-tu faire, mon trésor… me brûler vif ? » Provocation, tu la sais mal et tes remords se sont envolés. Il est temps de jouer. « Tu n’oserais pas… tu en es incapable Willow. » Coup fatal du tranchant de ton épée, tu compte l’achever de tes paroles, tester ses limites les plus obscures. A tes risques et périls Kôl…

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Willow-Hadès Gargös-Keihn
Willow-Hadès Gargös-Keihn

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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyLun 21 Mai - 18:59






❝ ’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. ❞
Et si ? La vie est parfois ponctuée de ces deux mots, non ce n'est pas parfois, c'est tout le temps, constamment, chaque parole, chaque geste, chaque mot, chaque réaction, chaque moment de la vie est remit en question par ses deux mots. Si ils sont séparés, ils veulent dire autre chose, mais si on les met ensemble, l'un contre l'autre, ils ont le pouvoir de réecrire une vie, de refaire le monde, de créer un autre monde, un monde meilleur. Et si ?

Et si la vie avait été plus juste, plus belle avec elle ? Et si sa vie avait été baignée dans l'amour d'un père et d'une mère ? Et si elle avait été comme toute les autres petites filles ? Et si elle avait connu l'amour plutôt que les coups ? Que serait sa vie maintenant si elle n'avait pas été renvoyée de Durmstrang ? Elle ne se serait jamais retrouvée dans cette école a cause de son comportement instable, elle ne serait pas cette fille que tout le monde fuit comme le diable. Et si elle n'avait pas été exclu de son cours ? Elle ne serait probablement pas dans cette même pièce avec lui. 

Mais la vie en a décidé autrement. Cette fille ne croit pas au destin. Elle  fuit son passé, elle regrette de le présent et elle ne pense pas au futur. Mais oublier son passé c'est être ammener à le revivre, chose qu'Hadès ne supporte pas. Elle a en horreur l'idée de revivre tout ça, elle ne peut pas le supporter. Ce n'est pas comme receboir mille coups de couteaux dans l'estomac, c'est pire. Beaucoup plus cruel : c'est contre nature.

Elle a chaud, elle sent chaque parcelles de sa peau brûler sous ses paroles, sous ses regards dégoutés, son sang bouillonne dans ses veines mais elle ne le montre pas. Elle est silencieuse, elle se tait sur ses états-d'âmes. Elle ne doit rien laisser paraître, elle a apprit a vivre comme ça. Montrer ce qu'on ressent est un affront. Il en profiterait, elle le sait. Elle s'est déjà dévoilée sur quelque chose, il en joue, sans cesse, il la nargue, pour lui ce n'est qu'un jeu, pour elle c'est une destruction mentale, il détruit les barrières qu'elle s'est battit. Il la détruit. Mais c'est finit, elle veut se venger.

Elle le repousse, elle essait de lui faire peur, pourtant elle sait qu'il ne prend guère attention aux menaces qu'elle lui balance. Il devrait. Elle n'est pas d'humeur, vraiment pas. Au fond de son estomac, elle sent la flamme de son désir - ce qui la dégoute - de la haine qu'elle éprouve à ce moment-là. Il se tait, pourtant son silence ne présage rien  de bon. 

Les bras le long du corps, elle serre les poings, elle essaye de contrôler sa respiration, elle n'y arrive pas, chaque essais la fait suffoquer. Elle ne cesse de le regarde, son rire lui parvient aux oreilles comme un ancien souvenir. Il l'attrape par le menton, elle se sent piéger entre ses doigts qui lui carressent les joues. Elle serre les dents tandis qu'il la rapproche de lui. « Ha oui ? » Elle se sent pièger pourtant il lui serrait facile de partir et pourtant, il la paralyse, il ne le sait pas mais il la tient. Sa gorge est serrée, elle se mord la langue, serrant ses lèvres, empêchabt ainsin de cracher sur sa belle gueule qu'elle ne supporte pas et qui pourtant est gravée dans sa tête « Et comptes-tu faire, mon trésor… me brûler vif ? » elle ne cligne pas des yeux « Tu n’oserais pas… tu en es incapable Willow. »

Son coeur fait un bond dans sa poitrine. Le temps s'arrête mais pas son bras gauchr qui se lève, doucement, son regard est toujours plongé dans le sien. Sa main abîmée forme un poing et s'abbat sur la mâchoire de Hunter, qui la seconde d'avant avait le visage de son ancien bourreau. Elle se dégage «  Ne joue pas avec le feu Hubter, tu pourrais y perdre beaucoup »  Elle se rapproche de lui d'un pas, elle est à trois pas du mur. Elle attrape sa nuque et la lui relève. Elle murmure alors à son oreille, collant sa joue contre la sienne « le dernier homme a m'avoir fait du mal et qui été sur le point de le faire a brûler devant mes yeux.  »  ses yeu brillent, elle pleure. Mais auncune larme ne coule. « Ne te brûles pas les ailes Black » elle se décolle et plante ses ongles dans la chair de sa nuque, elle plonge son regard dans le sien  « si tu veux jouer, c'est maintenant. Game on, die or die. »
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyMar 22 Mai - 19:52


game on, die or die.

HUNTER & Hadès.


Briser, détruire, anéhantir, humilier, réduire en cendres et poussières. Néant. Ton désir de lui faire mal est devenu si violent que tu suffoques, pris de vertiges incontrôlables qui font bourdonner de nouveau tes oreilles. Tu inspires, manques d’air, sens ton cœur émettre un raté lorsque vos iris haineuses se croisent – trop de douleur refoulée, trop de colère et d’incompréhension qui bouillonnent dans vos veines, alimentent vos pulsions meurtrières. Tes doigts se replient en poings aux jointures blanchies lorsqu’elle appuie sa main contre toi pour t’éloigner d’elle. Tu te mords l’intérieur de la joue, refoules les paroles acerbes qui te brûlent la langue – ho oui, que tu aimerais les lui cracher au visage, la voir souffrir sous tes mots empoisonnés. Pourtant, une force inconnue t’en empêche, scelle tes lèvres dans un silence mutin – comme si au fond, tu en étais incapable, incapable de la briser en milliers de morceaux de verre à tes pieds.

Tu te contentes de démolir, brique par brique, le mur qu’elle s’est créée, épaisse muraille de ronces autour de son cœur froid et cependant si fragile, fissuré par cette vie dont tu ignores presque tout. Que lui est-il donc arrivé pour que tant de haine glaciale émane de son être ? Cette question te taraudait, te torturait intérieurement, remuant dans ton esprit sans que jamais une réponse n’apparaisse à tes yeux. Tu ne savais rien d’elle, absolument rien, et elle mettait un point d’honneur à aucunement t’en dévoiler plus. Bulle protectrice que tu t’acharnais à crever malgré tout ce mépris qui battait à tes tempes et que tu tentais vainement de maîtriser pour ne point exploser.

Elle essaye de se contrôler sous tes yeux inquisiteurs. Tu l’observes avec hargne, tes pupilles ne quittant jamais sa frêle silhouette qui se dresse devant toi, noire comme une ombre, pâle comme le fantôme des infâmes souvenirs qui plane dans ses prunelles. Tu l’écoutes te menacer, sourire carnassier à tes lèvres craquées, indifférent aux paroles enflammées qu’elle débite – elle te ne fait pas peur, loin te là, et tu t’amuses sensiblement de sa rage endiablée. Et alors qu’à ton tour, tu appuies là où ça fait mal, éclair vicieux accroché à ta rétine abyssale, tu te délectes de sa moue pincée, ses lèvres serrées, ses sourcils froncés. Tu te sens fort, cruel, dur – et tu aimes cette impression de puissance tangible, dangereuse, à l’affront de l’humeur de la jeune fille, de ses tempêtes colériques et de ses démons inconnus.

Alors que tu prends son menton entre tes doigts, appuyant ta prise contre sa peau hâlée fraîche, plongeant tes prunelles dans les siennes emplies de dégoût, tu lui balances perfidement tes provocations à la figure. Son haleine glaciale te caresse la joue cependant qu’elle se contient difficilement et tu t’arrêtes de respirer, craignant de perdre le fil de ta pensée s’il t’arrivait d’inhaler son souffle. Entre vous, la pression monte, tu la ressens, intenable, incendiant de sa morsure ton épiderme agressée. Tu te sens bouillir – de rage, d’incompréhension ? – et tes gestes sont tremblants, incontrôlés. Silence ; seules vos pupilles s’entrechoquent violemment, furieusement, pendant ce qui te parait durer une éternité – les secondes semblent s’étirer dans l’espace, taquines de vous voir vous affoler.

Tu ne réagis point lorsque son point se brandit devant toi – un voile s’est levé devant tes opals, te perdant le temps d’une seconde de trop dans les méandres de tes pensées. Son poing s’abat, dur contre la ligne de ta mâchoire, te faisant vivement détourner le visage – tes dents claquent sous le coup et un instant, tu gardes le regard vague et ailleurs, figé sur un point invisible. Enfin, tu renonces, pivotant de nouveau ta figure pour l’orienter en fonction d’elle. Tu siffles entre tes dents, portes tes doigts contre ta joue et palpes la peau rougie, un sourire étirant tes lèvres. Mauvais, malsain. La langue passe sur tes lèvres. « Ne joue pas avec le feu Hunter, tu pourrais y perdre beaucoup » Elle se dégage vivement de ton emprise, ne s’enfuit pas pour autant – elle reste à toi, le temps d’un instant, à quelques pas de toi, coincée entre ton corps et le mur de pierres. Et de nouveau, sans que tu ne puisses intervenir, elle t’attrape à l’arrière de la nuque – ses doigts frôlent ta colonne vertébrale, tu réprimes le frisson qui parcoure ton échine. De sa main, elle approche ton visage du sien, collant vos joues l’une à l’autre – tu halètes, tu sais qu’elle est dangereuse, tu sais ce dont elle est capable, tu ne veux point avoir peur… « Le dernier homme a m'avoir fait du mal et qui été sur le point de le faire a brûler devant mes yeux. » Sa voix n’est qu’un souffle caressant ta peau, se perdant dans tes cheveux – peinte cependant de cette même pointe de douleur quasi indiscernable. « Ne te brûles pas les ailes Black. » Tu secoues ton visage au dessus de son épaule. Inspire. Expire. Un pas ; elle se recule. Tu souffles enfin. « Si tu veux jouer, c'est maintenant. Game on, die or die. » Ses ongles se plantent dans ton cou, tu ne clignes pas même des yeux.

C’en est trop et tu te dégages de son emprise qui t’a, le temps d’un instant de trop, plunge dans ce mutisme sourd qui te rendait impuissant, faible. Serrant les lèvres, tu empoignes une nouvelle fois son bras, la pousse sans vergogne de toute ta force contre le mur. Tes doigts se croisent aux siens, tu la tiens plaquée, incapable de bouger. Ta bouche frôle la sienne, tu grognes de rage, souffles avec force contre ses boucles brunes qui se soulève de ses épaules. Ton pouls s’agite furieusement, tu te sens faiblir. « Ne recommences… plus jamais ça… » Tu n’es qu’air toi aussi, tes poumons sont vides, contractés. Douleur, destruction. « Willow… » Tu la détestes, au plus profond de ton âme, tu la maudis de faire de toi cet être torturé et empli de questions irrésolues. Tu la hais oui… Tes doigts se serrent plus encore sur ta prise, tu fermes tes paupières. Tu veux qu’elle parte, cependant tu es incapable de la relâcher. « Je prends le risque de m’incendier les ailes Gargös… Alors vas-y, j’attends. » Souffles-tu doucement. Tout n’est que douleur, cri d’agonie en ton sein. Tu te contiens. « VAS-Y, BRÛLE MOI WILLOW ! » Ton hurlement retenti, tu la secoues quelque peu. C’en est fini, ton esprit t’a abandonné ; tu n’as pas peur. Tu n’as jamais eu peur.

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Willow-Hadès Gargös-Keihn
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyMer 23 Mai - 16:58






❝ c ’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. ❞
L'histoire ne se répète jamais. L'histoire bégaie. La situation est beaucoup plus dure, beaucoup plus compliquée que les précédentes. Les autre fois n'étaient que des mots sifflaient, empreint d'une haine injustifiée. Pendant quatre ans, ce n'était que des joutes verbales qui accentuaient la méprise, rendant la jeune bulgare encore plus attirée par ces moments destructeurs. Mais elle ne sait pas pourquoi celle-ci est encore plus violente. Peut-être est-ce la dernière fois, ou bien l'une des dernières fois qu'elle l'affrontera -parce que c'est la dernière année du jeune homme, elle en a encore une à prendre dans la vue- Mais elle ne sait pas. D'ailleurs comment le peut-elle ? Pourquoi sent-elle qu'elle est en train de perdre ce qu'elle a "construit" avec lui, avec qui s'embrouillerait-elle comme ça ? Personne ici n’est à la hauteur de ce jeune homme. Mais non, elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus, tout n'est que supposition. On ne peut pas tout savoir, les choses sont ce qu'elles sont, même si elle méprise le destin, elle doit se rendre à l'évidence, soit ce n'est que le hasard des choses, soit cela devait et doit se passer comme ça, parce que les choses étaient écrites à l'avance. Elle n'en sait rien. Personne ne sait rien. Elle est complètement paumée.

Pourtant à cet instant, elle se sent en position de force. Elle a repris le dessus sur lui. Prenant soin de planter ses ongles au vernis marron dans la chair de sa nuque. Elle plonge son regard dans le sien. Elle est venimeuse -il n'a pas l'air de comprendre ce qui arrive, une de ses mains est posée à l'endroit où elle a tapé- il le sait, elle le lui a montré de nombreuses fois par le passé pourtant il est toujours là, dans les parages, comme si leur pas étaient attirés par le même champ de force. Le temps semble s'arrêter, les secondes s'endorment, il n'y a plus de vie autour d'eux. Ils sont seuls, ils sont tous les deux. Un vide, ils comblent ce vide par leurs simples présences. L'air est hanté par leur haine réciproque. Serpent contre serpent. Une fille contre un garçon. Le feu contre quoi ? Un sourire se dessine à l'intérieur d'elle à cette pensée, elle a quelque chose qu'il n'a pas. Elle a la puissance que beaucoup de personne ici craigne. Comment a-t-elle reçu ce don ? Elle n'en sait rien, encore une chose de la nature qu'elle ne peut pas comprendre. Mais elle aurait dû prévoir qu'il ne se laisserait pas faire, mais non, elle ne la pas fait. Paumée dans les méandres de ses pensées. Note à soit même : ne plus penser.

Dans ces conditions, c'était inévitable. Le choc des titans n'étaient pas gagné. Le combat était encore en marche et la fin n'était pas encore prévue. Son cerveau était complètement déconnecté de la réalité, perdu dans son regard. Elle ne voyait rien d'autre que ce qu'elle voyait les autres fois, il n'avait pas changé. Qu'apprend-on du passé ? Rien sinon, peut-être des mises en gardes. Mises en gardes que la bulgare prenait soin de ne pas remarquer ou prêter la moindre attention. Jamais, elle n'aurait jamais dû baisser sa garde. C'était la première fois, la première fois qu'elle baissait sa garde.

Elle se redresse légèrement, ses doigts sont toujours plantés dans sa chair. Elle lance le jeu. Le jeu est simple, il n'y a pas de règle, soit on meurt, soit on meurt. Aucune échappatoire. Il se dégage de sa posture. Il lui fait face, il l'empoigne au bras, la demoiselle ne sourcille pas. Pourquoi le ferait-elle, ça devient intéressant. Même dangereuse, la situation lui plaît. Elle ne le lâche pas pour autant, ses ongles ne sont plus plantés dans sa chair, sa main est posée sur sa nuque. Il la plaque contre le mur. Le choc fut si fort qu'elle en a le souffle coupé. Son dos se plaque violemment contre le mur, elle a l'impression que ses poumons se sont décollés de leur place, sa cage thoracique en tremble. Son coeur s'est arrêté de battre. Son corps est tendu, ses muscles sont figés. Elle ne rompt pas le contact avec ses yeux pourtant elle ne voit rien. Elle le regarde sans le faire.

Elle sent ses doigts s'emmêlaient aux siens. Ses mains serrent aussi fort les siennes, ses jointures en deviennent blanche sous sa force. Elle est plaquée contre le mur, elle n'a aucun moyen de s'enfuir, il la piège, collé à elle, elle sent chaque parcelles de son corps contre le sien. Elle a chaud, mais la chaleur est différente de la précédente, comme toutes les choses qui l'animent. Tout a une autre signification. Elle sent sa bouche frôler la sienne, un grognement s'évanouit dans la nature, elle ferme les yeux en se mordant les lèvres. « Ne recommences… plus jamais ça… » un léger sourire naît sur ses lèvres, elle a réussi. « Wilow » elle respire fort, ça la tue mais elle ne dit rien, elle sent une pression plus forte venant de l'autre côté au niveau de ses mains. « Je prends le risque de m’incendier les ailes Gargös… Alors vas-y, j’attends. » Elle revient à la réalité, elle pose son regard sur lui, il ferme les yeux. Elle roule des yeux. « im... » il la coupe en lui hurlant « VAS-Y, BRÛLE MOI WILLOW ! » son hurlement la secoue en même temps que son geste. « STOOOOOOP » son cri sort du plus profond d'elle-même.

La chaleur monte soudain en elle, elle reprend vie de sa léthargie. Elle le pousse violemment. Elle est libérée de son emprise, ses mains sont toujours liées aux siennes, elle ne peut pas les lâcher mais elle n'en a pas envie. Elle n'est plus contre le mur, tout se passe vite, elle se retrouve à la place d'Hunter, elle colle son corps aux sien, sa respiration est rapide. Sa force est nouvelle, elle ne lâche pas sa prise, elle lâche sa main droite et la plaque près de la tête du jeune homme. Son autre main est collée au mur avec la sienne. Elle détourne légèrement le regard, il parcourt rapidement la salle commune des verts et argent mais se repose immédiatement sur la cheminé, le feu a augmenté de vitesse, un sourire en coin s'installe sur ses lèvres frémissantes. Elle reporte alors son attention sur le jeune homme. « tu es pitoyable Hunter. » siffle-t-elle. Elle se rapproche de son oreille. « tu veux jouer avec le feu ? je me ferais un plaisir de t'y aider, mais je ne vais pas te donner ce que tu demandes maintenant, ça ne serait pas drôle ... » elle souffle sur ses oreilles, elle sait que ça a une répercussion sur le feu dans la cheminée, elle entend une légère explosion. Elle sent l'effet au fond de ses tripes. « tu n'es capable de rien. » un sourire mauvais aux lèvres, elle veut jouer, après tout c'est un jeu n'est-ce pas ? Elle relève sa jambe, la frottant contre la cuisse du jeune homme. « montre le peu que tu sais faire » elle replonge son regard dans le sien, empreint de défi « Black. » dit-elle en claquant sa langue contre son palais.
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyMer 23 Mai - 20:04


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Jamais auparavant tu ne t’étais penché sur la question – quel lien, quelle force surprenante et paradoxale, dénuée de tout sens raisonnable et plausible, pouvait donc bien unir vos deux cœurs battants ? La réponse t’échappait, volatile et intouchable, te narguant de l’attraper, vainement toutefois. Au fond, désirais-tu réellement connaître la nature, si étrange soit-elle, de votre union ? – point donc, tu étais effrayé par les suppositions qui pouvaient alors fleurir dans ton esprit, embrumer tes pensées déjà obscures, agiter plus encore ton subconscient. Peut-être le silence et l’ignorance étaient les plus belles des sagesses –cependant, te voir incapable de mettre le doigt sur cette part de toi, ce morceau d’elle qui, telle une épine de rose noire, s’était implantée en ta chair, te procurait cette sensation de frustration gênante, gonflant en ton sein. Impuissance dérangeante, faiblesse acide. Les questions te brûlaient les lèvres – avide de pouvoir les laisser s’échapper, mettre des mots sur ton incompréhension ; pourquoi ? Pourquoi vous, pourquoi ici, pourquoi maintenant – ta vie était emplie de problèmes irrésolus, d’équations sans solutions. De nouveau, Poudlard semblait s’être joué de toi – parmi les dédales profonds et sinueux qui s’enfonçaient sous terre, entre les murs de pierres grises et poussiéreuses, lui seul pouvait être responsable de cette subite rencontre ; tu aurais été incapable de croiser son chemin par toi-même. A moins que vous ne soyez irrévocablement attirés tels des aimants, vous suivant mutuellement dans les méandres d’une relation destructrice et douloureuse – tu préféras toutefois écarter cette hypothèse ; l’idée que toi et la jeune fille puissiez être en constante gravitation l’un autour de l’autre te répugnait tout autant qu’elle t’échappait. Perdu dans cette aire de cauchemars, tu ne peux quitter ses pupilles des yeux, cherchant en vain les réponses qui te manquaient terriblement.

Les yeux sont les fenêtres de l’âme avait dit Georges Rodenbach – toutefois, les opales éteintes de Willow ne t’apprenaient aucunement ce que tu désirais ardemment savoir. Un vide abyssal, gouffre d’un passé trop présent, d’un futur incertain et lointain, d’une douleur jamais totalement disparue planait sur sa rétine opaque qui suivait chacun de tes gestes. Vous étiez accordés – mouvant vos corps selon le déplacement de l’autre, adaptant vos angles, vos courbes pour vous trouver en une union parfaite et étrange ; c’était involontaire, intouchable et la nature de vos actions vous échappait sans nul doute ; ballet mystérieux faisant danser vos corps sur une sonate inaudible. Ca t’écœure, tu pinces tes lèvres. Cet éclair farouche illumine ses iris un instant, tu n’as pas le temps de froncer les sourcils que déjà, elle se lance dans une nouvelle joute, aussi verbale que physique. La tension grimpe, furieuse, brûlante – incendiaire même – lourde sur tes épaules. Elle plante ses onglets dans ta chair à vif, murmure contre ton oreille, te fais frissonner, bouillonner te rage, rire. Tout à la fois – explosion de saveurs sentimentales dans ton esprit, feu d’artifice d’émotions diamétralement opposées. Ton palpitant, fou, tambourine contre ta poitrine, tu sais qu’elle te sent suffoquer, là, contre sa joue si proche. Mais c’est à toi de jouer, te tirer les ficelles de son être, articulant ses muscles – violence de tes gestes, haine de tes mots. Le mur tremble, s’effrite sous le choc – vous haletez tous deux, pantois.

Elle se retrouve sous toi, coincée sous la puissance de ton corps – aucune échappatoire, aucune rédemption. Elle était tienne. Pourtant, la proximité de vos peaux frissonnantes, de vos souffles mêlés, de vos doigts accrochés te dérange, t’agace. Tu essayes de lui écraser les doigts – sans doute est-ce un moyen de résister à ses opales hypnotiques, dont l’iris semble être aminée par cette flamme ardente et mortelle qui explose en elle. Tu lui parles, lui murmures des menaces, des provocations qui n’ont pour effet que de la faire trépigner plus encore – elle s’apprête à répliquer, tu la coupes de ton cri ; désespoir, frustration, folie mêlés dans ton éclat de voix qui finie par se briser en mille morceaux de verre tranchants. Tout naturellement, son écho te répond ; « STOOOOOOP. » Tu ne peux t’empêcher de rire à gorge déployée – sa douleur t’anime et son hurlement est l’apothéose de ta délectation. Ton sourire mauvais réapparait sur ta bouche, balafrant ta figure sombre. Game on – die or die. Il était grand temps de passer aux choses sérieuses ; la partie pouvait dès lors commencer.

C’est elle qui lance les dés la première. Prise entre toi et le mur, elle parvient toutefois à te pousser violemment – tu te laisses cependant faire. C’est ça que tu aimes, c’est ça que tu veux ; la fureur de ses gestes contre toi, toute sa colère contre ta peau. Toujours plus fort. Toujours plus longtemps. Vos doigts restent accrochés, aussi étrange que cela puisse te paraître ; tu ne desserres alors pas ton emprise sur ses mains devenues incandescentes entre les tiennes, garde en ton pouvoir une mince partie d’elle qui semble t’échapper. Elle pourrait fuir, encore une fois, pourtant elle ne le fait point – quelque chose la retient, quelque chose dont tu n’as pas conscience pourtant. A toi d’être plaqué au mur avec brutalité – tu ne tressaillis même pas cette fois, gémir t’est interdit. Une de ses mains te lâche, la repose contre la pierre, non loin de ton visage – son regard te quitte, parcours la salle, s’arrêter un instant sur l’antre de la cheminée. Tu devines déjà l’idée fugace qui passe dans son esprit ; ses plans semblent si clairs que cela te fait de nouveau sourire. Trop simple, beaucoup trop simple. « Tu es pitoyable Hunter. » Tu roules des yeux, ne bougeant pas entre ses mains qui te dominent, tandis qu’elle s’approche de ton oreille, encore. « Tu veux jouer avec le feu ? Je me ferais un plaisir de t'y aider, mais je ne vais pas te donner ce que tu demandes maintenant, ça ne serait pas drôle ... » Un soupir las s’échappe bien malgré toi de tes lèvres entrouvertes que tu t’empresses de pincer – trop tard, elle a saisi ta nette déception. Soufflant sur ta peau, tu entends le craquettement dans l’âtre, n’oses même pas y jeter un coup d’œil – elle sait qu’elle a obtenu l’effet escompté lorsque tu te bornes à fixer quelque chose d’invisible à tes yeux pendant que la chaleur du feu de Dieu se diffuse en toute part. Tu suffoques, la sueur perle à ton front, glisse le long de ta tempe et se perd à la base de tes cheveux. Pour la première fois, tu te sens coincé.

Son sourire aussi mauvais et somber que l’a été le tien l’instant d’avant traduit son assurance nouvelle – tu en regretterais presque de l’avoir poussée à bout. Les faits se retournent contre toi et tu te retrouves impuissant et sans défenses. Idiot – tu maugrées pour toi-même. « Tu n'es capable de rien. » Ton corps ne réagit plus, ton esprit s’est déconnecté. Tu détestes perdre. Tu détestes être faible. Tu la déteste. Tes mots se perdent dans ta gorge, tu l’ignores. Remarquant sans doute ton absence de répartie, elle se colle un peu plus à toi – ton cœur fait un raté – fait languir sa jambe contre ta cuisse, frôlant le tissu. Tu serres les dents, t’efforces à ne point plisser ni cligner tes paupières – résiste. « Montre le peu que tu sais faire. » Nouvelle provocation ; tu fais grincer ta mâchoire, serres ton poing libre de ses mouvement. « Black. » Claquement de langue – tu craques.

Tes doigts libres jaillissent de l’ombre de ton corps, s’agrippent à sa jugulaire qui te narguait jusqu’alors, son cou dénudé. Tu serres ta prise quelques instants, fronçant les sourcils sous la lutte acharnée qui explose dans ta tête. Tue la – préserve la. « J’aurais toujours un coup d’avance Willow. Tu ne me ferras pas flancher… » Tes paroles te semblent vides de sens. Dans ton esprit, la partie raisonnable de ton être cantonne que tu n’es point un tueur – le jeu en valait-il réellement la chandelle ? Serais-tu sincèrement soulager de la voir haleter devant toi, ses lèvres blêmes trahissant son cruel manque d’oxygène, son palpitant faiblissant toujours plus tandis que les secondes, paresseuses, s’étiraient encore ? Non. Tu perdrais ton unique source de distraction. Mais n’était-ce donc que cela ? – un jeu. Un jeu stupide aux règles floues et dangereuses où le simple but était d’anéantir toujours plus profondément l’adversaire ? Ou était-ce bien plus que cela, que cette lutte à la vie à la mort ? Tes doigts finissent par desserrer leur prise – tu vois à son visage vainqueur qu’elle méprise ta lâcheté, se délecte de ta faiblesse. Elle te rend faible. Vulnérable. Humain. Tu l’observes longuement. « Tu ne m’auras pas Willow. » Craches-tu, empli de venin et d’amertume. Tu la hais. Tu la hais, oui tu la hais… D’un geste brutal, tu la repousses à ton tour – cette fois, tu décroches vos doigts ; l’air passe sur ta paume, trahissant le manque de sa chaleur. « Tu ne gagneras pas cette fois. Je vais te détruire si fort, que tes flammes sembleront être des caresses. » Ta voix n’est qu’un murmure, doucereuse et faiblarde alors que ton dos lui fait front. Tu lui fais volte-face, retrouves ton visage près du sien. Game on. Maintenant, ce sont tes règles – ton jeu, où la douleur sera plus intense que la mort.


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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyJeu 24 Mai - 16:36






❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. ❞
Son cri lui vient directement de l'estomac, du fin fond de son être. Non, il n'est pas seulement pour lui, il est pour le monde extérieur. Sa demande, elle le sait très bien, ne sera pas prise en compte, pourquoi elle le serait ? Elle l'a déjà demandé, ça n'a pas marché, il ne la pas laissé tranquille, bien qu'elle l'ait supplier, ventre à terre, il ne la pas fait. Il se moque d'elle, son rire lui parvient à ses oreilles comme une explosion, elle a décidé de faire autrement, elle n'est plus cette fille, allongée sur le sol, recroquevillée sur elle même se tenant le ventre, crachant son sang, elle n'est plus. Cette fille est morte. Elle n'est plus faible, non elle est forte, elle n'est pas seule. Elle se libère de son emprise, reprenant ainsi les reines sur la situation mais aussi sur sa vie. A lui d'être plaqué sur le mur, elle ne lui laisse aucune échappatoire, pourquoi le ferait-elle ? il ne la pas fait non plus.

Elle se sent forte, prise d'une puissance nouvelle. Son regard se détache du jeune homme qu'elle tient coincé, son regard noisette parcourt la salle commune, il se pose sur sa force extérieur. Les flammes ne sont pas encore importante, elle a fait bien mieux, elle le sait, mais cela viendra, bon d'accord elle n'a pas l'intention de faire cramer l'école mais juste de lui montrer qu'elle est plus forte que lui. Chaque chose en son temps, elle a tout son temps après tout. Elle détourne son regard pour le reposer sur Hunter, un sourire se dessine sur ses lèvres de bulgare, son regard noisette est joueur, le son d'une explosion se fait entendre, son coeur palpite a l'unisson. Il n'a plus le visage de cet homme qui lui riait au nez, il est faible, elle le sent près d'elle. Il se relâche légèrement, détournant son regard - peut-être qu'il ne veut pas voir les choses en face, de peur de tomber de haut.

Elle joue avec lui, elle le sait, il ne la supporte pas, elle sent ses muscles se raidirent quand elle est trop proche de lui, elle le dégoûte - elle en joue, pourquoi ne pas le faire après tout, être proche de ses amis, à condition qu'on en ait, mais être plus proche de ses ennemis, la belle sait le faire mieux que personne. Elle se colle à lui, sa jambe remontant le long de sa cuisse, un sourire mesquin aux lèvres. Elle change autant de fois d'expression quand elle est avec lui que ça lui en donnerait presque le tournis. Elle passe du dégoût, de la haine, de la peur, du regret, et encore pleins d'état, étrangement au fur et a mesure ils se transforment, se remodèlent, elle en a des haut le coeur. Jamais ça ne lui ai arrivé.

Mais alors qu'elle se perd dans ses pensées, elle sent une prise autour de son cou, la situation est à son avantage. Il serre sa prise. Elle ne détache pas son regard, elle ne peut pas, elle ne sent plus l'air passait, d'habitude les humains essaient de ses débattre, essayant de respirer mais elle non, elle bloque sa respiration d'elle même. Sa prise se relâche légèrement, comme si elle accueillait volontairement ce qu'on lui donnait. Le visage de Black se transforme. Le temps s'arrête et elle se perd dans les méandres de ses souvenirs. « J’aurais toujours un coup d’avance Willow. Tu ne me ferras pas flancher… »


__ flash back on. __


Elle a huit ans, elle a seulement huit ans et pourtant elle a l'impression d'avoir plus d'années derrière elle. Mais non, huit ans, c'est pas grand chose. A cet âge les petites filles s'amusent à porter les longues robes de maman, les chaussures à talons qui font tomber à chaque fois qu'on essaye de faire un pas. Le rouge à lèvre qui déborde sur les lèvres innocentes, le mascara qui bavent et qui donne l'air qu'on a pleuré pendant des heures. Mais pas elle. Elle a l'impression d'avoir vécut tout l'horreur du monde, - un monde qui en réalité est divisé. Elle est confrontée à une réalité cruelle d'un monde, de cette part de monde qui lui est hostile - mais pour quelles raisons ? « quand est-ce que » commence-t-il en s'approchant d'elle. Son odeur balaye la pièce aussi, ça lui donne des hauts le coeur, elle a mal au ventre rien que de penser à ce qui va suivre. Elle se recroqueville sur le matelas qui lui sert de lit. Elle ne connait rien d'autre, est-ce que c'est normal ? Il lui dit oui, qu'elle le mérite, que c'est comme ça qu'on fait quand un enfant est puni. Willow est souvent punie. Elle sait qu'elle est différente de lui, il est différent d'elle - en quoi ? elle ne sait pas, elle ne sait rien. « tu comprendras que » il s'agenouille près d'elle, sa main passe à un centimètre de son corps d'enfant, elle ferme les yeux, faite que ça passe vite. pense-t-elle, ses mains croisées contre sa bouche, elle se fige quand un de ses doigts touche le tissu qu'elle porte sur le corps. Sa main flotte au niveau de sa cuisse, son pouce s'abat sur l'un de bleus qu'elle a depuis une semaine, un cri s’étouffe dans sa gorge, elle se recule légèrement, jamais, jamais elle n'aurait du bouger. Ses mains ne la tapent pas, non elles se posent toute deux sur son cou, il serre sa prise, elle suffoque. Son coeur bat la chamade, ses poumons cherchent l'air dont ils ont besoin, mais rien ne vient. « tu n'es rien. » entend-elle alors qu'elle ferme les yeux. Pourquoi fait-il ça ? Parce qu'elle est différente ? Est-ce pour ça qu'elle a vit et qu'elle vivra probablement ça toute sa vie ? Chaque jours ressemble un peu plus aux enfer, chaque jours elle faisait un pas au bord du gouffre, un gouffre dans lequel elle veut se jeter mais une chaîne l'empêche de tomber, la vengeance. Oui elle se vengera de lui.


__ flash back off. __


L'air reprend son chemin normal, la jeune femme sent ses poumons la brûlaient, une douleur, elle sent la douleur. Son regard se rallume. Son corps reprend vie. Elle sent la chaleur revenir en elle, une libération. Il délie ses doigts de son cou. Cela n'a prit que quelque seconde, pour la jeune bulgare une éternité. Son passé l'a rattrapé une ancienne douleur avec lui. « Tu ne m’auras pas Willow. » crache-t-il. Il lâche sa main, ses deux bras pendent le long de son corps. Elle ne répond rien. Trop préoccupée par ce qu'il vient de se passer. Elle baisse les yeux et essaye de reprendre une respiration normale. Il est de dos, ses deux mains se posent sur son ventre, une sensation étrange bouleverse son estomac, quelque chose n'est pas normale, mais quoi ? « Tu ne gagneras pas cette fois. Je vais te détruire si fort, que tes flammes sembleront être des caresses. » Elle redresse vivement la tête alors qu'il se remet devant elle, leur visage près l'un de l'autre.

Elle se sent vaciller, son souffle se pose sur elle. « alors vas-y fais le, brise moi, quelqu'un a déjà fais le travail avant toi » dit-elle en plongeant son regard dans le sien. Elle se dévoile un peu plus, sans détail, c'est la première fois, ça la chamboule, sa tête la brûle. « cela ne devrait pas te prendre trop de temps. » elle passe doucement sa langue sur ses lèvres, les humidifiant au passage, elle a la gorge sèche, ses mains tremblent. « mais sache une chose, si tu me brises, je t’emmènerais avec moi dans ma chute. » elle pose ses mains sur son torse, ses doigts agrippent son haut, elle l'attire conte lui, ce qui colle son corps au siens. Elle sent chaque parcelles de son corps vivre. Elle ne sait pas ce qu'elle est entrain de faire, elle le fait c'est tout. Pourquoi toujours réfléchir ? pourquoi faut-il toujours pensé à ce qu'on va faire ou ce qu'on est entrain de faire. Dans un geste elle pose ses lèvres contre les siennes et ferme les yeux.
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyJeu 24 Mai - 20:57


game on, die or die.

HUNTER & Hadès.

 



Tu aurais aimé qu’en réalité, tout soit plus simple – peut-être que s’il en avait été ainsi, vous vous seriez tout juste croisés dans les dédales froides du château. Vous auriez chacun secoué la tête, en guise d’humbles salutations, peut-être auriez-vous aussi échangé un sourire, une quelconque moue indifférente, une œillade discrète – les mots serraient restés inutiles, demeurant silencieux dans vos bouches. Vous auriez tout aussi pu être de parfaits inconnus ; des camarades de chambrée, aux couleurs du serpent pur et impitoyable, partageant un dortoir commun pendant les quelques années que vous auriez à passer dans l’antique école. Rien de plus – vous auriez tout aussi bien ne point vous connaître, ne point avoir à supporter tout cela, toute cette souffrance, toute cette rancœur qui suintait de vos palpitants. Tu avais toutefois la fâcheuse manie de t’approcher des mauvaises personnes, de t’y accrocher de toutes tes forces – Willow était venimeuse, dangereuse pour ton âme, pour ton esprit, pour ton cœur qui pulsait contre ta poitrine. Vicieuse, perfide, manipulatrice – et pourtant, pourtant c’était sans nul doute ce qui te faisait vibrer ; sa méchanceté, son dégoût, son mépris amer envers ta personne te poussaient à elle, piégé dans ses filets d’horreur. Et tu ne doutais point qu’il en était de même pour la jeune fille – des aimants, en perpétuelle connexion, se repoussant et s’attirant aux grès des temps. Cette situation te plaisait-elle ? – aucun doute sur la question n’apparaissait à ton esprit. Le jeu était mortel – tu gagnerais ou tu mourrais dans la bataille. Point d’une mort subite non, ce serait une longue descente aux Enfers, où chacun de tes pas te brûlerait la plante des pieds – tu ne seras plus que souffrance et tourments, damné à une errance douloureuse infinie. Jamais elle laisserait ton âme en paix dès lors que tu te serais incliné devant elle – elle volerait au dessus de ta frêle silhouette, vautour assoiffé, jusqu’à ton dernier souffle. Condamné. Il t’était intolérable de te laisser vaincre, ce serait impardonnable.

 

Longue et violente serait la guerre ; aussi dure psychologiquement que physiquement, vous seriez bientôt fatigués de lutter contre ce qui, contre votre volonté, vous liait. Les coups donnés au corps d’autrui tout autant qu’à son égo, dans le seul et unique but d’anéantir vous brisaient. Faire mal – toucher ce point où la douleur atteindrait son paroxysme, déchirant l’âme au plus profond d’elle-même. N’était-ce donc qu’une course à la monstruosité ? Êtiez-vous si peu humains pour vous souciez de la détresse noyant les opales de celui qui vous faisait face ? Semblait-il que le malheur qui n’était pas votre vous était indifférent – comme si les horreurs du passé ne vous touchaient point. Certes, tu n’étais sans nul doute point à plaindre – ou peut-être que la honte qui planait au dessus de ton visage te rongeait-elle sans que tu daignes l’accepter. Toujours est-il que vous baigniez dans un égoïsme frappant – aucun de vous ne s’intéressait réellement à ce qui se cachait sous les apparences ; et peut-être était-ce là, la source de toute cette haine que vous expulsiez aujourd’hui, de toute vos forces, de toute la fureur de votre désespoir. C’était puéril. Enfantin. Vos réactions étaient démesurées, bien trop meurtrières pour des gosses de dix sept printemps tout au plus. Non, c’était impossible – même si tu ne voulais pas l’entendre, même si tu ne voulais pas le voir, l’admettre, l’accepter, c’était bien plus que de la colère, profondément encré dans ta poitrine, s’enroulant autour de ton palpitant fou et l’enserrant de sa poigne piquante. C’était tout simplement bien plus que ça. Et là était toute la complexité de votre union.

 

Tu es las, terriblement las ; agacé par tous ces enfantillages qui t’ennuient, ces tensions qui t’obsèdent. Tu ne peux que, tantôt la regarder avec effarement et indifférence, tantôt te laisser animer par cette rage folle qui survient par vague en ton sein. Une boucle interminable, tes émotions qui tournent en rond, sans jamais s’arrêter – la tête te tourne péniblement mais tu clignes plusieurs fois tes paupières pour ne point perdre pied. Cela ne mène à strictement rien, vous le savez aussi bien l’un que l’autre – pourtant vous continuez à hurler puis à souffler doucement, à vous frôler dangereusement pour mieux vous repousser, à vous plaquer, vous griffer, vous saigner… Cela te parait sans fin, tu fronces tes sourcils, l’écoute te menacer, te promettre mille tortures – cela te touche à peine pourtant, tu regardes sa bouche remuer, ne penses à rien d’autre que la faire taire. Pourtant, lorsque tout s’accélère de nouveau, tu rugis intérieurement – tes muscles sortent de leur mutisme, tu l’empoignes avec force, la tords, la blesses, la brises de tes mots et des gestes ; mais c’est trop tard, ses yeux papillonnent dans le vide tandis que tu serres sa gorge, elle suffoque mais ne tente point de récupérer cet air pur qui se fait rare dans ses poumons. Ses lèvres pincées bleuissent, tu hausses les sourcils, la secoues plus fort – elle ne réagit pas. Tu paniques. Tu n’es pas un tueur putain, pas un tueur. Tes doigts relâchent son cou gracile, tu t’écartes, hanté par l’idée d’avoir pu, un instant, lui ôté tout espoir de vie. Ce n’est pas ce que tu veux…

 

Néanmoins, ses prunelles reprennent vie et tu ne peux t’empêcher de souffler – elle est en vie. Malgré tout, une sombre tempête se prépare dans ses yeux et tu sens la chaleur de la pièce augmenter un peu plus – Willow tente de garder son calme, tu sens cependant qu’elle craque. Tu t’es approché d’elle, à quelques centimètres d’elle seulement – le moindre mouvement ferrait se frôler vos visages, vos bouches, vos fronts. Une proximité dangereuse que toutefois tu n’as pas hésité à franchir – il est trop tard pour reculer désormais. « Alors vas-y fais le, brise moi, quelqu'un a déjà fais le travail avant toi. » Ses paroles te semblent fades, dénuées de cette force d’antan qui t’avait fait trembler. Elle est affaiblie, tout comme toi tu sens tes forces s’amenuiser. Le drapeau blanc serait-il bientôt dressé ? Tu en doutais – vous en étiez incapable. Et même si le murmure te parvient faiblement, tu ne peux qu’en saisir la détresse peignant les mots tragiquement – la surprise noue ton estomac ; elle se dévoile, petit à petit, les briques tombent, le mur s’effrite, les ronces reculent. « Cela ne devrait pas te prendre trop de temps. » Elle continuer à te persécuter, à te chercher pour que tu fléchisses devant elle ; tu mords ta lèvre cependant qu’elle humecte la sienne du bout de sa langue – tu retiens ton souffle, avide de la suite. « Mais sache une chose, si tu me brises, je t’emmènerais avec moi dans ma chute. » Elle est froide, distante, sérieuse. Tu gardes ton sang-froid. Inspires. Tu préfères ne pas réagir lorsqu’elle dépose ses paumes brûlantes contre ton torse – ta peau hurle malgré le tissu qui te protège quelque peu de la morsure incendiaire. Ses doigts fragiles agrippent ton vêtement, elle te tire à elle, tu laisses ta frustration s’élever dans un grognement. Ses mains s’enroulent alors autour de ta nuque, elle approche ton visage. Tu ne comprends pas non… Ton cœur tambourine dans ta poitrine, tu sens ton souffle se perdre contre le sien que tu sens sur ta joue. Et lorsqu’elle écrase sa bouche contre la tienne, tu te sens brisé de mille éclats.

Aurait-elle finalement réussi ? Était-elle parvenue à te hanter tout entier, à réduire en cendres fumantes ton cœur égoïste et froid ? Tandis que ses lèvres se faisaient pressantes sur les tiennes, tu te demandais encore comment vous aviez pu en arriver à un tel stade d'autodestruction. Cette chaleur - due au don surnaturel de la jeune fille ou bien à vos corps bouillonnant de désir furieux serrés l'un contre l'autre, tu ne savais guère - augmentait rapidement, te faisant tourner plus encore. Que faire ? Mettre un terme à ce baiser confus et violent ou alors laisser vos coeurs battre de nouveau à l'unisson cependant que vos lèvres restaient collées ? Tout cela était ridicule et un chaos monstre éclatait dans ton esprit. Tu finis par la repousser, haletant et pantois, dardant son visage de tes opales fiévreuses. « Putain, mais qu'est ce que tu fous ? » beugles-tu à son encontre - tu veux cacher les signes de ton envie derrière ta colère surprise et ta frustration gênante. Pourquoi ? Tu es incapable de partir, tu restes planté là, impuissant - piégé par son baiser mortel. Mante religieuse... « Pourquoi tu fais ça putain ! Je... » Tes mots de perdent, suspendus à ta bouche, fatalement muets. Allez, dis le Kôl. Tu combles de nouveau le vide que tu avais creusé l'instant d'avant entre vous ; après tout à quoi bon. Ta paume se colle à sa joue, sans violence, et tu te laisses submerger par la noirceur de ses prunelles de glace. « Si tu savais à quel point je hais ce que tu es en train de faire de moi Willow... » Ta voix est dure, tranchante, mais cette pique de mépris n'est plus. C'est fini, la toile s'et tissée autour de toi ; la chute est amorcée. 
 



Dernière édition par K. Hunter-Luann Black le Sam 26 Mai - 18:24, édité 1 fois
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Willow-Hadès Gargös-Keihn
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyVen 25 Mai - 14:59


❝. game on. die or die. . ❞
→ hunter-luann & willow-hadès Oublie les larmes d'hier, quand la nuit tu rejoues la scène, et que tu as de la peine. Demain est un autre univers remplis de lumière. Oublie Les moments amère, un ange qui veut ton bonheur se cache au fond de ton coeur, il attend que tu le libère. Si je disparaissais subitement, est ce que quelqu’un s’en rendrait compte ? Epuisée, pour toi rien n'est beau, tu as tellement souffert, le silence pour seul écho, tu te perds en prières. Comme ils savent, les gens font toujours trop, ils reveillent ta colère. ❞ You make me so upset sometimes. I feel like I could lose my mind .♥.

❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. ❞
Elle le sait, elle sait depuis le temps, depuis qu'elle s'est enfuit de ce manoir en feu, laissant le cadavre de son bourreau continuer à brûler sur l'herbe verte du jardin, portée par une femme qui a voulu l'aider, elle sait que toutes les personnes qui l'ont côtoyer - de près ou de loin sont tomber avec elle, dans sa longue chute aux enfers. Elle entraîne toute personne à son insu avec elle, sans rien demander, c'est comme ça, la jeune fille de dix-sept ans est maudite, elle se croit maudite, on la dit maudite. L'approcher c'est signé un pacte avec le diable, c'est accueillir la mort - lente et douloureuse - à bras ouverts. Son visage aux airs angélique trahit souvent la première impression que les gens se font sur sa personne, les apparences sont trompeuses. C'est qui lui est arrivé, à cette femme qui a voulu l'aider, quatre mois après sa rencontre, sa mort parvint aux oreilles de la demoiselle de onze ans. Son air chaleureux n'est qu'une façade, les gens pensent du bien d'elle aux premiers abords, mais quand ils savent son identité, un rictus de crainte s'installe sur leur visage. Sans même savoir son passé. Les gens la fuient comme la peste, c'est mieux pour eux, tant mieux pour elle. La peur est son air, la mort est son amie, Hadès est son nom. Tout le monde s'écarte quand elle est dans les couloirs, pourquoi pas lui ? Pourquoi, reste-t-il encore ici ? Pourquoi est-il toujours là après quatre ans ?

Pourquoi vit-elle encore ? Pourquoi n'a-t-il pas continué à serrer, est-ce que cela recommence ? Apparemment, ce n'est pas pour maintenant, ce n'est pas maintenant que cette jeune fille vas expirer son dernier souffle. La vie joue d'elle, elle s'amuser, c'est un pantin. Respirer. Inspirer, expirer. Faire ce même geste plusieurs fois, un geste banale et qui pourtant vous tient en vie. Elle sent l'air envahir de nouveau ses poumons. C'est comme une renaissance - douloureuse mais agréable - elle sent la brûlure lui enflammer l'intérieur. Elle ressent cette douleur qui la ramène doucement à la vie. Son sang recommence sa course contre la montre dans ses veines, ses membres s'engourdissent doucement, face à la rapidité du geste. Elle secoue légèrement les mains pour chasser les fourmis qui commencent à la gagner. La chaleur de la pièce la réchauffe plus qu'elle ne l'est actuellement.

Son passé se dévoile à mesure qu'elle remue les lèvres. Les murs s'effritent, les nuages brumeux autour de sa mémoire commencent à s'éclaircirent. Elle n'a jamais parlé de son passé, elle avait peur d'en parler, - peur de revoir sa plus grande peur réapparaître devant elle, peur de le voir venir pour l'achever une bonne fois pour toute; oh il ne l'aurait pas fait, non, il l'aurait laissé aux bords de l'agonie sans même une pensée pour elle, se calmant quelques jours pour revenir à la charge - mais plus maintenant, en tout cas pas avec lui. Elle est fatiguée, fatiguée de cette lutte contre sa personne, de cette lutte perpétuelle pour chasser les démons qui hantent ses nuits, fatiguée de paraître horrible aux yeux des autres. Mais c'est ce qu'elle pense à cet instant précis, demain sera un autre jour, son esprit se sera embrumé de cette haine contre ce monde. On ne peut pas réparer les dommages causés. Ils seront toujours présents. On ne pourra pas lui ramener son humanité toute entière, arrachée de force par cet homme.

Ses pensées sont lointaines, elle ne pense plus, elle est déconnectée de la réalité. Son corps bouge seul. Elle l'attire à elle en prenant son haut dans ses mains, ses mains se plaquent sur sa nuque, au même endroit où elle lui a planté ses ongles. Elle sent les blessures, elle les frôle pour ensuite plaqué sa main. Son regard se perd dans le sien, le regard noisette de la demoiselle n’a plus rien de sauvage. Sa bouche se pose sur la sienne. Une explosion de sensation explose en elle, elle ne saurait les définir, elle ne pourrait mettre aucun mot sur ce qu’elle ressent à cet instant précis, elle ferme les yeux tandis qu’elle se grandit un peu en se mettant sur la pointe des pieds. Son cœur bat la chamade, le sien ou celui du jeune homme, elle ne pourrait le dire, elle a l’impression que le sien va sortir dans peu de temps de sa poitrine.

Il rompt tout contact, la repoussant, la demoiselle reprend conscience. Pourquoi l’avait-elle embrasser ? Encore une question à rajoutée à sa liste, une question qui ne trouvera pas sa réponse. Inconsciemment, ses doigts vinrent se poser sur ses lèvres, elles sont brûlantes, tremblantes, son corps est en ébullition, elle tremble. Elle redresse la tête et le regarde « Putain, mais qu'est-ce que tu fous ? » il s’emporte, elle le comprend. Elle ne dit rien, elle soutient son regard, un sourire en coin s’affiche néanmoins sur ses lèvres. Ne rien montrer de personnel, il faut qu’il pense que c’est pour mieux le déstabilisé. « Pourquoi tu fais ça putain ! Je... » elle secoue légèrement la tête, ses boucles brunes encadrent à présent son visage, elle se sent rougir et pourtant ses joues ne changent pas de couleur, elle a toujours cette peau au teint hâlée. Un silence s’installe entre eux, aucun ne parle. Elle baisse sa main, les bras le long du corps, elle serre les poings, se contrôler ne pas le refaire. Ses lèvres redemandent encore, mais elle ne le doit pas. Elle s’attend à ce qu’il cri, à ce qu’il la repousse, dégouté d’elle mais non.

Il pose simplement sa main sur sa joue, elle sent un frisson la parcourir. Ses lèvres s’entrouvrent, aucun son ne sort de sa bouche. « Si tu savais à quel point je hais ce que tu es en train de faire de moi Willow... » son ton lui fait mal. Elle le regarde, fronçant les sourcils, elle ne comprend pas. Que veut-il dire ? Est-ce que lui aussi fera partie de ses personnes qui finissent mal après l’avoir approcher ? Elle ne veut pas, elle ne veut pas voir son nom sur la liste. « je ne comprends pas ce que tu veux dire » elle plonge une nouvelle fois son regard dans le sien, à la recherche d’une réponse « qu’est-ce que tu deviens quand tu es avec moi Hunter. » murmure-t-elle. La chaleur de la pièce se fait moins oppressante, elle jette un léger regard à la cheminé, les flammes diminuent de volume, elle se calme. Elle passe sa langue sur ses lèvres. Elle se rapproche un peu plus de lui, damné pour damné, autant le faire bien.
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptySam 26 Mai - 18:24


game on, die or die.

HUNTER & Hadès.





Ignorant la raison de ses actes, tu ne peux plus rien faire d’autre que l’observer, pantois, perdu. La raison t’a abandonné – toute pensée cohérente à quitté ton esprit, et tout n’est que chaos indéfinissable. Ton sang pulse contre tes tempes douloureuses, tu perçois de nouveau ce bourdonnement familier à tes oreilles, trahissant ton angoisse ; tu ne sais plus dans quel sens sont dirigées les méandres de tes divagations embrouillées. Tes muscles te semblent atrophiés, incapables d’émettre le moindre mouvement – tes jambes paraissent s’être soudées au sol, enracinées dans la pierre à tel point que tu en restes immobile. Même ton propre souffle vital s’est perdu dans ta gorge – l’air te manque et le peu qui pénètre en toi te calcine de l’intérieur ; la flamme infernale te lèche la peau, mord chaque parcelle de ton être, entaille ton cœur de profonde plaies que le temps ne parviendra point à effacé. Tu es marqué au fer rouge, tatoué par sa marque indélébile, arabesques étranges enroulées autour de ton palpitant fragile, dont les pointes acérées t’écorchaient à chacune de tes tentatives de fuite – tu étais à elle, elle te possédait, tout autant qu’elle était à toi. Vous reveniez toujours, fatigués de vos incessants conflits, choc des titans où chacun d’entre vous fonçait dans l’autre, tête basse, mais cependant jamais lassé de vos présences mutuelles – ce qu’il vous était intolérable d’accepter.

Lorsqu’elle avait plaqué ses lèvres sur les tiennes, tu avais cru explosé – ton palpitant s’était lancé dans une course effrénée aux rythmes irréguliers et douloureux, frappant dans ta poitrine avec fureur et précipitation. Immédiatement, vos deux souffles s’étaient accélérés, entremêlés l’un à l’autre, ne donnant plus qu’un échange fiévreux qu’un air qui se faisait rare autour de vous – ta tête s’était mise à tourner dangereusement, tu sentais tes jambes trembler, menaçant de te laisser choir. Or, il en était hors de question – tu forçais alors sur tes appuis pour ne point tanguer, montrer ta faiblesse. Tu aurais aimé rester impassible cependant que le baiser se prolongeait bien trop longtemps à ton goût – toutefois l’adrénaline propulsé par ton rythme cardiaque fou et le manque d’oxygène mêlés te rendaient passif et tes réactions laissaient à désirer ; pitoyable pantin, tu laissais pathétiquement tes émotions, laissées d’un côté depuis des années, tirer les ficelles de ton esprit et de ton corps. Comme sous l’effet d’une substance illicite qui faisait tournoyer ton sang mille fois trop vite dans tes veines bouillonnantes, te laissant perdre pied, t’autorisant à la laisser te mener aux Enfers avec elle. C’en était fini, tu avais cette fois-ci perdu la partie.

Alors pourquoi poursuis-tu ce combat qui t’apparaissait perdu d’avance ? Pourquoi te bornes-tu à combattre ce qui était invisible ? Ta fierté est bien trop grande pour que tu te laisses piétiner par la jeune fille et malheureusement, tu préfères écraser tes ressentis plutôt que de t’incliner face à elle – les sentiments étaient des choses absurdes faites pour les faibles et entre vous régnait simplement la loi du plus fort ; les faibles n’avaient pas leur place dans cette jungle furieuse. C’est ainsi que, de toute ta force, tu la repousses avec hargne – ton corps y est cependant que ton esprit s’est perdu. Elle avait réussi à te briser, tu en es conscient, à séparer les deux êtres qui se battaient promptement dans la même enveloppe charnelle – elle avait implanté la guerre en toi. Et alors que tu pestes de rage, elle plaque simplement ses doigts contre ses lèvres tremblantes, masquant à peine le demi-sourire qui étire alors sa bouche. Tu te sens bouillonner plus fort encore – la voir afficher une moue si victorieuse te démoli intérieurement, tout ton être s’écroule alors que le Diable sourit. Pourquoi n’avais-tu pas terminé ton geste, quelques minutes plus tôt – pourquoi n’avais-tu simplement pas gardé tes doigts serrés autour de sa gorge, dardant son visage qui blêmissait ? Tu regrettes d’avoir été si faible, si empreint du peu d’humanité qu’il te restait pour ne point l’avoir tuée. Et alors qu’elle se délecte de tes débordements de colère, tu voudrais hurler, la secouer, lui rendre tout ce mal qu’elle te fait. Mais rien ne sort – tu es muet, condamné à perdre tes mots, à murmurer fébrilement. « Pourquoi tu fais ça putain ! Je... »

Sa main retombe sur le côté cependant que tu churches ta rage aussi rapidement évanouie qu’elle n’était monté en toi. Tu ne veux plus crier, tu as perdu ta voix. Tes paroles ne sont qu’un faible écho de la bataille qui fait rage en toi et qui te tord de douleur alors que tu n’en montres rien. Tes doigts frôlent légèrement sa joue – papillon sur sa peau colorée que tu n’observeras jamais rosir. Un souffle las frémit à tes lèvres brûlées, tu roules des yeux, en proie aux tourments. « Si tu savais à quel point je hais ce que tu es en train de faire de moi Willow... » Tu voudrais la mépriser autant que tu y parvenais autrefois mais tu n’y arrives pas maintenant. « Je ne comprends pas ce que tu veux dire. » Tu secoues ton visage, retires brusquement ta main – pitié, tu ne veux pas avoir à lui expliquer. C’est impossible. Elle cherche une réponse dans tes opales d’onyx ; tu détournes ton regard, de peur qu’elle y trouve ce qu’elle cherche. « Qu’est-ce que tu deviens quand tu es avec moi Hunter. » Tes lèvres blêmes se pincent, tu mords vivement l’intérieur de ta joue. C’est trop, tu ne peux pas. Tu ne veux pas non. Tu voudrais t’éloigner, mais tu en es tout aussi incapable ; alors tu restes planté là. Plus aucune loi ne régit ton esprit ; c’est le vide.

Tu ne veux plus jamais avoir à la regarder, c’est insupportable. Ton cœur bat la chamade et tu te sens fébrile sur tes jambes de nouveau, malgré votre contact brisé par ta seule force. Et là est peut-être tout le problème. « Non Willow… je ne peux pas, je… » C’est une torture, tu supplies le Ciel que cela s’arrête. Tu sens le poids de son regard sur ton épiderme, qui incendie chaque parcelle de toi. Les mots te manquent, s’envolent sans que tu ne puisses les saisir. Tu es idiot Kôl. Tu tentes de fuir, tu voudrais partir de là, lui tourner le dos à jamais et ne plus avoir à croiser ses prunelles de glace qui pourtant nouaient ton estomac, rendaient tes mains moites, ton souffle haletant. Tu paniques alors que les secondes étirent ton silence en minutes pesantes. « Putain, mais tu comprends donc pas ? » grinces-tu entre tes dents, puisque tu es impuissant, incapable de crier. Tu en as assez de parler. Cela ne sert plus à rien. Tu prends ses doigts entre les siens, les presses doucement contre ta peau – ils sont brûlants. Elle s’est de nouveau approchée de ton visage, tu sens ses expirations te chatouillant la peau. Vous êtes damnés, tu le sais. Il est trop tard pour sauver vos âmes. « J’en ai assez de lutter Willow. » Tu ne bouges plus. C’est à prendre ou à laisser – maintenant ou jamais.



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Willow-Hadès Gargös-Keihn
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptySam 26 Mai - 21:30

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→ hunter-luann & willow-hadès ❞ they don't own me i'm not a piece in their game, can't control me, they're the only ones to be blamed, i'll never breakdown, i won't give up this fight. she doesn't know the effect she can have just one kiss and i will be hooked to her fire. her flames are surrounding me, now as we watch as, they light up the sky. we must stand up and fight. cause this love is not a game to me, we'll survivre and start an uprising. .♥.

❝ but it doesnt mean anything
 since you’re gone ❞

Elle se calme, elle n'a plus aucune raison de s’énerver, elle ne se rappeler même plus la nature de leur conflit. Son regard se baisse, sa respiration devient plus lente, moins douloureuse que les précédentes inspirations. Elle colle une de ses mains contre ses hanches. Ses lèvres tremblent encore de ce baiser qu'elle vient de lui donner, son autre main caressent ses lèvres, comme pour essayer de garder cette sensation. La température de son corps ne diminue pas, mais elle sent un léger frisson sur sa peau, elle sait, elle sait que la pièce devient plus froide, comme si la chaleur qu'elle avait fait naître en son sein s'était entièrement évaporée pour laisser place à l'habituel froideur des lieux, elle n'avait jamais vraiment aimé cet atmosphère, même si elle n'avait pas le problème de j'ai froid - qu'elle entend à longueur de journée - étant donné qu'elle est sur les nerfs tout le temps et qu'à la moindre étincelle, elle en devient bouillante de chaleur - elle pourrait même réchauffer une personne si elle le voulait, mais elle ne le fait pas. D'aussi loin que remontent ses souvenirs, elle n'a jamais connu une salle aussi froide que les cachots de Poudlard, il n'y avait pas seulement la température mais le visuel jouait beaucoup sur les humeurs, le gris et le vert, il faut l'avouer, elle n'était pas très fan de ses deux couleurs. Après on s'étonne que les personnes qui y vivent sont d'une humeur de chien tous les matins. A Durmstrang, le directeur avait fini par lui interdire l'accès aux feux, de peur qu'elle ne brûle le château tout entier en éternuant, ce qui lui valait les mauvais coups d'oeil de ses camarades. Mais ici non, elle se sentait utile on n'éteignais pas le feux de cheminée volontairement quand elle arrive, non quand un est éteint, mais surtout quand les élèves ont la flemme, ils lui demandent souvent si il y a possibilité de le rallumer, en fait, avec le temps, ils n'ont plus à le demander, dès qu'elle passe devant une cheminée, le feu se rallume immédiatement et c'est après ça, qu'elle entend des soupirs de soulagement qui la désespère. Un nouveau frisson la parcourt, ce qui la réveille, elle ne frissonne pas, elle jette un léger coup d'oeil à l'antre, le feu à diminué.

Il la rejette, comme d'habitude. Elle le regarde - ses prunelles ne sont plus aussi teinté de cette haine qu'elle nourrissait, elle ne comprend pas ce qu'il veut dire. Elle est encore une fois dans le flou total, comme si le brouillard était revenu embrouiller ses pensées. Elle essaye de les balayer d'un revers de main mais non, le brouillard est toujours là, l'empêchant de penser, de se demander ce qu'il veut dire, elle est incapable de réfléchir alors la parole prend les devants. Elle lui dit, elle ne comprend pas. Il secoue la tête et la main qu'il avait posée sur sa joue redescend, coupant le contact. Elle ne suit pas le geste des yeux. Elle continue, elle demande, elle cherche des réponses, des réponses qui tardent, alors elle cherche des réponses dans son regard, un regard qu'il fuit. Elle ne sait plus où se mettre, elle voudrait partie mais elle en est incapable, elle ne partira pas sans savoir, sans avoir mis de réponses sur ses questions - car elle le sait, si elle part maintenant, elle ne dormira plus, tournant et retournant toute les possibilités possible pour essayer de mettre un point final à ses problèmes.

Il ne bouge pas, elle non plus. Elle laisse retomber sa main le long de son corps et se colle à sa hanche. Le silence se fait pesant dans la salle, le son des craquement du bois brûlé parvient à ses oreilles comme un murmure, un murmure de plus en plus couvert par les battements de son propre coeur, il n'est plus au niveau de sa poitrine, non il est au niveau de ses oreilles. Boum boum. boum boum. boum boum. Martelant contre son crâne, lui donnant la nausée, elle inspire, elle expire, le son est toujours présent mais la nausée s'évanouit peu à peu. Son regard est toujours posé sur lui, marquant un peu plus ses traits dans son esprit, son visage n'a plus la même expression. Il a l'air abattu, fatigué. Sa gorge est serrée. « Non Willow… je ne peux pas, je… » elle serre ses lèvres, son prénom prononcé n'a plus l'air d'une menace. Il ne passe toujours pas, mais elle ne s’énerve pas, ce n'est plus une invitation à se battre. « Putain, mais tu comprends donc pas ? » Elle fit un léger non de la tête, non elle ne comprend pas, elle voudrait le crier mais quand elle entrouvre la bouche pour essayer de parler, ses mots se perds dans sa gorge, aucun son ne sort, elle est silencieuse. Elle passe sa langue entre ses lèvres avant de les serrer. Elle sent des doigts se mêlaient aux siens, elle ne baisse pas le regard, préférant seulement sentir le geste. Elle se rapproche de lui, son visage à quelque centimètre du sien. « J’en ai assez de lutter Willow. » son regard se perd sur son visage.

Elle joue avec ses doigts, les mêlant ainsi au jeune homme. Elle ne sait pas quoi répondre, de toute sa vie, elle n'a jamais été confrontée à cette situation, elle ne sait pas comment réagir. Son regard parcourt son visage, il va des traits de son menton, aux lignes malicieuses de sa bouche - elle ne s'y attarde pas trop, sentant les étranges sensations dans son ventre refaire surface - pour terminer sa course en piquant une tête dans son regard. « moi aussi. » murmure-t-elle. Elle baisse la tête, une mèche de cheveux tombe devant son visage. Soudain, sa respiration devient plus forcée. Elle redresse la tête et recule, doucement, jusqu'à sentir le mur contre son dos, le contact lui donne un frisson, ce qui ne la refroidit pas. Elle l'attire à lui, ses doigts toujours mêlé aux siens. Elle sent son corps se collait une nouvelle fois aux siens, sa propre respiration se cale à la sienne. Une de ses mains relâche la pression et se détache de la main du brun, la demoiselle la pose doucement sur le torse du jeune homme « mais avant que ce ne soit terminer. » son regard se détache de sa main, un air de défi voile ses prunelles, elle le regarde, un sourire en coin après avoir passé malicieusement ses lèvres sur ses lèvres. « cap ou pas cap. » sa main remonte à son cou, avant de se poser et d'amener son visage un peu plus proche au sien, comme pour lui faire comprendre ce qu'elle demande.
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyDim 27 Mai - 18:16


game on, die or die.

HUNTER & Hadès.





Tu détestes la personne que tu es en train de devenir. Au fond de ton subconscient, tu n’entends que hurlements plaintifs, à demi-étouffés, t’intimant de tourner les talons et de fuir sa personne – de son être émane un halo sombre et pourtant aveuglant qui peu à peu s’infiltre par les pores de ton épiderme, noircissant ton cœur plus encore qu’il ne l’était déjà auparavant. Tu n’es plus que souffrance intérieure et muette, plongé dans une léthargie douloureuse de laquelle tu désirerais te sortir au plus vite – en vain, tu es coincé entre les parois de verre de ta cage venimeuse, cage qu’elle a elle-même formé autour de toi, te gardant à portée son énergie malfaisante. Cette once de folie meurtrière, de rage démesurée, de désir trop peu refoulé qui te submerge, écourte incommensurablement ton souffle rauque et haletant. Ta poitrine se soulève toujours avec une difficulté rare et la fébrilité te gagne. Tu sais que ton teint s’est blêmi tant tu te sens partir, à mesure que tes jambes ne semblent plus être capable de supporter ton poids et flageolent dangereusement. Tu t’empêches toutefois avec force de t’écrouler – soudain, une lourde lassitude s’abat sur tes épaules courbées, tu sais d’ors et déjà que ton sort est tout tracé. Tu n’es plus qu’un faible pantin entre ses doigts – toute marque d’insolence s’est envolé de ton attitude, ta fierté tout comme ta force ont disparu ; tu es seul contre toi-même, seul dans ce choc des titans. Déchiré entre les deux parties de ton âme qui se battent dans un duel à mort – tu es conscient que tu ne ressortiras pas entier de cet affront. En toi, quelque chose s’est brisé et, lorsque tu réussiras à lui tourner le dos, tu laisseras derrière toi les miettes de ton être, piétinées par la rage de Willow. Tu as été pris à ton propre jeu ; tu avais cru un instant pouvoir la briser de tes mains – c’était toi qui finirais en mille éclats, poussière jonchant le sol.

Alors à quoi bon lutter plus encore – tu ne te sens plus d’attaque à répliquer avec fourberie à ses provocations. Te laissant démonter par les viles paroles de la belle, tu n’en restes que pantois, dénué de tout mouvement qui mettrait terme à tout ça. Tu suis en simple spectateur ce qui tourne autour de toi, cependant que le temps file entre tes doigts impuissants telle une traînée de poussière volage. Tout acte de ta part, volontaire ou non, n’est que vain espoir – tu n’es plus maître de ces lieux, le Destin a reprit ses droits. Autrefois, tu n’aurais jamais cru en cette baliverne qu’est la destinée – pourtant, à cet instant, tout portait à croire que celle-ci avait une dent contre toi. Tu es damné, maudit, condamné à errer dans un gouffre perpétuel qui échappe à toute loi sensée et morale – le temps n’y a plus d’impact, tout comme ta volonté et ton esprit est vide de tout but. Le néant, noir et glacial, s’est emparé de tes pensées.

Le sablier semble s’être un instant de trop arête – les particules poussiéreuses du temps s’envolent avec légèreté pour se suspendre dans l’air, marquant de nouveau la lenteur de vos échanges ; seuls vos regards se toisent et toute nuance rougeâtre de colère a été balayée par votre baiser. Tu ne comprends plus – où est partie la flamme furieuse qui brûlait jusqu’alors tes entrailles ? Etouffée dans l’âtre de tes sentiments – il n’en reste plus qu’une cendre tiède qui persiste à chauffer ton for intérieur vainement. Dissipée par un vent nouveau qui te laisse pantois et hébété. Abattu par cette aberration qu’est le lien vous liant l’un à l’autre, mince filet d’argent s’entremêlant à vos corps calcinés par l’existence humaine, se reliant entre eux pour former une maille indistincte et grossière, nouant sentiments et violence accrue. C’est injuste, tu le conçois – te battre encore pour te persuader qu’il n’existe rien alors qu’au fin fond de toi-même, tu sais parfaitement que cela ne mène à rien, était injuste oui. Comme tu aurais aimé être ignorant et aveugle, ne point être forcé à admettre cette évidence si dure à avaler – tu aurais pu, avec tant de facilité et d’indifférence, balayer cette désagréable sensation d’un revers de main, oublier ce qui te paraissait ridicule et futile. Mais il te fallait désormais admettre que ce ne serait jamais le cas – tu ne pourrais point oublier, ses traits étaient encrés dans ton esprit embué et tu ne serais nul capable de les effacer. Il était trop tard, toujours trop tard.

Vous ne vous comprenez pas – aucun de vous n’est apte à comprendre les significations caches de vos gestes faiblards et maladroits. Vous vous retrouvez comme des gosses, naïfs et sensiblement ignorants, à vous toiser d’un air absent. La terre aurait-elle pu s’écrouler que vous n’auriez pas esquissé le moindre geste – l’espace-temps avait perdu ses limites autour de vous. Lorsque tu remues les lèvres, accrochant son prénom à ta bouche asséchée, elle secoue son visage de gauche à droite. Non, elle ne sait pas – sa bouche s’entrouvre, mais aucun mot n’en franchit la paroi opaque. Le silence hante. Vos doigts se mêlent de nouveau, tu te sens palpiter. Tu détestes cette sensation, tout autant que tu détestes ce qu’elle t’impose. C’est trop pour toi – alors pourquoi te bats-tu contre tes propres limites ? Combat inégal. Ses iris sombres courent sur ton visage, tu t’efforces à soutenir son regard curieux cependant que ton souffle se saccade de hoquets silencieux. « J’en ai assez de lutter Willow. » Ton murmure se brise dans l’air, tu manques d’en perdre tes mots. « Moi aussi. » Ses paroles chuchotées sonnent comme un aveu à tes oreilles et de nouveau, ton estomac se noue. Alors, était-ce fini ? En aviez-vous assez de cette guerre sans foi ni loi ? Son visage s’affaisse, masqué à ton regard inquisiteur par ses boucles brunes qui tombent en cascade, épars, sur ses épaules, se collant contre son front, ses joues. Elle recule d’un pas – tu la sens s’en aller. Le vide s’insinue en toi alors que tu sens l’air sur ta peau, là où quelques secondes auparavant se dressait sa silhouette gracile. Elle percute doucement le mur, t’entraînant dans sa fuite – vos peaux se frôlent avec brutalité, se frictionnent violemment cependant que tu retiens avec difficulté ton souffle menaçant de se perdre. Elle se détache de tes doigts, dépose sa main contre la fine étoffe qui couvre ton torse – un courant électrique parcourt ton épiderme, courant le long de ta colonne vertébrale, titillant ton échine. Tes muscles se tendent.

Sa bouche te frôle et le temps s’accélère, taquin et joueur. Tu halètes, votre air se mêle, la tête te tourne – cependant une moue étire tes lèvres qui frémissent d’impatience. Tout ton corps est en ébullition, tes sens en alerte – un feu d’artifice d’émotions contraires explose en toi. « Mais avant que ce ne soit terminé. » Mystérieuses paroles qui ne t’atteignent qu’à peine, ton esprit s’est évadé de sa prison, laissant tes membres réagir à leur guise. Dans les opales de la brune, une lueur farouche et malicieuse s’allume, intrigante lorsque tu la croises de ton propre regard – vos lèvres se collent un peu plus, un pincement dans ton estomac, ton cœur éclate une seconde fois en quelques minutes. Tu le sens s’affoler, trépigner, bondir dans ta poitrine toutefois que tu la plaques contre toi. Elle s’écarte quelque peu, juste le temps de souffler quelques mots rapidement, mais le manque t’envahit déjà – tu la presses en appuyant tes doigts contre son dos pour qu’elle revienne. « Cap ou pas cap. » Sa main remonte jusqu’à ton coup, te faisant frissonner et elle approche de nouveau son visage du tient – ton sang ne fait néanmoins qu’un tour, tu l’embrasses furieusement, l’écartes tout aussi vite en percutant l’écho de ses paroles. « Non attends… » Le temps s’arrête, tout comme ton palpitant – l’angoisse renait en ton sein. « Ne serait-ce alors qu’un jeu ? » Oses-tu dans un souffle. Tes yeux parcourent chaque parcelle de son être, cherchant réponse là où il n’y en a guère. « Cap ou pas cap… C’est ainsi que ça doit se finir n’est-ce pas ? » Plus que l’angoisse, c’est la peur, une frayeur sourde qui enfonce son pieu dans ton ventre. Tu la tires vers toi, entoures ses épaules de tes bras – tes lèvres se collent à son oreille. « Si je suis cap Willow, qu’est ce que cela implique ? Après ça, qu’y aura-t-il ? Si je suis cap, que devient-on ? » Tu supplies silencieusement qu’elle ait réponses à tes peurs, qu’elle ait solutions à tes problèmes. Choix cornélien qui explose de nouveau en toi. « Serais-tu cap de tout perdre Willow… ? » Tu la gardes blottie contre toi. Tu ne veux point qu’elle s’en aille. Cap ou pas cap…

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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyDim 27 Mai - 21:14

HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. Tumblr_m49qbcHASY1qbleg1o1_250 HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. Tumblr_m49qbcHASY1qbleg1o2_250
“ je te suivrais, qu'importe le chemin que tu prendras, je serais là, ma main dans la tienne. ”
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Moi non plus. Sa phrase tournait en boucle dans son crâne, comme un de ses vieux vinyles qu'elle avait eu l'occasion de voir chez la femme qui l'avait recueilli, elle n'avait jamais rien vu de si étrange et de si fascinant à fois. Ses trois mots se brisent, s'entrechoquent un peu plus contre les barrières qu'elle s'était durement forgée avec le temps, détruisant un peu plus sa haine envers le monde, la haine envers sa personne, essoufflant la flamme qui brûlait en elle, cette flamme qui la maintenant en vie. Moi non plus. Jetait-elle vraiment l'éponge, s'avouait-elle vaincu devant lui, montrant une toute nouvelle facette de sa personne, une personne qu'elle avait pourtant enterrée au fond de son être. Une personne qu’elle avait souhaité ne plus recroisait de sa vie. Moi non plus . Le monde commençait à tanguer sous ses pieds, comme si le gouffre dans lequel elle voulait se jetait étant petite refaisait surface, l’accueillant à bras ouvert, pourtant elle ne voulait pas sauter, car sauter signifiait l’entraîner dans sa chute, elle ne le voulait pas, elle en serait incapable. Elle entendit un rire, un rire très lointain, son rire, grinçant et malveillant, puis le son de sa voix qui revenait du fin fond de ce gouffre, venue surement pour la chercher, ou pire, pendant une seconde elle fut tétanisée, effrayée par la simple idée qu'il puisse revenir l’emmener. Sa voix était claire, sifflante comme un serpent, pourtant elle était seulement dans sa tête. Non, elle n'était pas folle, elle n’entendait pas des voix, seulement la sienne, Tu es faible, tu l’as toujours été non elle n’est pas faible, elle s’en rend compte maintenant, elle est juste humaine. tu me dégoûtes Willow. Sa voix la transperce de toute part, pourtant elle sait qu'il n'est plus là, physiquement du moins, mais il sera toujours là, dans son esprit, elle est condamnée à vivre avec lui, jusqu'à sa mort. Elle essaie de chasser sa voix, elle s’en va peu à peu, mais elle murmure toujours, répétant ses menaces, ses critiques, ses oreilles bourdonnent, elle déglutit difficilement. Son regard est voilé par un vieux fantôme du passé. L’autre partie de son âme refait surface. Willow, elle se bat, cette partie se bat pour reprendre le dessus, elle veut gagner la partie, elle veut reprendre le contrôle de ce qui lui appartenait. La bulgare sent la guerre qui se fait en elle. Elle ressent son passé refaire surface, cette partie d’elle qu’elle avait caché, qu’elle avait détruit en crachant sur les autres. Elle ne l'a pas voulu, elle n'a pas voulu que cette fille revienne, il l'a appelé - elle le maudit pour l'avoir fait, pourquoi s'est-il montré insistant, pourquoi avoir continué par l'appeler comme ça ? Il n'est pas le seul -ils l'ont appelés. Comment deux hommes pouvaient la faire renaître ? Tant de questions qui ne seront pas résolues.

Elle est un champ de bataille où le bien et le mal se combattent en son sein. Son passé et son futur, Willow et Hadès. Elle ne sait pas comment cela va se finir, elle ne sait pas qui va gagner. Elle veut juste que ça s'arrête, ça peau brûle sous ses cris de détresses, sa respiration devient haletante, et pourtant elle ne fait rien paraître, sa tête est baissée, une mèche de ses cheveux tombe devant ses yeux, elle est perdue. Elle se bat et cri intérieurement, à l'extérieur elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Stop. Tout se stoppe, elle reprend enfin le contrôle de ses gestes, de ses pensées. La guerre n'est pas finit, elle le sait, elle se reprendra plus tard. Elle redresse la tête et se recule, l'invitant lorsque son dos épouse le mur. Elle sent son corps se collé subitement à elle, elle lâche ses doigts, sa main se posant sur son torse, elle sent les battements de son coeur, le sien se cale sur ses palpitations. Il respire difficilement, tantôt rapidement, tantôt doucement. Son regard se détache de sa main qui se soulève au rythme de sa respiration pour se collé à son visage, sa main se posant alors sur sa nuque, l'approchant vers le sien. La respiration de la brunette se fait saccadé, ses lèvres sont entrouvertes, fébriles. Elle sent les doigts du jeune homme dans son dos, la pressant, l'attirant contre lui. Cap ou pas cap. les mots de trop. Elle le sait.

Ses lèvres se collent furieusement aux siennes, Hadès cache un sourire, il a comprit. Cap. mais le baiser se coupent tout aussi vite que ses lèvres se sont collées aux siennes. « Non attends… » Elle sent un vide en elle, il n'est plus contre elle. La jeune femme à en devenir, le regarde, surprise, attendre quoi ? « Ne serait-ce alors qu’un jeu ? » souffle-t-il, sa voix se perd, la brune baisse le regard sur ses lèvres. Elle ne sait pas. Au début peut-être, mais maintenant ? Elle n'avait jamais reconsidéré la question. « Ne serait-ce alors qu’un jeu ? » elle sent son regard se poser sur elle, parcourant chaque parcelle de sa peau, à la recherche surement d'une réponse, mais elle n'en a pas, elle n'en a plus. « Cap ou pas cap… C’est ainsi que ça doit se finir n’est-ce pas ? » elle se mord la lèvre, regrettant sa dernière phrase. Elle n'avait jamais ressentit le regret, elle ne savait pas vraiment ce que c'était mais, si il fallait mettre un mot sur la sensation qu'elle à là, ce serait surement le regret, elle regrette d'avoir dit ça. Il tend ses bras vers elle, il entoure ses épaules de ses bras, elle se laisse faire, elle fait même un pas, retrouvant alors la proximité de son corps qui lui manquait, elle sent ses lèvres se collaient à son oreille. Son souffle chaud et doux lui chatouillent les oreilles, un mince sourire étire ses lèvres avant de de s'évanouir, se rappelant de la situation. « Si je suis cap Willow, qu’est ce que cela implique ? Après ça, qu’y aura-t-il ? Si je suis cap, que devient-on ? » Son regard se perd au loin, son coeur se serre, il saigne. Elle sent la morsure de la douleur la transperçait généreusement, elle entrouvre ses lèvres, elles tremblent, ses yeux brillent, son souffle et court. Ses bras jusque là le long de son corps entourent la taille de jeune homme. Elle se blottie dans ses bras, posant son front contre son épaule, elle ferme les yeux. « Serais-tu cap de tout perdre Willow… ? » Elle inspire.

Elle remonte doucement ses mains le long de son dos, elle les déposent doucement sur ses épaules, face à elle, elle redresse le visage, se mettant légèrement sur la pointe des pieds, elle ne peut pas le regarde, elle n'y arrivera pas. Elle cale tout d'abord son front dans son cou, sa peau est chaude, douce. Elle y reste quelque seconde avant de poser sa tête sur son épaule. « je ne sais pas, je ne sais rien. » murmure-t-elle avant de fermer les yeux. « Si on savais tout Hunter, on ne serait pas là. » elle pince ses lèvres, sa gorge est sèche. « je ne peux pas te répondre Hunter, je n'ai pas la réponse. » elle tourne légèrement la tête, sa bouche près de son oreille. « Cap de tout perdre. » elle inspire, l'air lui brûle les poumons. Elle recule doucement sa tête pour lui faire face, plantant son regard dans le sien, elle libère un de ses bras, elle est toujours collé à lui, elle ne veut pas partir, elle pose sa main sur sa joue, la caressant de son pouce. « sauf toi. » son regard se plante sur ses lèvres. « je serais capable de tout perdre pour toi, mais te perdre toi, j'en serais incapable. » elle se mord les lèvres avant de l'embrasser furieusement, fermant les yeux, se collant davantage à lui.
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptyVen 1 Juin - 19:46



game on, die or die.


HUNTER & Hadès.





Les barrières tombent. Doucement, le mur s'effrite, brique par brique, parcelle par parcelle — ce mur qui, autrefois, délimitait le théâtre de votez champ de bataille. Les mœurs s'apaisent, la colère se tari, faisant place à vos souffles rauques et difficiles, entrecoupés par les lents sursauts de vos palpitants unis par un même rythme affolé. Avec peine et patience, vous déposez les armes contre le sol glacé — la guerre est-elle réellement terminée, le drapeau immaculé s'est-il sincèrement dressé, flottant sous la brise de vos sentiments apaisés ? Tu en doutes ; ce n'est qu'une brève trêve avant la reprise de vos meurtrières hostilités. Rien ne sera réellement fini — cela a toujours été ainsi et sans doute serait-ce indéfiniment ainsi. Vous étiez fait pour vous détruire l'un l'autre, vous acharner jusqu'à une rédemption que vous n'atteindrez nullement, dans l'amour comme dans la haine — à la vie, à la mort. La Destiné n'en avait point décidé autrement, condamnant vos âmes émiettées à un perpétuel combat agressif et furieux. Enfers et damnation ; douloureuse et vaine lutte contre un futur tout tracé, mêlant les chemins de vos pales existences. Déchirure de vos êtres, à un même instant, cependant qu'un lourd silence vous rappellent la présence vicieuse de ces ronces, s'enroulant autours de vos corps fébriles, suivant le moindre de vos mouvements tourmentés, teintant vos paroles à grand peine murmurées. Le gouffre se creuse lentement, sous vos appuis faiblards et chétifs, alors que vous aviez cru naïvement être capable de le combler enfin définitivement. Idiotes pensées qui vous obsèdent et attisent votre désir ardent d'en finir, toutefois que ta conscience te hurle que, ô grand jamais vous n'atteindrez ce paisible bonheur que vous guettez — ironique injustice.

Son murmure, à peine lâché dans l'air moite qui semble te coller à la peau résonne avec insistance contre ton tympan, se répercutant contre tes tempes douloureuses. Moi aussi. la panique, sourde et étouffante, gonfle en ton sein à mesure que ton esprit analyse ces quelques mots balbutiés de sa bouche et tu te sens crémier intérieurement. Tu ne saisis point de suite le sens de sa phrase — elle te parait tourner sans cesse dans ta tête, curieuse valse entêtée contre tes pensées déjà embrumées. Elle s'incline à son tour ; le combat dans lequel elle s'était lancée contre ta personne l'avait ressortie exténuée et lasse de cette folle course à la victoire intouchable ; cela avait comme désirer ardemment tenir entre ses paumes en coupes un nuage volatile de fumée : naïf fantasme. Et pourtant, il n'est point d'amertume noyant ses opales ténébreuses — seuls les fantômes d'une histoire que tu ignores planent dans ses iris voilées, l'arrachant à l'instant présent, l'éloignant de ton emprise. L'incompréhension prend possession de ton être alors qu'elle te semble s'effacer. Bataille rageuse, pareille à celle qui a éclaté en toi, qui semble déchirer son être, fissurer sa personne ; elle halète, cherchant un air disparu pour faire repartir son cœur. Pantelants, abandonnés à vos sentiments contradictoires, à la fois parsemés d'une violence inouïe et d'une sensibilité nouvelle, vous ne savez que faire, plantés et immobiles à vos places.

P luttant votre mutisme se dissipe peu à peu, laissant place à vos actes fiévreux, remplaçant les mots qui manquent à vos lèvres. Les opales de la jeune fille se libèrent de toute trace de ses hantises secrètes, cependant que la douleur s'efface de son visage — dans un unique geste elle recule, t'entrainant à sa suite en emprisonnant tes doigts entre sa paume ; un instant, le gouffre te semble s'être refermer, même si tu es conscient que ce n'est qu'une éphémère illusion. Vos corps s'épousent avec une ardeur déconcertante, s’emboîtant avec perfection, comme si vous aviez toujours été fait pour vous fondre l’un en l’autre. Vos bouches s’accrochent violemment une seconde fois, cependant que tu sens un trépignement incommensurable monter en toi. Cap ou pas cap. Ses paroles t’envahissent alors que vos embrassades se prolongent délicieusement – pourtant, un vide s’est créé en toi, vicieux, et à l’encontre de ta volonté ; tourmenté, tu brises votre étreinte incendiaire. Et alors que tes questionnements empreint d’une frustration dérangeante fusent tes lèvres avec froideur, tu aperçois cet éclair de regret qui traverse son regard le temps d’une seconde – jamais auparavant tu n’avais vu pareille émotion dans ses yeux. Lorsqu’elle mordille sa lèvre, tu l’attires entre tes bras, chamboulé par la vague sentimentale qui s’est enroulée autour de toi – vos bras se mêlent, dessus-dessous dans un rapprochement maladroit. Son front se pose contre ton épaule, cependant que tu ajoutes l’ultimatum fatal – elle inspire profondément ; tu prends conscience que tout allait se jouer maintenant. Ou jamais…

Ses doigts courent doucement sur ton dos, grimpent sur la carrure de tes épaules, se dressant sur la pointe de ses pieds – toutefois, son regard dans lequel tu aurais tant aimé trouver des réponses te fuit, incapable de rencontrer le tien. Tes questiones l’ont mise dans une situation délicate à laquelle elle ne parvient point à trouver solution, tu le sais. L’impasse se dresse face à vous et tu as la désagréable impression que, malgré votre acharnement, le mur se maintien fièrement. Front posé au creux de ton cou découvert, elle cherche les mots – pourtant, son silence étendu dans le temps sonne dans ton esprit comme un amer échec. « Je ne sais pas, je ne sais rien. » Son murmure inoffensif te brise et tu clos tes paupières. « Si on savait tout Hunter, in ne serait pas là. Sa voix te parait éteinte – silencieusement, tu lui reproches son impuissance. Votre impuissance. « Je ne peux pas te répondre Hunter, je n’ai pas la réponse. » Tu secoues ton visage cependant que ses lèvres frôlent ton oreille, laissant échapper un frisson qui caresse ton échine. « Cap de tout perdre. » Son inspiration se fait difficile, emplie d’amertume, tandis qu’elle recule son visage pour mieux t’observer – un de ses bras libère ta taille et, posant sa paume brûlante contre ta joue, elle trace de son pouce d’étranges arabesques sur ton épiderme sensible. « Sauf toi. » Paroles qui finissent de te consumer – tu contiens le soupir qui pend à ta bouche. « Je serais capable de tout perdre pour toi, mais te perdre toi, j’en serais incapable. »

De nouveau ses lèvres s’accrochent violemment aux tiennes, te coupant le souffle alors qu’elle se fond contre toi – tu te surprends à te laisser aller à la saveur de sa bouche sur la tienne, imprégnant chaque parcelle de son être pour toutes les graver en toi. Son toucher incendiaire, son parfum délicat, la fraîcheur de son haleine chatouillante, ses cils qui papillonnent contre ta joue, son souffle accéléré qui claque contre le tien, la souplesse de son corps encastré à toi – vous ne formez plus qu’un tout, un chaos embrouillé se laissant tomber dans le pêché d’envie. Et pourtant, ses mots t’ont blessé, brûlé jusqu’à la moelle. Dans un soupir satisfait, tu t’imprègnes une dernière fois de l’entièreté de sa personne avant de, une nouvelle fois, couper court à cette tendresse incommensurable. Tu sais d’ors et déjà que ce qui suivra sera éprouvant – pour toi comme pour elle. Un instant tu t’y prépares mentalement, brisant si facilement son étreinte d’un pas en arrière – tu déglutis avec difficulté. « Non, je ne veux pas que ce ne soit qu’un vulgaire jeu pour toi Willow. » Ton soupir s’échappe finalement. « Les règles me dépassent cette fois, la partie st terminée. Tu as gagné… » Tes yeux se baissent, la honte gonflant en ton sein. « Tout ça… ça me fait peur, ça m’échappe. » Pitoyables justifications qui reflètent à peine la puissance de ton angoisse face à ces émotions novuelles. « Pas cap de tout perdre. » Lâche, tu fuis une nouvelle fois, dès la moindre difficulté. Tu meurs de trouille. « Ni toi, ni autre chose. » Une de tes pensées s’envole vers Persée, mais tu l’effaces aussitôt – elle n’a rien à faire ici. C’était elle – c’était toi. Et maintenant, une unique question silencieuse fleurit dans ta tête : sera-t-elle là pour te retenir, ou te laissera-t-elle partir ?


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Willow-Hadès Gargös-Keihn
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MessageSujet: Re: HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. HUNTER/HADES ⊰ game on, die or die. EmptySam 2 Juin - 21:17

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“ I wish I could save you, I wish I could say to you, I'm not going nowhere. ”


❝ but it doesnt mean anything
 since you’re gone ❞
Ce qui ne te tue pas, te rend plus forte, c'est ce qu'on dit, ce qu'on lui a dit, à cette heure-là, elle serait indestructible et pourtant ... La personne n'aurait pas dit ça en la voyant comme ça. Elle se bat contre elle-même, un combat qui l'épuise. Elle est assaillit. Envahit de toute part pas des sentiments aléatoires, parfois même souvent contradictoires. Douleur, joie, peine, regret, peur, désir, sensible, colère, haine, chagrin. Elle ne sait plus quoi faire, plus quoi penser. Le voile brumeux qui s'était envolé quelques instants plutôt avait refait surface, la replongeant dans un espace obscure. Non, elle ne sait pas, elle n'a que dix-sept ans, comment peut-on savoir ce que l'on veut faire à dix-sept ans ? dix-sept putains d'années et la question de son futur est là. De plus, c'est lui qui la lui pose, la mettant un peu plus au bord du précipice. Chaque jour, on la lui pose. Soit de façon claire, parfois avec des sous-entendus. Mais elle ne répond pas, elle ne peut rien dire, comme si sa bouche ce scellée à chaque fois, elle a peur de répondre, peur que sa réponse l'enferme dans cet avenir incertain, un avenir qui lui mettra des barrières à chaque fois qu'elle fera un pas. Elle ne veut pas le voir, elle se cache les yeux, se mettant dans un mutisme profond. Elle ne veut pas voir ce qu'elle va devenir, sera-t-elle encore là demain ? Sera-t-elle encore vivante de ce moment ? Sera-t-elle toujours entière de cette épreuve ou au contraire, sera-t-elle détruite complètement ? Aucune idée, elle n'avait jamais été aussi confuse que maintenant, elle le hait pour ça, pour ne pas savoir ce qu'elle peut lui répondre. Mais ce n'est plus la même haine, c'est plutôt un reproche.

Elle ne veut plus respirer, elle ne se sent plus la force de respirer, ni de faire quoique ce soit. Le gouffre se dessine de nouveau devant elle, elle n'a pas réussi à stopper le combat entre son présent et son passé, peut-être que si elle cesse de vivre, tout cela s'arrêtera ? Peut-être sera-t-elle enfin libre ? Son souffle se fait de plus en plus absent de son être. Chaque battements que produit son coeur de glace deviennent un supplice -une libération, elle voit le bout. Elle ne veut plus respirer et pourtant elle continue de le faire, pour lui. Il est son lien, pourquoi, comment ? Une question qui s'ajoute à sa longue liste de questions irrésolues. Elle en a marre, marre de ne pas savoir. Elle se sent ignorante.

Elle n'est que l'ombre d'elle-même, encore hier, jamais elle n'aurait pensé plaquer ses lèvres contre les siennes, l'avoir près d'elle, sentir son corps contre le sien, poser les armes pour une fois dans sa vie, se sentir vulnérable face à lui. Ses phrases semblent dénuées de sens à présent, elle ne le pourrait pas, elle ne peut l'entraîner dans sa chute. Elle sera seule quand elle sautera dans ce gouffre, comme elle l'a toujours été. Seule. Ses mains traînent contre son corps tandis qu'avec une voix brisée - brisée par la souffrance que lui porte ce moment; qu'elle lui dit ne rien savoir. Encore hier, tout ce qu'elle voulait c'était partir d'ici, ne plus voir personne, faire peur aux autres pour qu'on la laisse seule, se venger de son passé, être seule que tout le monde craint. Mais tout à changer, il a changé la donne, lui, ce brun qu'elle ne pouvait pas voir depuis sa première année, pourquoi n'avait-elle pas changé de wagon ? Pourquoi avait-elle choisit la carte de la sauvage ? Pourquoi avait-elle engagée les hostilités ? Pourquoi lui avoir rejeté toute la haine qu'elle avait accumulée depuis le début sur lui ? Au fond il ne le méritait pas, ce n’est pas lui, après tout, qui avait porté les coups sur elle, ce n’est pas lui qui la laissait pour morte. Non, c’était un coup de malchance, il était là au mauvais endroit, au mauvais moment - avec du recul, peut-être qu’elle n’en serait pas là, si ça n’avait pas été lui dans ce wagon. Elle lui lâcherait la main quand elle se sentira tomber. Non, elle ne le pourrait pas, elle pourrait perdre tout ce qu’elle a, enfin le peu qu’elle a pour lui, mais le perdre lui, elle en était impossible. Ignorance.

Ses lèvres rencontrent les siennes encore une fois, elle le sent s’y plonger, tête baissé, elle ferme les yeux, le temps ne paraît pas comme l’éternité, pas comme les autres fois, non, le temps s’écoule, il s’écoule et elle ne peut pas l’arrêter, elle n’a pas le temps, elle le sait, elle ne peut rien y faire, seulement se fondre en lui. Elle n’est pas pleine, non les sensations étranges qu’elle avait ressenti la première fois qu’elle l’avait embrassé ne sont pas là, ça doit être ça, les papillons qui volent au creux du ventre quand on embrasse une personne, oui peut-être, elle en avait entendu parler dans son dortoir. Mais elle n’avait jamais vécu ça, enfin, jusqu’à présent. Elle ferme les yeux. Le temps lui manque définitivement quand il la repousse, coupant le baiser brutalement comme à chaque fois, la fois de trop. Sa gorge est serrée, son cœur explose dans sa poitrine. A quoi jouait-il ? Pourquoi il jouait avec elle ? Il n'a pas l'air bien cependant, elle le fixe. « Non, je ne veux pas que ce ne soit qu’un vulgaire jeu pour toi Willow. » Sa parole claque comme un coup de fouet contre sa joue. Elle fait un léger mouvement de tête. Sa gorge est tellement serrée qu'aucun son ne veut sortir, même le grognement qui s'évanouit en elle. « Les règles me dépassent cette fois, la partie est terminée. Tu as gagné… » il baisse les yeux. Ses jambes tremblent, elle pose ses mains contre le mur, prenant appui, s'empêchant de s'écrouler. Elle passe difficilement sa langue contre ses lèvres tremblantes. Qu'a-t-elle gagné au juste ? Le droit de rejouer ? Le fait d'être détruite un peu plus, non elle n'a pas gagné. «Tout ça… ça me fait peur, ça m’échappe. » Elle baisse la tête, son menton n'est qu'à quelque centimètre de sa poitrine, elle pose son regard sur celle-ci, elle se lève difficilement. Elle se sent tourner. « Pas cap de tout perdre. » elle se mord l'intérieur de la lèvre supérieur. Ses paroles sont comme des poignards. « Ni toi, ni autre chose. » son coeur s'arrête, le temps d'un instant. Elle n'est plus là.

Elle sent la pression s'accumuler sur ses épaules. Elle le sait, c'est par elle que tout va se jouer, c'est elle qui va faire basculer l'histoire. Elle sent ses mains devenir moites contre le mur, elle relève la tête et la pose contre le mur, son regard est fuyant, il se pose sur l'antre, les flammes sont légères, elle soupire, elles grandissent, elle n'arrive pas à prendre la force qu'elles lui procurent, elle n'y arrive pas. La force ne peut pas venir d'une puissance extérieur mais de la sienne, sauf qu'elle n'en a plus. Pour la première fois, une larme coule sur sa joue, laissant une traînée salée et brûlante sur sa peau. Qui dit une, dit deux, elle pleure en silence, les larmes roulent sur ses joues. Elle avait oublié la sensation que ça procurait. Les flammes deviennent douces. « ce n'est plus un jeu, Hunter. ça ne l'est plus depuis que cette journée a commencé. » sa voix tremble, elle trahit son état. Pourtant elle essaye de la contrôler, mais elle n'est pas aussi posée qu'elle voudrait. « je n'ai rien gagné, je n'ai jamais gagné ce jeu. On a pas gagné ce jeu Hunter. Regarde nous. » déclare-t-elle en posant son regard embué de larmes. Elle a honte de se montrer comme ça, elle remonte un peu plus contre le mur. Elle sent un vide en elle, elle croise les bras contre sa poitrine, mais le vide est toujours là. Elle pince ses lèvres. Elle ne sait pas quoi répondre, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle ne veut pas le perdre. Elle redresse vivement la tête, faisant jouer ses boucles autour de son visage. « Je serais toujours là. » elle prend une inspiration. « Mais le seras-tu ? » Elle cherche une réponse sur son visage, mais ne lit rien. Il est fermé. « Je veux dire, c'est ta dernière année ici, Hunter. Tu auras autre chose en tête en sortant de là, une nouvelle vie a mené. Alors seras-tu là dans deux ans ? » elle le sent, ses paroles sont dures. Elle se décolle du mur et se rapproche de lui, sa main cherche la sienne, elle se fait douce. « Moi je serais là, toujours. » murmure-t-elle.
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